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La certification, quoique difficile et coûteuse, pourrait être dans certains cas une opportunité pour les petits agriculteurs, mais qu’en est-il réellement ? A Madagascar, au milieu des années 2000, le standard privé GlobalGAP a émergé dans la filière litchi en raison d’une demande de litchis certifiés de la part des importateurs européens. Toutefois, après une courte période d’engouement, le nombre de producteurs a rapidement chuté suite au retrait des bailleurs. Nous exploitons cette « expérience naturelle » pour évaluer l’impact de la certification GlobalGAP sur les performances commerciales des producteurs de litchis certifiés. Bien que nos résultats suggèrent un effet moyen positif significatif sur les quantités commercialisées comme sur les prix reçus par les producteurs, nous montrons que cet impact n’est pas distribué de manière homogène dans la population des producteurs certifiés et que seul un petit nombre d’entre eux bénéficie véritablement des effets de la certification. Cette situation pourrait toutefois évoluer si la filière malgache se trouvait contrainte de prendre des mesures pour garantir la conformité de ses produits avec les réglementations européennes. Elle pourrait alors se segmenter entre exportateurs certifiés ayant accès au marché européen et exportateurs non certifiés cantonnés aux marchés moins exigeants.

L'amélioration de la production du litchi et du manguier nécessite de mieux comprendre et simuler l'effet du stress hydrique, fréquent en situations réelles en champ, sur les échanges gazeux. Un état des lieux des connaissances actuelles autour du déterminisme du fonctionnement des stomates et de la photosynthèse a été dressé. Expérimentalement, la stratégie adoptée par le manguier et le litchi face au stress, puis l'effet du stress à long terme sur la capacité photosynthétique, ont été étudiés. Le manguier, plus vulnérable à la cavitation que le litchi, ferme ses stomates plus précocement. La capacité photosynthétique a diminué en relation avec de la photoprotection et une réduction de l'activité puit. Le pool d'azote foliaire n'a pas été atteint, mais la concentration surfacique en azote a augmenté chez le litchi. La transpiration du manguier a été simulée, sur la base d'un modèle hydraulique. Des pistes de modélisation empiriques de la capacité photosynthétique ont été proposées., no abstract

La culture du litchi nécessite des conditions climatiques particulières, mais est faiblement exigeante du point de vue pédologique. Par ailleurs, le litchi est très peu sujet aux maladies à virus.

Contrairement à l'agrumiculture qui se pratique sur l'ensemble du pays, la culture du litchi est essentiellement pratiquée dans les provinces du nord où les conditions climatiques sont favorables à une bonne production. L'ensemble des surfaces plantées en litchi est actuellement évalué à 12000 hectares. La production est estimée entre 15 et 20000 tonnes mais devrait doubler dans les 2 ou 3 prochaines années. Deux types de plantations peuvent être distinguées : celles établies à flanc de colline et celles aménagées dans des parcelles rizicoles. Les principales variétés multipliées sont Thieu, Tuhu et Thanh Ha. Le litchi s'écoule soit en frais (30% de la production), sur les marchés locaux de l'ensemble du pays, soit après transformation (70% de la production). Parmi les différents procédés de transformation, le séchage artisanal absorbe 50% des fruits frais produits chaque année. Le litchi séché s'écoule principalement sur la Chine. Parmi les autres produits transformés, on trouve des boissons, des fruits au sirop, des confiseries et des liqueurs. Le litchi frais n'est pratiquement pas exporté en raison, d'une part, d'un marché national porteur actuellement et relativement peu exigeant en qualité et, d'autre part, d'un manque d'infrastructures de tri et de conditionnement

La deuxième phase de l'enquête sur les ravageurs et auxiliaires du litchi s'est déroulée sur 8 vergers durant le second semestre 1997, dans le Nord Est et le Sud de la Réunion. Les résultats permettent de confirmer que les insectes ravageurs ne constituent pas une préoccupation majeure nécessitant des traitements chimiques importants et réguliers. Seules les populations de #Cratopus angustatus# pourraient être traitées ponctuellement en cas de pullulation exceptionnelle. Les larves de "mouches des fruits" ou cératites ne se développent qu'exceptionnellement dans les fruits et ne constituent donc pas une menace. Les éléments nouveaux suivants ont été mis en valeur : la tordeuse #Olethreutes praecedens# est non seulement phyllophage mais peut également occasionner des dégâts sur les très jeunes fruits. Le piégeage de #Cryptophloebia peltastica# avec les plaquettes phéromonales n'a pas donné les résultats escomptés. L'amélioration de ce type de lutte passerait par une collaboration contractuelle avec l'INRA en 1998.

