25 results on '"Labeyrie C"'
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2. Carrefour des spécialités : autogreffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques pour la prise en charge thérapeutique des polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques
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Urbain, F., Labeyrie, C., Castilla-Llorente, C., Cintas, P., Puma, A., Maubeuge, N., Puyade, M., and Farge, D.
- Published
- 2021
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3. Actualités dans les neuropathies amyloïdes
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Adams, D., Cauquil, C., Labeyrie, C., and Echaniz-Laguna, A.
- Published
- 2021
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4. Atteinte cérébelleuse d’origine auto-immune : à propos de deux cas avec hypermétabolisme cérébelleux
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Brunet de Courssou, J.-B., Robert-Grandjean, F., Taifas, I., Brechemier, M.-L., Sallansonnet-Froment, M., Le Floch Brocquevieille, H., Labeyrie, C., Castilla-Lievre, M.A., Tafani, C., Bompaire, F., Psimaras, D., and Ricard, D.
- Published
- 2020
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5. Sarcoïdose médullaire mimant une myélopathie cervico-arthrosique : mauvais pronostic après chirurgie
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Urbain, F., Labeyrie, C., Herbrecht, A., Nasser, G., Cauquil, C., Adam, C., Lambotte, O., Goujard, C., Adams, D., and Noel, N.
- Published
- 2020
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6. Fréquence des anticorps anti-FGFR3 et anti-AGO chez les patients présentant une neuropathie périphérique associée à la maladie de Sjögren (Sjo)
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Dupré, A., Antoine, J.C., Camdessanché, J.P., Moritz, C., Ferraud, K., Labeyrie, C., Tholance, Y., Gottenberg, J.E., Mariette, X., and Nocturne, G.
- Published
- 2023
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7. Apport de la biopsie nerveuse dans le diagnostic des neuropathies périphériques associées aux désordres hématologiques lymphoïdes : une analyse rétrospective de 97 cas
- Author
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Bicart-See, L., Adam, C., Urbain, F., Adams, D., Laguna, A. Echaniz, Labeyrie, C., and Noel, N.
- Published
- 2023
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8. La crise des caisses d'epargne en 1893
- Author
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LABEYRIE, C.
- Published
- 1991
9. Autogreffe et Polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique : l’expérience française : à propos de 3 cas
- Author
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Puyade, M., Urbain, F., Castilla-Llorente, C., Cauquil, C., Beaudonnet, G., Adams, D., Lansiaux, P., Nicolas, G., Farge, D., and Labeyrie, C.
- Published
- 2019
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10. Évaluation de la réponse aux traitements des neuropathies périphériques associées aux hémopathies lymphoïdes B : analyse d'une cohorte rétrospective sur 9 ans.
- Author
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Le Guen, M., Labeyrie, C., Fanny, U., Venditti, L., Cauquil, C., Beaudonnet, G., Echaniz Laguna, A., Lambotte, O., Adams, D., and Nicolas, N.
- Abstract
Des neuropathies périphériques sont associées à 5 % des hémopathies lymphoïdes B. Le mécanisme peut être en lien direct, de mécanisme dysimmunitaire : neuropathies anti-MAG, ou polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC). La prise en charge repose alors principalement sur les immunoglobulines intraveineuses (IgIV), les plasmaphérèses, la corticothérapie ou les immunosuppresseurs. Le rituximab a montré un intérêt notamment dans les neuropathies anti-MAG et les PIDC réfractaires, mais l'impact du traitement du clone B n'a pas été étudié à large échelle. Le recrutement était rétrospectif monocentrique, basé sur les dossiers médicaux. Les critères d'inclusion étaient les patients présentant à la fois une neuropathie périphérique et une hémopathie lymphoïde B et ayant séjournés dans le service de médecine interne ou de neurologie d'un CHU entre le 01/01/2013 et le 03/12/2021. Les critères d'exclusion étaient les autres hémopathies, les autres mécanismes de neuropathie (canalaire, carentielle, génétique, toxique, amylose), le manque de données disponibles. L'évaluation