Oury, Benoît, Ramalho, Olivier, Hedouin-Langlet, Catherine, Herrera, Horacio, Matera, Virginie, Mercier, Fabien, Rio, Caroline, Saurat, Dominique, Sobanska, Sophie, Thiault, Guénaël, Keirsbulck, Marion, Institut national de recherche et de sécurité (Paris) (INRS (Paris)), Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), CRAMIF, Institut universitaire romand de Santé au Travail (Institute for Work and Health), Université de Lausanne = University of Lausanne (UNIL)-Université de Genève = University of Geneva (UNIGE), École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP), Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset), Université d'Angers (UA)-Université de Rennes (UR)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Laboratoire d'étude et de recherche en environnement et santé (LERES), Laboratoire Interrégional de Chimie, Ministère des armées, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Central de Préfecture de Police, Direction de l'Evaluation des Risques (DER), Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), and Anses
Citation suggérée : Anses. (2020). Valeurs guides de qualité d’air intérieur. Ammoniac. (saisine 2020-SA-0122). Maisons-Alfort . Anses, 84 p.; En France, à l’instar de la qualité de l’air extérieur, la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments constitue une préoccupation de santé publique, d’autant plus que chaque individu passe en moyenne 85% de son temps dans des environnements clos. L’environnement intérieur présente une grande diversité de situations de pollutions par de nombreux contaminants chimiques ou microbiologiques ou agents physiques, liées notamment à la nature des matériaux de construction, aux équipements, à l’environnement extérieur immédiat et aux activités des occupants. Or, les pollutions peuvent avoir des conséquences importantes sur l’état de santé des individus, même si elles ne sont pas toutes quantifiables avec précision.L’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (Anses) poursuit une activité d’expertise visant à produire des valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées sur des critères sanitaires. Les VGAI ont été définies comme des concentrations dans l’air d’une substance chimique en dessous desquelles aucun effet sanitaire ou aucune nuisance ayant un retentissement sur la santé n’est attendu pour la population générale, en l’état des connaissances actuelles. Elles visent à préserver la population de tout effet néfaste lié à l’exposition aérienne à cette substance. Cette définition est directement applicable aux valeurs guides construites pour protéger d’effets à seuil de dose. Dans le cas d’un effet sans seuil de dose identifié, les VGAI sont exprimées sous la forme de concentrations correspondant à des probabilités de survenue de cet effet.A l’Anses, l’ammoniac a fait l’objet de construction de valeurs toxicologiques de référence (VTR) par inhalation en 2018. La démarche de construction d’une VGAI étant similaire à celle d’une VTR par voie respiratoire, l’agence a souhaité valoriser les travaux d’expertise relatif à l’élaboration de VTR pour l’ammoniac par la proposition de VGAI.