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Dans la gonarthrose on estime généralement la durée d'efficacité (DE) de la viscosupplémentation (VS) à environ 1 an. Toutefois, dans la pratique courante, cette DE peut varier considérablement d'un sujet à l'autre (quelques semaines à plusieurs années). À ce jour, si le rôle délétère du stade radiologique avancé et de l'obésité a bien eté identifié, l'impact des caractéristiques démographiques, des habitudes de vie et des comorbidités sur la durée d'efficacité (DE) de la VS n'a pas été étudié. Investigation clinique non interventionnelle (RIPH3) monocentrique. L'objectif de l'étude PRESAGE (ClinicalTrials.gov Identifier : NCT04988698) était de rechercher les caractéristiques démographiques, cliniques, radiologiques et les habitudes de vie influençant la DE de la VS chez les patients atteints de gonarthrose. Pour cela, il a été demandé à tous les patients vus consécutivement en consultation de rhumatologie entre traités par VS depuis moins de 3 ans pour une gonarthrose (de tout stade radiologique et de tout phénotype anatomique), de remplir un questionnaire de 25 items. Leurs radiographies ont été évaluées par un seul lecteur expérimenté (topograhie du pincement, stade radiologique). Le critère de jugement principal était la DE, auto-évaluée par les patients en semaines d'efficacité. Les caractéristiques démographiques, radiologiques (stade de Kellgren-Lawrence [KL], le ou les compartiment(s) touché(s)), les comorbidités, les traitements de l'arthrose et des comorbidités, le nombre de VS antérieures et les habitudes de vie, associés à la DE ont été étudiés en analyse bivariée. Cent-cinq patients (152 genoux traités), d'âge moyen 61,5 ans, ont été analysés. 136 genoux avaient été traités par un acide hyaluronique (AH) réticulé (3 produitd différents) en monoinjection et 16 par un AH linéaire en 3 injections (3 produits). En analyse bivariée le sexe, l'âge, la présence d'un épanchement articulaire lors de l'injection, les comorbidités, la pratique d'un sport, l'intensité de celui-ci et le nombre de VS antérieures n'influençaient pas la DE. Celle-ci était plus longue (tous les p < 0,02) dans les arthroses fémorotibiales (FT) médiales isolées que dans les arthroses fémoropatellaires isolées ou associées à une FT (57,3–48,2 et 41,2 semaines respectivement). Elle était plus longue dans les arthroses modérées de stade rediologique KL2-3 que dans les arthrose sévères de grade KL4 (52,4 versus 40 semaines), chez les sujets ayant un IMC < 27,5 (53,4 versus 41,1 semaines), chez les patients sportifs/actifs versus les sujets sédentaires (49 versus 38 semaines). La DE d'une injection des AH réticulés était un peu plus longue que celle de des 3 injections d'un linéaire (49,7 versus 42,3 semaines) sans différence statistiquement significative. Cette étude de "vraie vie" confirme que le stade radiologque avancé et le surpoids sont des facteurs associés à une DE moins longue de la VS. Elle montre que chez les sujets sportifs la DE n'est non seulement pas plus courte que chez les sédentaires mais est au contraire 10 semaines plus prolongée, quel que soit l'intensité du sport pratiqué. Enfin l'arthrose fémoro-patellaire, qu'elle soit isolée ou associéeà une arthrose fémoro-tibiale, réduit la DE de la VS. La DE moyenne de la VS est de 48,8 semaines mais varie significativement en fonction du stade radiologique, de l'IMC, du ou des compartiments affectés, et du mode de vie. Elle n'est pas réduite par la pratique d'un sport, même de haute intensité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

This overview focuses on modifications of chemical compounds used in the development of chemical sensors, and on materials and chemical sensors which may be sufficiently mature to be used in the industry. Special attention is paid to gas-selective optode membranes which incorporate compounds such as cobyrinate derivatives and Ru(II)complexes that are chemically modified in view of a specific application. New materials are described, e.g. the magnesium-selective ionophores currently used for diagnostic applications, and a class of substituted polymethine dyes characterized by an amine donor and a bisdicyanovinyl-ideneindandione acceptor group, where the target pKa can be modulated by decisive substituents.Three projects are discussed in more detail: 1) the development of ion-selective nanoprobes on the basis of coated AFM-tips; 2) reactands and chromoreactands which are covalently bound to acrylate-based copolymers and allow to monitor alcohols and amines continuously, and 3) a continuous-flow module integrating a fiber-optical probe that allows to monitor variations in the absorption spectrum of chromoreactands in the transflection mode.