clinique reposait sur le score de Rankin modifié (score de handicap global de 0 à 6) et l'ONLS (score fonctionnel des membres supérieurs et inférieurs de 0 à 12). L'évolution était analysée à l'arrêt du traitement. L'amélioration était définie par la réduction d'au moins un point, la dégradation correspond au gain d'au moins un point et la stabilité au même score. Quarante-deux patients ont été inclus. Les mécanismes principaux de la neuropathie étaient la PIDC (18 patients, 37 %) et l'anti-MAG (10 patients, 21 %) suivi de la neurolymphomatose (14 %). Les hémopathies lymphoïdes les plus représentées étaient le lymphome lymphoplasmocytaire (29 %), le lymphome B diffus à grandes cellules (24 %) suivi du lymphome de la zone marginale (19 %). Le début des symptômes de neuropathie survenait préalablement au diagnostic de l'hémopathie dans 57 % des cas. Les signes B n'étaient présents que dans moins de 30 % des cas et seulement 33 % de patients avaient des adénopathies. Le diagnostic de l'hémopathie reposait sur les examens médullaires dans 57 % des cas, attestant de la nécessité de ces examens devant une neuropathie périphérique présentant des « drapeaux rouges » (atteinte des paires crâniennes, perte de la réponse aux immunomodulateurs, désordres immunohématologiques biologiques) conformément à notre expérience. Concernant la réponse thérapeutique, 4/10 patients (40 %) avec anti-MAG présentaient une amélioration de l'ONLS après un traitement comportant du rituximab (avec des séquences thérapeutiques antérieures avec immunomodulation pour 3 patients). Pour le groupe des PIDC associés à une hémopathie B, notre série composée de 18 patients est la plus large rapportée. Quatre patients (22 %) présentaient une amélioration de l'ONLS après un traitement à base de rituximab. L'introduction de ce dernier permettait un sevrage en IgIV pour 4 patients soit 22 % dont 2 patients qui étaient dépendants aux IgIV. Notre étude confirme l'intérêt du rituximab dans les neuropathies anti-MAG avec une amélioration comparable à celle de la littérature (30 à 80 %). Le rituximab n'est pas validé dans le traitement de la PIDC en 2021, mais a montré son potentiel au cours des PIDC associées à d'autres pathologies [1]. Notre étude renforce l'intérêt du dépistage d'une hémopathie lymphoïde B dans les situations de PIDC avec atypies ou de neuropathies anti-MAG. Dans ces situations de neuropathies chroniques avec dépendance aux traitements immunomodulateurs, des schémas de traitements du clone B peuvent induire une rémission et chez certains patients, faire obtenir un sevrage en IgIV. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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11. Efficacité comparée du Teriflunomide et du Dimethyl-Fumarate : une étude observationnelle française multicentrique
- Author
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Laplaud, D.-A., Barbin, L., Casey, R., Debouverie, M., Vukusic, S., Labauge, P., Brassat, D., Wiertlewski, S., De Seze, J., Edan, G., Brochet, B., Moreau, T., Berger, E., Clavelou, P., Castelnovo, G., Ciron, J., Pelletier, J., Bourre, B., Lubetzki, C., Al Khedr, A., Vermersch, P., Lebrun-Frenay, C., Defer, G., Tourbah, A., Camdessanche, J.-P., Stankoff, B., Labeyrie, C., Patry, I., Creange, A., Gout, O., Heinzlef, O., Casez, O., Magy, L., Guennoc, A.-M., De Broucker, T., Nifle, C., Dupel-Pottier, C., Leray, E., Rollot, F., and Foucher, Y.
- Published
- 2018
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12. Leuco-encéphalopathie multifocale progressive et anergie lymphocytaire réfractaire au traitement après thérapie d’inhibition du deuxième signal d’activation lymphocytaire (bêlatacept)
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Dekeyser, M., De Goër De Herve, M.G., Hendel-Chavez, H., Labeyrie, C., Adams, D., Adebs-Nasser, G., Gasnault, J., Taoufik, Y., and Durrbach, A.
- Published
- 2017
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13. Synthèse des travaux de la Journée des associations
- Author
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Labeyrie, C. and Service irevues, irevues
- Subjects
[SDV.SA.SF] Life Sciences [q-bio]/Agricultural sciences/Silviculture, forestry - Published
- 2000
14. Efficacité du patisiran après passage du tafamidis au patisiran pour le traitement de l'amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR) avec polyneuropathie.