L'expertise des plantations d'ananas Victoria en Floride montre un nombre considérable de contraintes : pauvreté des sols, mauvais état sanitaire (chlorose, wilt, nématodes et phytophtora), pratiques culturales imprécises. Le risque climatique (froid) subsiste toujours. Une bonne maîtrise des différents facteurs limitants permettrait d'obtenir des rendements plus importants. Toutefois, ces rendements ne seraient pas suffisants pour compenser les investissements et les frais de fonctionnement. L'abandon de la culture d'ananas sur ce site semble être la décision la plus sage. Quant aux litchis, l'espacement actuel des plants n'est pas suffisant pour permettre une croissance normale ; l'absence de taille de formation risque de réduire la production. En raison de la présence de symptômes de faim, l'apport d'engrais complet au sol est nécessaire

Rapport collectif ARBOFRUITS; Chambre d'Agriculture, CIRAD, DDRP (Nouvelle-Calédonie), CFPPA (Nouvelle-Calédonie) et DLB Développement

Le litchi est originaire du Sud de la Chine où il pousse à l'état sauvage depuis des millénaires. Les Chinois ont identifié de très nombreuses variétés, et les noms très imagés reflètent la qualité du fruit ou les caractéristiques de l'arbre : litchi rond, litchi au parfum de Xin Xing, litchi balancé par le vent, litchi rouge au mois de mars ou litchi aux feuilles sombres. Dispersé depuis le XVIIe siècle par les botanistes, le litchi est actuellement cultivé dans divers endroits du monde comme l'Afrique du Sud, Madagascar... A la Réunion, une seule variété ("Kwai Mi") est largement cultivée. Une certaine confusion règne dans les noms des variétés. Pour essayer d'y voir clair, les caractéristiques morphologiques et agronomiques ont été décrites ainsi qu'une description biochimique à l'aide des biotechnologies. Ces descriptions confirment la biodiversité des litchis

Ce document est un recueil de fiches techniques synthétiques sur les principales espèces fruitières de Mayotte. Chaque fiche comprend : un bref descriptif, des illustrations et des informations sur l'origine de l'espèce, sa localisaiton et son utilisation

Depuis quelques années, les productions fruitières se sont particulièrement développées au Vietnam. Cette évolution a été déclenchée par l'attrait de revenus 4 à 8 fois supérieurs à ceux dégagés par le riz et par l'existence de marchés porteurs. En raison de cette facilité d'écoulement, la quantité a été préférée à la qualité, à tous les niveaux de la filière. Toutefois, les pratiques traditionnelles - astucieuses, mais aléatoires et pas assez rigoureuses -, la négligence concernant les mesures sanitaires contre les affections virales, et une évolution des marchés vont vraisemblablement affecter ces productions. Des actions de recherche-développement (notamment avec le CIRAD) sont engagées pour favoriser leur progression dans un contexte technique et professionnel. L'agrumiculture dans le delta du Mékong, au sud, et la culture du litchi dans la région du fleuve Rouge, au nord, permettent d'illustrer le potentiel et les facteurs limitants des productions fruitières vietnamiennes ainsi que les améliorations techniques à promouvoir

Après une analyse socio-économique de l'importance des vergers agrumicoles en Moyenne Guinée, le document dresse l'état des possibilités de diversification des cultures fruitières à partir des ressources locales ou par introduction. L'étude montre la nécessité d'installer de nouveaux vergers avec des variétés bien identifiées et d'offrir un matériel sain pour l'avocatier. La formation des pépiniéristes à la production d'autres espèces et la recherche des clones locaux ayant un intérêt pour le développement sont des compléments indispensables à la diversification. Les risques phytosanitaires devront faire l'objet d'attentions particulières et de contrôles

Les résultats marquants de ce rapport concernent le contrôle des mouches des fruits : il est clairement démontré qu'elles ne parasitent pas le squash, la courgette, l'ananas et la lime de Tahiti. Ces produits peuvent être exportés sans traitement. Les résultats d'autres programmes de recherches sont également exposés : sélection et conservation du matériel génétique des arbres fruitiers, itinéraires techniques et physiologie des plantes en relation avec leur environnement

L'un des principaux problèmes lié à l'exportation du litchi est le dessèchement et le brunissement de sa coque après récolte. Des développements fongiques apparaissent alors, rendant le fruit impropre à toute commercialisation. Par ailleurs, pour remédier à un coût de main-d'oeuvre élevé, il apparaît nécessaire de rationaliser le conditionnement et d'améliorer la qualité commerciale du fruit récolté. La synthèse présentée permet d'inventorier les travaux entrepris à l'île de la Réunion pour étudier ces problèmes. Ils portent en particulier sur l'amélioration de la chaîne de conditionnement du litchi, sur divers aspects du traitement des fruits après récolte au dioxyde de soufre, sur l'étude de différents paramètres permettant d'améliorer la durée de conservation du litchi et sur les techniques de recoloration des fruits après traitement.

