Laborderie, Vincent, UCL - SSH/SPLE - Institut de sciences politiques Louvain-Europe, UCL - Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Liégeois, Michel, Paquin, Jonathan, Leray, René, Vercauteren, Pierre, Coppieters, Bruno, and de Wilde d'Estmael, Tanguy
In February 2008 became a fully independent state. But almost ten years after that, recognition of Kosovo remains a problematic and divisive case for international community. As we see independantist movements rising throughout Europe, it seems relevant to study Kosovo's recognition by european member states. The purpose of the thesis is to determine which factors take decisive part in the decision to reognize or not this country. The following factors are tested : respect of international law, searching for regional stability, links with Serbia, suivism of great powers and internal separatist threat. In order to determine the impact of these different factors, this thesis study the international recognition policy of Kosovo of ten members states : the three great European states (Germany, France and United Kingdom), the five states European who refused to recognize Kosovo (Cyprus, Greece, Slovakia, Romania, Spain), and Belgium and Bulgaria. In the end, this thesis point out that the fear, in some member states, to see an official recognition of Kosovo stimulate internal separatist movements. This fear leads to a refusal of recognition if the member state made a link between his own situation and Serbia's one. This link is a central concept of the thesis. It open the way to an integration of proximity with Serbia and domestic political situation in an original model. Survenue en février 2008 l’indépendance du Kosovo reste un cas aussi particulier que problématique qui divise la communauté internationale. A l’heure où des volontés indépendantistes se font jour en Europe, il nous a semblé pertinent d’étudier l’attitude de plusieurs États européens quant à la reconnaissance du Kosovo. L’objet de la thèse consiste à déterminer quels facteurs interviennent de manière décisive dans la décision de reconnaître ou de ne pas reconnaître ce pays. Les facteurs testés sont les suivants : la volonté de respecter le droit international, la recherche de la stabilité régionale, la proximité avec la Serbie, le suivisme par rapport aux grandes puissances et la présence d’une revendication interne d’indépendance ou d’autonomie. Afin de déterminer l’importance respective de ces facteurs, la thèse étudie la politique de reconnaissance à l’égard du Kosovo de dix États membres : les trois grand États européens (Allemagne, France, Royaume-Uni), les cinq États ayant refusé de reconnaître le Kosovo (Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie et Espagne) ainsi que la Belgique et la Bulgarie. Au final, cette thèse montre l’aspect central de la crainte, chez certains États membres, de voir une reconnaissance encourager des mouvements séparatistes internes. Il apparaît que cette crainte conduit à un refus de reconnaissance du Kosovo si l’État membre fait le lien entre sa propre situation et celle de la Serbie. Ce concept de lien, central dans la thèse, permet d’intégrer la proximité avec la Serbie et la situation politique interne dans un modèle original. (POLS - Sciences politiques et sociales) -- UCL, 2017