- Author
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Labeyrie, C., Merkel, M., Sethi, S., Popadic, L., Yang, H., Lin, H., Lainé, A.F., and Adams, D.
- Abstract
L'amylose hATTR, également connue sous le nom d'amylose ATTRv, est une maladie d'évolution rapide provoquée par des mutations du gène de la TTR. Le tafamidis, un stabilisateur de la TTR , a montré qu'il ralentit la progression de la neuropathie dans une étude pivot sur des patients présentant la mutation V30 M et a obtenu une approbation réglementaire dans certains pays, notamment dans l'UE, pour le traitement de l'amylose hATTR avec polyneuropathie de stade 1. Patisiran, un agent thérapeutique ARNi qui cible la production de TTR de type sauvage et mutée, a montré un potentiel pour arrêter ou inverser la progression de polyneuropathie et améliorer la qualité de vie chez un large éventail de patients, et a obtenu une approbation réglementaire pour le traitement de l'amylose hATTR avec polyneuropathie de stade 1 ou 2. Les données réelles décrivant l'évolution clinique des patients atteints d'amylose hATTR avec polyneuropathie qui sont passés du tafamidis au patisiran sont limitées. L'objectif de l'étude est de décrire la justification clinique et l'efficacité du passage du traitement par tafamidis au patisiran chez des patients atteints d'amylose hATTR avec polyneuropathie. Cette étude observationnelle monocentrique dans un centre spécialisé en France a évalué des patients atteints d'amylose hATTR précédemment traités par tafamidis et passés sous patisiran. Les données ont été extraites des dossiers médicaux. Les motifs d'arrêt du tafamidis et les critères d'évaluation de l'efficacité du traitement ont été recueillis, y compris le score PND (PolyNeuropathy Disability, Handicap dû à la polyneuropathie), l'évaluation des difficultés à marcher et le score de déficience neuropathique (NIS). Les événements liés à la sécurité ayant entraîné des hospitalisations non planifiées et des décès ont également été recueillis. Vingt quatre patients évalués (hommes, 67 % ; V30 M, 50 %) ont reçu une moyenne (écart-type) de 30,1 (17,5) mois de traitement par tafamidis. Au cours de la période de traitement par tafamidis, le score NIS moyen (écart-type) a augmenté de 24,9 (17,1) et environ un tiers des patients évalués présentaient un statut de marche « stable depuis la dernière évaluation ». Au cours de la dernière période annuelle de traitement par tafamidis (moyenne, 11,2 mois) et parmi les 16 patients évalués sur le score PND, 31 % ont présenté une aggravation, 69 % n'ont présenté aucun changement et 0 % ont présenté une amélioration. Tous les patients ont invoqué une progression de la maladie neuropathique comme motif du passage du tafamidis au patisiran, tel qu'indiqué par une aggravation des symptômes de neuropathie (n = 21 ; 88 % ; y compris des symptômes sensitifs [ n = 17 ; 81 %], moteurs [ n = 17 ; 81 %], dysautonomiques [ n = 12 ; 57 %]), et/ou par une dégradation des mesures spécifiques à la neuropathie telles que le score PND (n = 11 ; 46 %) et le score NIS (n = 10 ; 42 %). Une progression concomitante de la maladie cardiaque a également été invoquée comme motif de changement chez 3 patients (13 %). Au cours de la première période annuelle de traitement par patisiran (moyenne, 11,7 mois) et parmi 19 patients évalués d'après leur score PND, 16 % ont présenté une aggravation, 74 % n'ont présenté aucun changement et 11 % ont présenté une amélioration. De plus, après le passage au patisiran, la variation du score NIS a diminué (variation moyenne [écart-type] depuis l'instauration du patisiran, 2,4 [12,8]), et les deux tiers des patients évalués avaient un statut de marche « stable depuis la dernière évaluation ». Dans cette étude portant sur des patients atteints d'amylose hATTR qui sont passés du tafamidis au patisiran, il a été observé une stabilisation de la déficience liée à la polyneuropathie chez la plupart des patients dans les 12 mois suivant le traitement par le patisiran. Cependant, l'instauration du traitement par patisiran n'a pas permis aux patients de retrouver le niveau de fonction neurologique observé avant l'instauration du tafamidis. Ces données soulignent l'importance de surveiller la progression de la maladie et d'envisager un passage au patisiran dans les meilleurs délais chez les patients dont la maladie progresse. Un suivi à plus long terme fournira des informations supplémentaires sur les avantages potentiels du patisiran dans cette population de patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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15. CIDP motrice distale avec ralentissements proximaux et hypertrophie des racines de la queue de cheval
- Author
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Stéphant, M., Koutlidis, R., Beaudonnet, G., Labeyrie, C., Adams, D., and Cauquil, C.