The term “synovial cysts in bone” describes two kinds of lesions: the subchondral pseudocysts of rheumatoid arthritis (RA) and the mucoidal cysts, which occur under different clinical features. We describe here a case of a pseudocyst located in the left tibia of a patient with 18 years history of RA and having been treated with an intra-articular injection of osmic acid. Arthrography and magnetic resonance imaging (MRI) clearly establish the occurrence of a communication between the articular cavity and the geode. Pre-existing osteo-articular lesions and intra-articular hyper pressure play a critical role in the occurrence of the lesion. However, the responsibility of the osmic acid treatment may also be evocated in our case. These geodes in rheumatoid arthritis should not be called synovial cysts but rather pseudocysts. Although occurring rarely, these lesions should be better known because they represent a diagnosis and a treatment challenge. [Copyright &y& Elsevier]

We report three cases of herpes zoster sciatica with motor loss preceding the typical skin lesions. Serological tests and cerebrospinal fluid examination established the diagnosis. Two patients had residual motor loss after 1 and 3 months, respectively. Immunodepression and other risk factors should be looked for routinely. Early diagnosis and treatment may improve the prognosis. Tests for antibodies or viral DNA in cerebrospinal fluid can be helpful, although negative results do not rule out the diagnosis. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: Objectifs: Rapporter l’expérience de l’utilisation du rituximab (RTX) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) chez des patients avec un antécédent de sepsis sévère ou d’infections bactériennes récurrentes. Patients et méthodes: Étude rétrospective observationnelle réalisée sur cinq services de rhumatologie ayant l’expérience des biothérapies. Les critères d’inclusion correspondaient à des PR avec un antécédent de sepsis sévère ou d’infections récurrentes (nécessitant hospitalisation ou antibiothérapie par voie intraveineuse) et contre indiquant l’initiation ou la poursuite d’un agent anti-TNFα. Résultats: Parmi 161 PR traitées par RTX sur ces cinq centres, 30 cas répondaient aux critères d’inclusion : 23 femmes, sept hommes, âge moyen de 58,4±11,8 ans, durée d’évolution de 11,4±13,9 ans, facteurs rhumatoïdes présents dans 22 cas, utilisation antérieure des anti-TNFα dans 21 cas (un anti-TNF : n =15 ; deux anti-TNF : n =5 ; trois anti-TNF : n =1). L’antécédent infectieux correspondait à une septicémie (n =2), bronchopneumopathie ou abcès pulmonaire (n =12), sepsis sur prothèse (n =3), arthrite septique (n =3), endocardite (n =1), pyélonéphrite (n =2), ostéite (n =4), infections cutanées variées (érysipèle, cellulite, abcès cutané) (n =6). Ces infections sont survenues sous anti-TNFα dans 21 cas et sans anti-TNF pour les autres. Lors du traitement par RTX, tous les patients avaient une corticothérapie quotidienne à une dose moyenne de 12±7,9mg. Les patients ont reçu un cycle de RTX dans 13 cas, deux cycles dans sept cas et trois cycles ou plus dans dix cas. Le délai moyen entre l’épisode infectieux et la première perfusion de RTX était de 20,1±18,7 mois. Avec un recul de 19,3±7,4 mois depuis le premier RTX, six patients (20 %) ont présenté une nouvelle infection après avoir reçu le RTX. Le taux des immunoglobulines après les cycles de RTX étaient dans les valeurs normales. Conclusion: Cette série de patients avec un antécédent d’infections bactériennes sévères ou récurrentes montre une tolérance au RTX satisfaisante dans 80 % des cas. En pratique courante, l’administration de RTX semble bien tolérée sur le plan de la récidive des complications infectieuses. Une analyse à plus long terme est cependant nécessaire. