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La loi de 1990, dite Immigration Act, a sensiblement modifié les conditions d'entrée des étrangers aux Etats-Unis. Par ailleurs , une chronique de la vie politique de 1990 à 1993 montre que, malgré des différences notables et évidentes, les questions relatives à l'immigration commencent à se poser en termes similaires en Europe et aux USA. L'Amérique doit, elle aussi, faire face aux entrées illégales et au travail clandestin ; aux frustrations des classes défavorisées, et en particulier des Noirs, face à la «concurrence» des immigrés sur le marché du travail... C'est dans ce contexte que les émeutes de Los Angeles ont éclaté. Dans le même temps, l'Accord de libre-échange nord-américain annonce à court terme un nouvel afflux de migrants mexicains aux USA. L'affaire Zoe Baird, quant à elle, consacre l'entrée en scène spectaculaire d'une opinion publique qui, jusqu'à présent, était restée absente des débats «techniques» sur l'immigration., Miller Mark J. Chronique américaine : De l'Immigration Act à l'affaire Zoe Baird. In: Hommes et Migrations, n°1162-1163, Février-mars 1993. Fragments d'Amérique. Migrants et minorités aux USA. pp. 8-15.

The new American laws on immigration : heading towards a post cold-war design Mark J. Miller The Immigration Act of l990 will increase legal immigration to the United States by 35 % over the next three years. While retaining the now traditional priority for family reunification criterion in the allocation of immigrant visas, the new law revamped the preference system and accords many more visas on economic grounds than previously. Together with the on-going Free Trade Agreement negotiations with Mexico, the Act appears to signal an important change in U.S. governmental thinking on immigration. Legal immigration is celebrated as an economic blessing and control of unwanted international migration ultimately hinges on fostering development. Hence the new emphasis on foreign policy in immigration control strategy., La nouvelle loi américaine sur l'immigration : vers un modèle d'après-guerre froide ? Mark J. Miller La loi sur l'immigration de 1990 augmentera l'immigration permanente aux États-Unis de 35 % dans les trois ans à venir. Tout en retenant la priorité à l'unification familiale dans l'allocation des visas, la nouvelle législation a modifié sensiblement les critères et octroyera beaucoup plus de visas sur la base des motifs économiques qu'auparavant. Avec le début des négociations sur un accord visant à créer une zone de libres échanges économiques entre le Mexique et les États-Unis, la nouvelle loi semble annoncer une nouvelle ère dans la politique américaine d'immigration. Celle-ci est vue comme un atout économique et, la prévention de l'immigration non voulue nécessite une stratégie qui favorise, le développement dans les zones de forte émigration. Ce nouveau réalisme accentuera le rôle de la politique étrangère dans la politique d'immigration et vice versa., La nueva ley americana sobre la inmigración : hacia un modelo de post-guerra fría ? Mark J. Miller La ley de 1990 sobre la inmigración aumentará en un 35 % la inmigración permanente hacia los Estados Unidos durante los tres próximos años. Aunque mantiene la prioridad a la unificación familiar en lo que a la asignación de visados se reflere, la nueva legislación ha modificado de forma sensible los criterios y va a conceder muchos más visados que antes tomando como base motivos económicos. Con el comienzo de negociaciones sobre un acuerdo con vistas a crear una zona de libres intercambios económicos entre Méjico y los Estados Unidos, la nueva ley parcece anunciar una nueva era en la política americana de la inmigración. Esta está considerada como una baza económica y la prevención de la inmigración indeseada necesita de una estrategia que favorice el desarrollo en las zonas de fuerte emigración. Este nuevo realismo acentuará el papel de la política extranjera en la política dela inmigración y viceversa., Miller Mark J. La nouvelle loi américaine sur l'immigration : vers un modèle d'après-guerre froide ?. In: Revue européenne des migrations internationales, vol. 7, n°3,1991. Autour de l'identité. pp. 31-37.