- Published
- 2014
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16. L’expérience des ré-éducateurs en centre de référence neuropathies rares : évaluation multidisciplinaire des polyradiculonévrites chroniques
- Author
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Labeyrie, C., Morier, A., Lemoine, C., Cauquil, C., Beaudonnet, G., Bourge, C., and Adams, D.
- Published
- 2014
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17. Coexistence d’une NHHP et d’une autre neuropathie (SLA, PIDC) : à propos de quatre observations et revue de la littérature
- Author
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Labeyrie, C., Debs, R., Maisonobe, T., Viala, K., Salachas, F., Fournier, E., and Lenglet, T.
- Published
- 2013
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18. Sarcoïdoses médullaires mimant une myélopathie cervico-arthrosique : mauvais pronostic après neurochirurgie.
- Author
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Urbain, F., Labeyrie, C., Herbrecht, A., Cauquil, C., Lambotte, O., Goujard, C., Adams, D., and Noel, N.
- Abstract
Introduction Les localisations médullaires de sarcoïdose sont des manifestations peu fréquentes rapportées dans environ 10 % des cas de neurosarcoïdose. Parmi ces cas, la localisation la plus fréquente est cervicale et le diagnostic différentiel avec une myélopathie cervico-arthrosique peut parfois être difficile. Matériels et méthodes Étude rétrospective monocentrique des patients vus dans une collaboration médecine interne/neurologie/neurochirurgie initialement diagnostiqués comme myélopathie cervico-arthrosique et opérés, avec un rétablissement de diagnostic de sarcoïdose médullaire, associés à une revue exhaustive des cas de la littérature dont nous avons décrit les principales caractéristiques épidémiologiques (âge, genre, antécédent de sarcoïdose, délai diagnostique, présentation clinique, morphologique, données du LCR, anatomopathologie, traitement) et leur évolution. Les données sont exprimées en médiane et rang. Résultats Vingt-sept patients ont été inclus (3 du service et 24 de la littérature), 16 hommes et 11 femmes d’âge médian 58 ans [29,74]. Tous avaient une présentation clinique compatible avec une myélopathie cervico-arthrosique dont 11 d’évolution subaiguë (entre 1 et 3 mois) et 14 d’évolution chronique (> 3 mois). L’IRM préopératoire mettait en évidence un hypersignal intramédullaire cervical associée à un rehaussement lors de l’injection de gadolinium focal chez tous les patients. Sept patients présentaient une anomalie vertébrale (arthrose [ n = 5] ; ostéophytes [ n = 1] ; protrusion discale [ n = 1]). Tous les patients ont été opérés (laminectomie [ n = 13] ; laminoplastie [ n = 11] ; discectomie par voie antérieure [ n = 2]). En postopératoire immédiat, 12 patients n’ont pas présenté d’amélioration de leurs symptômes neurologiques, 5 se sont aggravés, 10 se sont améliorés transitoirement mais 9 d’entre eux se sont réaggravés dans un second temps. Le diagnostic d’atteinte médullaire de sarcoïdose selon les critères de Zajicek était : certain ( n = 15/27), probable (10/27) et possible ( n = 2). L’atteinte myélopathique était inaugurale chez 25 patients. Au cours du bilan d’extension ultérieur, les autres atteintes étaient : ganglionnaires ( n = 10, dont 9 médiastinales), pulmonaires ( n = 5), neurologiques ( n = 2), pharynx ( n = 1), glande salivaire ( n = 1) ; 4 patients n’avaient aucune autre localisation. Tous les patients ont reçu une corticothérapie en postopératoire, associée à un autre traitement immunosuppresseur chez 8 patients (méthotrexate [ n = 6], infliximab [ n = 3], cyclophosphamide [ n = 2], azathioprine [ n = 2], hydroxychloroquine [ n = 1], thalidomide [ n = 1]). Après une durée de suivi de 24 mois [16,72], 15 patients se sont stabilisés ou se sont aggravés, 7 se sont améliorés partiellement, et seulement 5 ont guéri sans séquelle neurologique. Discussion Ces patients semblent globalement plus âgés au diagnostic que lors des myélites sarcoïdosiques habituelles, contribuant à la confusion diagnostique. Le risque d’aggravation postopératoire à court ou moyen terme est important (5 patients immédiatement et 9 patients en deux temps) et n’est pas habituellement observé dans les myélopathies cervico-arthrosiques. Le pronostic à long terme est de seulement 5/27 (18,5 %) améliorations sans séquelles. Conclusion Les sarcoïdoses médullaires peuvent mimer une myélopathie compressive. Ces manifestations peu fréquentes peuvent être inaugurales et doivent être reconnues car leur pronostic peut être fortement grevé par la chirurgie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
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19. Profil des polyradiculoneuropathies démyélinisantes non anti-MAG associées aux lymphomes : une étude monocentrique.
