1. Suivi national des PDU : le point au 30 juin 2000
- Author
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Golias, Ronan, Kertudo, Camille, DABLANC, Laetitia, Bernard, Pierre, Dujeancourt, Magalie, Sampic, Jacques, Burkhart, Jean-François, Dejeammes, Maryvonne, JEAN, Maxime, Laferrère, Geneviève, Legaignoux, Jacques, Delcampe, David, Meunier, Martine, Rennesson, Catia, Thévenon, Jean, Trève, Hubert, vesssilier, béatrice, Groupement des autorités responsables de transport (GART), Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon (CETE de Lyon), Avant création Cerema, and Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU)
- Subjects
Stationnement ,Vélos ,Bruit ,Concertation ,Transport en commun en site propre ,Marchandises ,Transport collectif ,Parcs relais ,[SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance ,Plans de mobilité ,Environnement ,Pollution de l'air ,Covoiturage ,Usage des modes ,Piétons ,Plan de déplacements urbains ,Sécurité routière - Abstract
La loi sur l’air du 30 décembre 1996 a rendu obligatoire l’élaboration d’un plan de déplacements urbains dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Pour faire le point sur les PDU à la date du 30 juin 2000 fixée par la loi sur l’air modifiée pour l’approbation des PDU, le Gart et le Certu, en collaboration avec la direction des transports terrestres (DTT), la direction de la circulation et la sécurité routière (DSCR) et l’ADEME, ont analysé les démarches les plus avancées (PDU approuvés et projets de PDU arrêtés), avec l’appui des centres d’études techniques de l’Équipement (CETE) et de la direction régionale de l’équipement d’Ile-de-France (DREIF).58 agglomérations de plus de 100 000 habitants ont l’obligation d’élaborer un PDU. Au 30 juin 2000, huit PDU étaient approuvés (Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Orléans, Rouen, Saint-Etienne, Troyes) ; deux autres l’ont été en juillet 2000 (Nancy, Strasbourg). Une trentaine d’autres collectivités avaient délibéré sur leur projet de plan, celui-ci étant alors en consultation auprès des personnes publiques, en enquête publique ou en attente d’approbation ; une vingtaine de PDU devaient être prochainement arrêtés, tandis que pour une dizaine de PDU, la démarche était à peine engagée.La plupart des PDU affichent un objectif de réduction de l’usage de la voiture, grâce à un meilleur partage de la voirie au profit des autres modes, notamment avec des projets de transport en commun en site propre (TCSP), des aménagements cyclables et des actions visant à renforcer le confort et la sécurité des piétons. Outre les projets de requalification de voirie urbaine dans les parties centrales, la plupart des PDU comportent des projets de voie nouvelle, notamment de rocade à créer ou achever. Par ailleurs, les PDU prévoient une amélioration de l’intermodalité. Le volet stationnement porte d’une part, sur la réalisation de parcs relais sur les axes de TCSP, et d’autre part, sur une meilleure gestion de l’offre de centre-ville au profit des résidents et des visiteurs, avec néanmoins peu de mesures en faveur de la surveillance. Les marchandises, thème nouveau des PDU, sont abordées dans l’ensemble des documents : si le manque de connaissances dans ce domaine a freiné la réflexion, des propositions d’actions parfois très innovantes sont présentées dans quelques agglomérations. Par ailleurs, le concept nouveau de plan de mobilité pour les entreprises ou collectivités émerge dans quelques agglomérations. Concernant l’environnement, si la plupart des PDU fixent des objectifs en matière de bruit et de pollution, leur traduction opérationnelle est encore à préciser. Les PDU traitent également des questions de sécurité routière et d’articulation avec l’urbanisme.
- Published
- 2000