State capacity to control illegal immigration. Analysis of the American legalization policy (1986-1989) Mark J. MILLER Adoption in the United States of the November 6, 1986 immigration law permitted roughly three million illegal aliens to legalize between 1987 and 1988. A legalization policy, however, risked not being adopted and the policy, drafted as part of a broader reform, actually was comprised of several distinctive programs. Legalization policy is interpreted as one of several determinants of a state's capacity to control illegal migration. As has been the case elsewhere, the US legalization policy seems to suggest only a limited slate capacity to control illegal migration. Yet the limited effect of the legalization policy upon the illegal population in the United States clearly was linked to the circumscribed nature of the policy itself. After analyzing the political-legislalive context which gave rise to this multifaceted but circumscribed legalization policy, the characteristics of the illegal population that applied for legal status are presented. These statistics, which are incomplete and provisional, provide a glimpse into the sociology of illegal migration which, in several respects, confirms what was learned in France as a result of the legalization of 1981-82. However, interpretation of the US legalization statistics, as was the case in France, is hindered by uncertainty over the degree to which they represent the entire illegal population., Capacité étatique à maîtriser l'immigration clandestine. La politique américaine de régularisation: 1986 à 1989 Mark J. MILLER L'adoption de la loi du 6 novembre 1986 aux États-Unis a permis la régularisation d'environ trois millions de clandestins entre 1987 et 1988. Cette politique de régularisation, cependant, a failli ne pas voir le jour et, une fois adoptée comme partie intégrale d'une plus large réforme, cette politique a, en réalité, comporté plusieurs volets distincts. La politique de régularisation peut s'interpréter comme un des déterminants de la capacité étatique à maîtriser l'immigration clandestine. Confirmant ce qui a été observé ailleurs, le cas américain semble suggérer une capacité limitée à réduire la population clandestine par la voie d'une régularisation. Cependant, les effets limités de la politique de régularisation américaine sont clairement liés à la nature circonscrite de la politique elle-même. Après une analyse du contexte politico-législatif qui a produit cette politique multiforme mais circonscrite, les caractéristiques de la population clandestine, qui a demandé à bénéficier de la régularisation, sont présentés. Incomplètes et provisoires, ces statistiques présentent néanmoins une image de l'immigration clandestine qui correspond, à plusieurs égards, à celle offerte par la régularisation française de 1981 à 1982. Cependant, l'interprétation des statistiques de la régularisation américaine est limitée, comme cela a été le cas en France, par l'incertitude quant à leur représentativité de la population clandestine., La capacidad del estado para dominar la inmigración clandestina. La política norteamericana de regularización de 1986 a 1989. Mark J. MILLER. La adopción de la ley del 6 de Noviembre de 1986 en Estados-Unidos, permitió la regularización de aproximadamente tres millones de clandestinos entre 1987 y 1988. Esta política de regularización sin embargo, estuvo a punto de no ver la luz, y una vez adoptada como parte integrante de una reforma más amplia esa política, comportó en realidad distintas facelas. La política de regularización puede interpretarse como un determinante de la capacidad del estado para dominar la inmigración clandestina. El caso norteamericano, confirmando lo que se observo en otras partes, parece sugerir una capacidad limitada de la regularización para reducir la población clandestina. Noobstante, los efectos limitados de la política de regularización norteamericana estan claramente relacionados con el caracter circunscrito de la política misma. Después del análisis del contexto político-legislativo que produjo esa política, multiforme pero circuscrita, se presentan las características de la problación clandestina que pidió beneficiarse de la regularizació. Aunque incompletas y provisionales, esas estadísticas presentan una imagen de la inmigración clandestina que coresponde en muchos puntos a la que fue ofrecida par la regularización francesas de 1981 a 1982. Sin embargo, la interpretación de las estadísticas de la regularización norteamericana, esta limitada, como ocurrió en Francia, por la incertidumbre frente a la representatividad de la población clandestina., Miller Mark J. La politique américaine de régularisation (1986-1989) : résultats et limites. In: Revue européenne des migrations internationales, vol. 6, n°1,1990. L'immigration aux États-Unis. pp. 141-158.

Although the American program to legalize illegal immigrants succeeded in giving legal status to over 3 million foreigners between 1987-88, the experience contributes to understanding of the limitations in a state's ability to control illegal immigration. Some part of the illegal population entitled to legalization failed to apply to 1 of the 110 offices opened for the purpose, but the proportion is debatable because in the US as elsewhere the exact numbers and characteristics of the illegal population are unknown. As elsewhere, political and legislative constraints limited the scope of the program. The duration of the program and the access to it of illegal migrants both might have been increased. The major legalization program began on May 5, 1987. There were 6 specific component programs each with its own terms of eligibility, advantages, expsense, and duration. The principal programs concerned illegal immigrants residing continuously in the US since January 1, 1982, and illegal immigrants working in agriculture. Both groups were expected to pay $185 per applicant to cover expenditures. The program got underway slowly due to financing problems and an unexpected bypassing by most applicants of the voluntary agencies trained to assist them. The relevance of the legalization to family members of applicants residing elsewhere is a serious question. A survey in late 1987 indicated that around 90% of the illegal aliens interviewed were aware of the legalization policy. Lack of information, inability to pay the fee, and erroneous perception of ineligibility were the 3 reasons cited to explain why eligible individuals failed to apply. The obligation of proving continuous presence posed a problem for many and helped explain the large number of last-minute applicants. Data from applications should be a rich source of information on the illegal immigrant population, but to date only a few characteristics have been analyzed in provisional and incomplete form. Some 95.9% of requests for legalization were approved as of May 1989. An estimated 100,000 requests for legalization by agricultural workers were believed to be fraudulent. Over 70% of applicants were Mexican, and over 1/2 of applicants resided in California. 7/8 of all candidates lived in just 5 states: California, Texas, Illinois, New York, and Florida. Candidates in the agriculture program conformed to the stereotype of the illegal immigrant as a young, single male but other applicants were more diverse. Like the majority of industrial democracies adopting a legalization policy in this period, the US had a tradition of legal and permanent immigration. Modern governments appear to have only a limited ability to reduce their illegal populations through legalization policies. The American case clearly illustrates that this capacity may be determinted primarily by the legal and administrative requirements for legalization.

Cells from growth medium had a strong endogenous respiration under aerobic conditions with a respiratory quotient of approximately unity. In M/300 glucose, their oxygen uptake was somewhat greater than the endogenous, but the aerobic carbon dioxide output was approximately twice the oxygen uptake. When such cells were incubated in buffer no change in their respiration in glucose was noted in 2 days, but when incubated in 0.3% acetate the respiratory quotient declined to 1.3–1.5. This decline was evident within six hours of the time the cells were placed in acetate. Glucose (0.1%) also depressed the respiratory quotient. With two other sporulation substrates, sodium pyruvate (0.13%) and lactic acid (0.1%), the effect was not so pronounced, and a fifth, dihydroxyacetone (0.1%), seemed to have little or no effect. Spores developed more rapidly and became more abundant in the acetate than in any of the other compounds. The changes in the respiratory quotient did not show a clear correlation with either the amount or the rapidity of sporulation in the five sporulation substrates. When cells were incubated in acetate or in glucose for a day under anaerobic conditions their respiratory quotient did not decline. Some success was obtained in separating sporulated from non-sporulated cells by centrifuging. No difference was noted in the respiration of sporulated and non-sporulated cells. The respiratory quotient of cells from sporulated cultures returned to values characteristic of growing cells after 2 to 4 hours in growth medium.