- Author
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Noel, N., Cauquil, C., Labeyrie, C., De Menthon, M., Beaudonnet, G., Lazure, T., Adam, C., Chrétien, P., Adams, D., Goujard, C., and Lambotte, O.
- Abstract
Introduction Les neuropathies périphériques (NP) associées aux lymphomes sont une entité exceptionnelle, dont les plus fréquentes sont iatrogènes. Les NP associées aux amyloses, aux cryoglobulinémies et aux auto-anticorps anti-MAG sont des formes bien caractérisées, mais les polyradiculoneuropathies démyélinisantes (PRND) non anti-MAG sont peu décrites. Patients et méthodes Tout patient avec un diagnostic électro-clinique de PRND associé à un syndrome lymphoprolifératif B (SLPB) identifié entre novembre 2013 et novembre 2016 dans une collaboration CRMR neuropathies périphériques/service de médecine interne et immunologie. Recueil des données démographiques, caractéristiques neurologiques (clinique, EMG, biopsie neuromusculaire) et immuno-hématologiques (type et sévérité du SLPB, immunobiologie, BOM) et de la réponse thérapeutique. Résultats Huit patients (5 hommes, 3 femmes), d’âge médian 70 ans (étendue : 53–77) ont été inclus. La PRND était d’installation subaiguë/chronique chez 6 patients et aiguë (< 4 semaines) chez 2 patients. Le SLPB était connu avant le début de la PRND chez un seul patient, l’apparition ( n = 4) ou l’aggravation de la PRND ( n = 3) ayant conduit au diagnostic de SLPB chez les 7 autres. Cliniquement, le tableau neurologique était celui d’une polyradiculonévrite inflammatoire aiguë ou chronique (6 patients) ou d’un profil de type Chronic Ataxic Neuropathy, Ophtalmoplegia, Monoclonal IgM protein, cold Agglutinins and Disialosyl antibodies (CANOMAD, 2 patients). Le type de SLPB était : lymphome lymphoplasmocytaire ( n = 3), B diffus à grandes cellules ( n = 2), lymphocytique ( n = 1), zone marginale ( n = 1), inclassé à petites cellules ( n = 1). Seuls 2 patients présentaient un syndrome tumoral ganglionnaire. Le diagnostic de SLPB était porté chez 8/8 patients par le myélogramme ou la BOM, réalisée devant des cytopénies ( n = 2), des atypies de la présentation neurologique ( n = 3) et/ou la sévérité de la présentation ( n = 4). Au plan immuno-hématologique, un pic monoclonal de faible taux était retrouvé chez 5/8 patients (IgM, n = 4, IgG, n = 1, dont cryoglobulinémie = 0). Une biopsie neuromusculaire était pratiquée chez 6 patients, retrouvant une infiltration endoneuronale chez 2 patients ; aucun ne présentait d’infiltration méningée. Des anticorps antigangliosides ou antineuronaux étaient présents chez 5/8 patients. Aucune maladie auto-immune systémique sous-jacente n’était retrouvée, les anti-SSA étaient négatifs chez tous les patients testés. Deux patients présentaient une anémie hémolytique auto-immune associée au SLPB. Tous les patients ont reçu un traitement de la PRND (IgIV, n = 7 ; échanges plasmatiques, n = 3 ; corticoïdes, n = 3 ; autres immunosuppresseurs, n = 1). L’indication d’un traitement par immunochimiothérapie était l’agressivité du lymphome chez 3 patients (RCHOP + MTX, n = 2, RCHOP, n = 1) et la neuropathie chez 5 patients (RCD, n = 3, Bendamustine-R, n = 1, R seul, n = 1). Au cours d’un suivi médian de 8 mois (étendue : 1–24) après le début du traitement, une amélioration initiale était obtenue chez 4/5 patients où le traitement par immunochimiothérapie était initié dans les 3 mois de l’apparition des symptômes neurologiques, et chez 1 des 3 patients avec une aggravation de leur PRND préexistante révélant le SLPB. Deux patients rechutaient de la PRND concomitamment à la progression du lymphome. Au total, 2 patients décédaient (l’un à M1 par défaillance respiratoire d’origine neurologique, l’autre à M10 d’une progression lymphomateuse). Conclusion Des PRND présentant un caractère atypique de par leur rapidité d’évolution ou l’échappement au traitement initial doivent faire rechercher un lymphome associé. L’analyse médullaire avec phénotypage lymphocytaire est utile au diagnostic du fait d’une présentation rarement ganglionnaire. La PRND est dans ce cas potentiellement sévère, justifiant le recours à une immunochimiothérapie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2017