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: L’utilisation à grande échelle des agents anti-TNF permet l’émergence d’effets paradoxaux définis par l’induction ou la réactivation de manifestations représentant une indication de ces traitements. Le psoriasis cutané est un exemple d’effet paradoxal rapporté dans la littérature. L’objectif: Le but de ce travail est de réunir des cas d’induction ou réactivation de psoriasis sous traitement anti-TNF à la recherche de facteurs prédictifs potentiels. Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective de cas d’induction ou réactivation de psoriasis sous TNF. L’âge, le sexe, la maladie traitée, le type d’anti-TNF, l’efficacité sur la pathologie initiale, les antécédents personnels ou familiaux de psoriasis, le délai de survenue, le type de psoriasis (confirmé par un dermatologue expérimenté), les traitements associés, l’évolution de la dermatose en fonction de l’arrêt ou de la poursuite de l’anti-TNF ont été recueillis pour chaque patient. Les données ont été confrontées avec la littérature. Résultats: Douze cas sont inclus (six femmes), d’âge moyen 45,5 ans. L’anti-TNF est Humira* quatre fois, Enbrel* six fois et Remicade* deux fois, pour spondylarthrite (six), polyarthrite rhumatoïde (quatre), rhumatisme psoriasique (deux), durant un à 15mois (moyenne 4,1) à l’extériorisation du psoriasis. Un antécédent personnel de psoriasis est trouvé dans six cas (quatre cas sur les six sous Enbrel*). L’anti-TNF était efficace sur les symptômes de la maladie initiale dans 11 cas. L’évolution du psoriasis était favorable après arrêt de l’anti-TNF dans 4/5 cas. L’anti-TNF était maintenu dans sept cas, avec stabilité des lésions cutanées. Le psoriasis était de type vulgaire ou en plaque dans la majorité des cas, avec une atteinte pustuleuse palmaire ou plantaire dans cinq cas sur 12. Discussion: Plus de 40 cas d’induction ou de réactivation de psoriasis ont été rapportés dans la littérature, avec une prévalence estimée entre 1,5 et 5 % des patients traités par anti-TNF. Les caractéristiques de notre série sont conformes aux données de la littérature. Cet effet peut survenir avec chacun des anti-TNF disponibles (représentant un effet de classe), dans les premiers mois de traitement pour diverses indications des anti-TNF, avec une fréquence élevée d’atteinte pustuleuse palmoplantaire. Un antécédent de psoriasis semble plus fréquent en cas de réactivation de psoriasis sous Enbrel* (4/6 dans notre série, 55 % dans la littérature) ; cela pourrait représenter un facteur de risque potentiel. [Copyright &y& Elsevier]

CLASSICAL DATA: Spondyloarthropathies regroup several rheumatological entities (ankylosing spondylitis, reactive arthritis, psoriatic rheumatism, entero-colopathic disease rheumatism, undifferentiated spondyloarthropathies ) with validated diagnosis criteria. Drug therapy is based upon NSAIDs (non-steroidal antiinflammatories). Refractory forms may lead to severe functional impairment, raising the need of more effective treatments. IN FAVOUR OF ANTI-TNF-ALPHA AGENTS: Several arguments (TNF-alpha serum levels, elevated levels of mRNA, TNF messengers, in sacro iliac biopsies, efficacy of anti TNF-alpha agents in Crohn's disease ) justify the use of anti-TNF-alpha agents in the treatment of spondyloarthropathies. Two biologic agents have been assessed in these circumstances: a monoclonal antibody (Infliximab) and a soluble form of the TNF receptor (Etanercept). EFFICACY AND SAFETY: Results of open and controlled studies, although on small series, demonstrated the significant efficacy of anti-TNF-alpha agents on the various clinical, biological, functional and quality of life parameters, and confirmed by imaging (MRI ). Tolerance is fair, but two cases of diffuse tuberculosis have been reported with Infliximab. THERAPEUTIC PROGRESS: Even if additional studies are required to answer some questions (long term efficacy and safety, treatment modalities), anti TNF agents appear as a therapeutic progress in refractory spondyloarthropathies, for which few validated options have existed up till now.