Les letchis de Madagascar sont produits de façon extensive dans les villages sur plus de 800 kilomètres le long de la côte est. Plusieurs milliers de tonnes sont exportées chaque année procurant ainsi une richesse appréciable pour la région. Cependant la saison trop courte et les difficultés d'acheminement constituent pour les exportateurs des handicaps majeurs qu'ils souhaitent surmonter en créant des vergers rationnels et en diversifiant les produits exportés, en particulier en développant la culture de l'ananas Victoria. Un projet de développement fruitier devra essayer de répondre à leur préoccupation, mais s'attachera aussi à développer les productions destinées au marché national telles que les agrumes pour lesquels des progrès techniques peuvent rapidement être réalisés. Les agriculteurs de la région d'Antsirabé cultivent depuis longtemps des fruitiers tempérés. Le marché national est porteur, mais la production soumise à des contraintes techniques importantes stagne. Un projet fruitier, en multipliant du nouveau matériel végétal, en appuyant techniquement et commercialement les arboriculteurs, devrait permettre de résoudre les principales contraintes qui pèsent sur cette filière. L'effort devra surtout porter dans un premier temps sur la production de pommes et de pêches qui sont les cultures fruitières tempérées les plus représentatives des Hautes-Terres. L'ONG FERT souhaitait développer l'agrumiculture dans la région de la moyenne vallée de la Mania et a installé depuis 1988 une pépinière d'agrumes. Celle-ci s'avère être en effet un outil efficace, mais des mesures complémentaires doivent être envisagées pour véritablement fa ire de cette région un pôle de production d'agrumes: l'appui technique doit être renforcé, l'accès aux crédits pour les plantations facilité, la formation des agents du projet poursuivie et surtout la lutte contre le Greening engagée, car cette maladie grave peut rapidement réduire à néant les efforts entrepris jusqu'à présent.

Le développement des productions fruitières et notamment la relance de l'agrumiculture apparaissent comme étant prioritaires à Maurice. Lors de cette visite d'expertise, l'accent a été mis sur les réalisations agrumicoles du Programme Fruitier. Le conservatoire agrumicole de Réduit est dépositaire de greffons têtes de lignées à partir desquels sera développé le nouveau verger mauricien. Le matériel initial provient de Corse pour les greffons et de l'AVASA en Espagne pour les porte greffe. Le schéma de filiation et de certification du matériel agrumicole aboutissant à la création de vergers d'élite est présenté. Un tableau dresse la liste des cultivars introduits en 1992/93 et proposés pour 1994. La visite du parc à bois de Barkly (effectif d'arbres plantés et mode de conduite, couverture phytosanitaire et suivi agronomique) fait ressortir la nécessité d'une prévention vis-à-vis des vecteurs du Greening. Dans le cadre de l'élargissement de la gamme variétale, une nouvelle stratégie est proposée : étude du comportement en collection à des fins de criblage variétal, amplification du matériel sélectionné et criblé. Cela permettra d'assurer un auto-approvisionnement en matériel certifié à Maurice. Les actions entreprises sur manguier et litchi sont ensuite passées en revue

Le CIRAD-FLHOR se doit de poursuivre le rôle moteur qu'il a joué dans le secteur des productions fruitières à la Réunion. Les axes prioritaires sont la fourniture de matériel végétal d'élite auprès des planteurs et la définition de techniques culturales. Des propositions ont été établies en ce sens concernant 4 thèmes principaux. Des consignes relatives à la gestion de la pépinière de Bassin Plat sont données sur les aspects suivants : prégermination, nématodes, bactérioses à Xanthomonas, protection contre les maladies et ravageurs, choix des porte greffe et greffons, étiquetage, parcs à bois. En second lieu, des propositions d'utilisation des parcellaires à Bassin Plat et Bassin Martin concernant les collections et essais d'agrumes, litchis, manguiers, vignes, Rutacées sont évoquées. Enfin, les programmes de recherche actuellement menés à la Réunion par le CIRAD-FLHOR sont présentés en agronomie, arboriculture fruitière, défense des cultures sur les fruitiers suivants : goyavier, litchi, Rosacées fruitières, manguier, agrumes

Le centre de recherche du CIRAD-FLHOR à l'île de la Réunion possède une collection de 48 variétés de litchis. Ce germplasm sert de base à des travaux d'identification et de sélection variétale. L'identification s'appuie actuellement sur une série de descripteurs morphologiques des fleurs et des fruits et les résultats sont informatisés

Une expérimentation est conduite depuis 1990 chez des producteurs de litchi à la Réunion pour vulgariser les méthodes culturales mises au point par le CIRAD-FLHOR et les améliorer en les adaptant aux différentes conditions pédoclimatiques rencontrées sur l'île

Les principaux objectifs de recherche sur le litchi à la Réunion sont de rationaliser cette production essentiellement extensive, et de favoriser son développement, pour satisfaire le marché local et accroître les exportations. Afin de faire face aux facteurs limitants de cette culture, les axes de recherche sont définis autour des points suivants : choix variétal, multiplication, étude de la croissance et de la floraison, élaboration d'itinéraires techniques, conditionnement et conservation du fruit frais

Une certaine variabilité intervariétale des caractères floraux est mise en évidence par l'étude des fleurs de 11 variétés de litchi. Une série de descripteurs floraux est proposée. La gestion et 1' exploitation de ces données sont assurées par le logiciel LITAID de gestion de données morphotaxonomiques mis au point par 1'IRFA. L'addition de descripteurs végétatifs et de la fructification doit permettre l'élaboration de fiches signalitiques très précises des variétés, le but final étant de clarifier les problèmes de taxonomie chez le litchi.