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20. [Peripheral neuropathies during systemic diseases: Part II (vasculitis)].
- Author
-
Pacoureau L, Urbain F, Venditti L, Beaudonnet G, Cauquil C, Adam C, Goujard C, Lambotte O, Adams D, Labeyrie C, and Noel N
- Subjects
- Humans, Biopsy, Peripheral Nervous System Diseases complications, Peripheral Nervous System Diseases diagnosis, Vasculitis complications, Vasculitis diagnosis, Vasculitis pathology
- Abstract
Primary systemic vasculitides, mainly of the small and medium-sized vessels, are frequently associated with peripheral neuropathies. When the disease is already known, the appearance of a neuropathy should suggest a specific injury, especially when associated with other systemic manifestations. Conversely, when neuropathy is inaugural, close collaboration between neurologists and internists is necessary to reach a diagnosis. A standardized electro-clinical investigation specifying the topography, the evolution and the mechanism of the nerve damage enables the positive diagnosis of the neuropathy. Several elements orient the etiological diagnosis and allow to eliminate the main differential diagnosis: non systemic vasculitic neuropathy. The existence of associated systemic manifestations (glomerular or vascular nephropathy, interstitial lung disease, intra-alveolar hemorrhage, ENT involvement…), biological markers (ANCA, cryoglobulinemia, rheumatoid factor), and invasive examinations allowing histological analysis (neuromuscular biopsy) are all useful tools for., (Copyright © 2023 Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI). Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2023
- Full Text
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21. [Peripheral neuropathies during systemic diseases: Part I (connective tissue diseases and granulomatosis)].
- Author
-
Pacoureau L, Urbain F, Venditti L, Beaudonnet G, Cauquil C, Adam C, Goujard C, Lambotte O, Adams D, Labeyrie C, and Noel N
- Subjects
- Humans, Autoantibodies, Antibodies, Antinuclear, Peripheral Nervous System Diseases diagnosis, Peripheral Nervous System Diseases etiology, Connective Tissue Diseases complications
- Abstract
Systemic diseases (connective disease, granulomatosis) may be associated with peripheral neuropathies. The diagnosis can be complex when the neuropathy is the presenting manifestation of the disease, requiring close collaboration between neurologists and internists. Conversely, when the systemic disease is already known, the main question remaining is its imputability in the neuropathy. Regardless of the situation, the positive diagnosis of neuropathy is based on a systematic and rigorous electro-clinical investigation, specifying the topography, the evolution and the mechanism of the nerve damage. Certain imaging examinations, such as nerve and/or plexus MRI, or other more invasive examinations (skin biopsy, neuromuscular biopsy) enable to specify the topography and the mechanism of the injury. The imputability of the neuropathy in the course of a known systemic disease is based mainly on its electro-clinical pattern, on which the alternatives diagnoses depend. In the case of an inaugural neuropathy, a set of arguments orients the diagnosis, including the underlying terrain (young subject), possible associated systemic manifestations (inflammatory arthralgias, polyadenopathy), results of first-line laboratory tests (lymphopenia, hyper-gammaglobulinemia, hypocomplementemia), autoantibodies (antinuclear, anti-native DNA, anti-SSA/B) and sometimes invasive examinations (neuromuscular biopsy)., (Copyright © 2023 Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI). Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2023
- Full Text
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22. [Autologous hematopoietic stem cell transplantation for chronic inflammatory demyelinating polyneuropathy].
- Author
-
Urbain F, Labeyrie C, Castilla-Llorente C, Cintas P, Puma A, Maubeuge N, Puyade M, and Farge D
- Subjects
- Humans, Immunomodulation, Transplantation, Autologous, Autoimmune Diseases, Hematopoietic Stem Cell Transplantation, Polyradiculoneuropathy, Chronic Inflammatory Demyelinating diagnosis, Polyradiculoneuropathy, Chronic Inflammatory Demyelinating therapy
- Abstract
Chronic inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathy (CIDP) is a dysimmune neuropathy with sensory and/or motor symptoms due to destruction of the myelin sheat secondary to an auto-immune attack. A quarter to a third of patients do not respond to immunomodulatory first line recommended therapies. No second line treatment has shown its effectiveness with a sufficient level of evidence. Autologous hematopoietic stem cell transplantation (AHSCT) is a promising therapy for autoimmune disease, especially for CIDP in recent works. We present in this article an update on the diagnosis of CIDP, its conventional treatments as well as the results of AHSCT in this indication, which was the subject of French recommendations under the aegis of the SFGMTC and neuromuscular disease french faculty (FILNEMUS) as a third line therapy after failure of two first-line and one second-line treatments., (Copyright © 2021 Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI). Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2021
- Full Text
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23. [Cervical spinal sarcoidosis mimicking compressive cervical myelopathy: Poor prognosis after surgery].
- Author
-
Urbain F, Labeyrie C, Herbrecht A, Nasser G, Cauquil C, Adam C, Lambotte O, Goujard C, Adams D, and Noel N
- Subjects
- Adult, Aged, Cervical Vertebrae, Diagnosis, Differential, Disease Progression, Diskectomy adverse effects, Female, Humans, Laminectomy adverse effects, Laminoplasty adverse effects, Male, Middle Aged, Postoperative Complications diagnosis, Postoperative Complications epidemiology, Postoperative Complications etiology, Postoperative Complications therapy, Prognosis, Retrospective Studies, Sarcoidosis epidemiology, Spinal Cord Compression epidemiology, Spinal Cord Compression surgery, Spinal Cord Diseases epidemiology, Treatment Outcome, Sarcoidosis diagnosis, Sarcoidosis surgery, Spinal Cord Compression diagnosis, Spinal Cord Diseases diagnosis, Spinal Cord Diseases surgery
- Abstract
Introduction: Cervical spinal sarcoidosis can mimic compressive cervical myelopathy leading to potentially harmful surgical procedures before the diagnosis can be made., Methods: Retrospective description of 3 patients and review of the literature., Results: Twenty-seven patients (16 men/11 women), median age 58 years [range 29-74] were described. Neurosurgical procedures consisted of laminectomy (n=10), laminoplasty (n=15) and anterior discectomy (n=2). Immediately after surgery, 17 patients (63%) worsened or remained disabled. Among the 10 patients who improved, 9 worsened secondarily. The analysis of preoperative MRI showed T2 hypersignal lesions and contrast enhancement in all patients. Neurological symptoms were inaugural in 25/27 patients, and systemic involvement of the sarcoidosis was found after surgery in 15/27 patients. After surgery, all patients received corticosteroids, along with immunosuppressive therapy in 8 cases/27. After a follow-up of 24 [16-72] months; 13 patients were stabilized or worsened, 7 were partially improved. Three died of other cause. Only 5 recovered without sequelae., Conclusion: In patients with compressive cervical myelopathy, leptomeningeal contrast enhancement, a T2-weighted hypersignal exceeding the compression level on MRI, and the presence of extraneurological symptoms should point to inflammatory disease. These rare manifestations may be the first symptoms of sarcoidosis and should be recognized to avoid harmful surgical procedures and to provide appropriate medical treatment., (Copyright © 2019 Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI). Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2020
- Full Text
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24. [Indication of autologous stem cell transplantation in chronic inflammatory demyelinating polyneuropathy: Guidelines from the Francophone Society of Bone Marrow Transplantation and Cellular Therapy (SFGM-TC)].
- Author
-
Puyade M, Labeyrie C, Badoglio M, Cintas P, Guenounou S, Lansiaux P, Marjanovic Z, Nicolas G, Pomies A, Terriou L, Torregrosa Diaz JM, Baron C, Castilla Llorente C, Yakoub-Agha I, and Farge D
- Subjects
- Hematopoietic Stem Cell Transplantation methods, Humans, Polyradiculoneuropathy, Chronic Inflammatory Demyelinating diagnosis, Polyradiculoneuropathy, Chronic Inflammatory Demyelinating immunology, Transplantation, Autologous, Hematopoietic Stem Cell Mobilization standards, Hematopoietic Stem Cell Transplantation standards, Polyradiculoneuropathy, Chronic Inflammatory Demyelinating therapy, Transplantation Conditioning
- Abstract
Chronic Inflammatory Demyelinating Polyneuropathy (CIDP) is a chronic autoimmune disease involving the peripheral nervous system, characterized by focal and segmental demyelination accounting for neurological deficit. CIDP diagnosis is based on several criteria and requires the presence of specific clinical symptoms and of demyelinating criteria on the electroneuromyogram (ENMG) or of additional supportive criteria (spinal fluid examination with dissociation between albumin level and cellular abnormalities, nervous abnormalities on MRI or other minor abnormalities on ENMG, demyelinating features on nerve biopsy or patient improvement under so-called first-line therapy with immunodulator treatment). After failure of two successive first line immunomodulating drug therapies (corticosteroids, immunomodulating immunoglobulins, or plasma exchange), several options can be considered as second line therapies. The efficacy of autologous hematopoietic cell transplantation (AHCT) has been shown in CIDP patients. The aim of these recommendations established by a working group of experts from the "Société française de greffe de moelle osseuse et thérapie cellulaire (SFGM-TC)", the group "maladies auto-immunes et thérapie cellulaire (MATHEC)" and the "filière de santé maladies rares neuromusculaire (FILNEMUS)" is to specify the eligibility criteria for AHCT in CIPD patients, to describe the mobilization and the conditioning regimen for the AHCT procedure, as well as the patient standardized post-transplant follow-up and the management of neurological treatment throughout the all procedure., (Copyright © 2019 Société Française du Cancer. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2020
- Full Text
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25. [Indications and follow-up for autologous hematopoietic stem cell transplantation in autoimmune and autoinflammatory diseases: Guidelines from the Francophone Society of Bone Marrow Transplantation and Cellular Therapy (SFGM-TC)].
- Author
-
Pugnet G, Castilla-Llorente C, Puyade M, Terriou L, Badoglio M, Deligny C, Guillaume-Jugnot P, Labeyrie C, Benzidia I, Faivre H, Lansiaux P, Marjanovic Z, Bourhis JH, Faucher C, Furst S, Huynh A, Martin T, Vermersch P, Yakoub-Agha I, and Farge D
- Subjects
- Autografts, Autoimmune Diseases of the Nervous System therapy, Follow-Up Studies, France, Hematopoietic Stem Cell Mobilization standards, Hematopoietic Stem Cell Transplantation adverse effects, Hematopoietic Stem Cell Transplantation standards, Humans, Immunosuppressive Agents adverse effects, Lupus Erythematosus, Systemic therapy, Societies, Medical, Transplantation Conditioning standards, Autoimmune Diseases therapy, Crohn Disease therapy, Scleroderma, Systemic therapy
- Abstract
The Francophone Society of Bone Marrow Transplantation and Cellular Therapy (SFGM-TC) organized the 7th allogeneic hematopoietic stem cell transplantation clinical practices harmonization workshop series in September 2017 in Lille, France and updated recommendations for indications and follow-up in autologous hematopoietic stem cell transplantation in autoimmune and autoinflammatory diseases, previously published under the auspices of SFGM-TC., (Copyright © 2017 Société Française du Cancer. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)
- Published
- 2017
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