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2. Des confusions entre espèces préjudiciables à la gestion durable des essences forestières : l’exemple des acajous d’Afrique (Khaya, Meliaceae)
- Author
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Bouka Dipelet, Ulrich Gaël, Doumenge, Charles, Loumeto, Jean Joël, Jacques, Florence, Gonmadje, Christelle, Mckey, Doyle, Laboratoire de Botanique et Ecologie, Université de Yaoundé I, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Forêts et Sociétés (UPR Forêts et Sociétés), Herbier national, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Bibliothèques du Cirad (Montpellier) et du Muséum national d’histoire naturelle (Paris), Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Congo (SCAC), Fondation internationale pour la science (FIS), programme de bourses du Bassin du Congo du CARN (CBGP-CARN), Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Montpellier (UM)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), and Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])
- Subjects
acajous d’Afrique ,Afrique ,morphologie ,taxonomie ,gestion durable et exploitation ,[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,Khaya ,génétique ,essences forestières ,écologie - Abstract
National audience; Species of the genus Khaya produce some of Africa’s most valuable timber. For two centuries, these species have all been traded as “African mahogany”. On the African continent, four different but morphologically similar species are now recognised: Khaya anthotheca, K. grandifoliola, K. ivorensis and K. senegalensis. The number of taxa included in the genus Khaya has varied over time, and the way these taxa are distinguished has implications for the development of sustainable management strategies for the different species. The aim of the study described in this article was to make sure that these species are distinguished on the basis of up-to-date knowledge on taxonomy, genetics, ecology and chemotaxonomy. Although the data available do not always suffice to clearly distinguish between the four mahogany species on the African continent, they do indicate that K. ivorensis, K. grandifoliola and K. senegalensis are probably distinct species whose taxonomic limits are yet to be clearly defined. It also seems that Khaya nyasica should be distinguished from K. anthotheca. Several chemotypes have been identified in the latter, suggesting that it could in fact cover a more complex group including at least two other taxa whose rank as species or sub-species is yet to be determined. Morphometric, genetic and ecological studies need to be developed to clarify the systemic status and evolutionary history of these different taxa, in order to formulate appropriate recommendations for the sustainable management of African mahoganies.; Les espèces du genre Khaya procurent l’un des bois les plus prisés du continent africain. Elles sont commercialisées sous l’appellation « acajou d’Afrique » depuis environ deux siècles. En Afrique continentale, on reconnaît actuellement quatre espèces morphologiquement proches : Khaya anthotheca, K. grandifoliola, K. ivorensis et K. senegalensis. Le nombre de taxons du genre Khaya a varié au cours du temps et la délimitation de ces taxons n’est pas sans avoir des implications sur les stratégies de conservation et de gestion durable des espèces. L’objectif du travail présenté ici est de s’assurer de la délimitation de ces espèces sur la base d’un bilan des connaissances actuelles en taxonomie, génétique, écologie et chimiotaxonomie. Les données disponibles ne permettent pas toujours de séparer sans ambiguïté les quatre acajous d’Afrique continentale. Elles permettent toutefois d’avancer que K. ivorensis, K. grandifoliola et K. senegalensis seraient des espèces à part entière mais dont les limites taxonomiques doivent encore être précisées. Khaya nyasica serait également une espèce qui devrait être séparée de K. anthotheca. Au sein de cette dernière, plusieurs chémotypes ont été identifiés, ce qui suggère que ce taxon pourrait recouvrir un ensemble plus complexe d’au moins deux autres taxons dont le rang spécifique ou sous-spécifique reste à préciser. Des recherches morphométriques, génétiques et écologiques doivent être développées afin de clarifier le statut systématique et l’histoire évolutive de ces divers taxons, en vue de formuler des recommandations appropriées pour la gestion durable des acajous d’Afrique.
- Published
- 2019
3. Proposition pour la mise en place d'un réseau régional de parcelles permanentes dans les forêts du bassin du Congo : Projet ' Systèmes de surveillance et de MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays du bassin du Congo '
- Author
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Sonké, Bonaventure, Gonmadje, Christelle, Renard, Quentin, Gourlet-Fleury, Sylvie, and Rossi, Vivien
- Subjects
K01 - Foresterie - Considérations générales ,P01 - Conservation de la nature et ressources foncières ,U30 - Méthodes de recherche - Abstract
Dans le cadre des efforts internationaux visant à atténuer le changement climatique, le programme REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, conservation des stocks de carbone forestier, gestion durable des forêts et amélioration des stocks de carbone forestier) de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) vise à fournir des incitations positives aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de leurs activités forestières. En Afrique centrale, où se situe le second massif forestier tropical mondial, les pays de la Comifac (Commission des forêts d'Afrique centrale) veulent résolument s'engager dans le mécanisme Redd+. Pour ce faire, les pays du bassin du Congo ont besoin de développer un système de suivi des forêts fiable et opérationnel capable de mesurer les émissions et absorptions de GES liées au secteur forestier. Selon les lignes directrices du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), la meilleure approche pour estimer les facteurs d'émissions (i.e. la variation des stocks de carbone résultant des processus de dégradation ou de toute autre activité Redd+) consiste à utiliser des données obtenues grâce à des mesures répétées de parcelles d'échantillonnage permanentes, permettant ainsi de mesurer directement les changements de la biomasse forestière par zone et par unité de temps. Cette proposition découle de l'étude réalisée dans le cadre du projet régional MNV/FAO/Comifac (projet " Systèmes de surveillance et de MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays du bassin du Congo) et du protocole d'accord entre la FAO et une équipe d'experts internationaux (deux chercheurs du Cirad-France, un chercheur de l'Irad-Cameroun et un chercheur de l'Université de Yaoundé I) pour étudier la faisabilité de la mise en place d'un réseau régional de parcelles permanentes dans les forêts du bassin du Congo. Suite à cette étude, un atelier régional réunissant les experts de la sous-région a été organisé à Douala (Cameroun) les 10 et 11 juillet 2014. Cette proposition se base sur les recommandations émises dans le cadre de cet atelier régional. Dans un premier temps, le réseau régional permettra, pour chaque type forestier du bassin du Congo, d'obtenir une compréhension détaillée des stocks de carbone dans les cinq réservoirs de carbone identifiés par le Giec. Dans un deuxième temps et grâce à la répétition des mesures, le réseau permettra d'étudier comment les stocks de carbone évoluent dans le temps. Le réseau permettra également de mettre en relation la biomasse des forêts avec le climat local et les propriétés du sol et d'ainsi étudier l'impact potentiel du changement climatique sur l'absorption de carbone par les écosystèmes forestiers. De plus, le réseau régional de parcelles permanentes devra permettre d'alimenter la base de données régionale de l'Ofac (Observatoire des forêts d'Afrique centrale), cellule technique de la Comifac. Après compilation des données brutes en facteurs d'émissions et après validation de ces derniers par le Giec, les pays de la sous-région et en particulier ceux ne disposant pas encore d'un inventaire forestier national (IFN), pourront valoriser les données issues du réseau régional pour la compilation des inventaires des GES liées au secteur forestier et ainsi réaliser des économies d'échelle. La mise en place du réseau régional de parcelles permanentes va nécessiter des activités institutionnelles et techniques ainsi que des formations spécifiques. L'objectif des activités institutionnelles sera de définir les arrangements institutionnels et le cadre juridique pour l'opérationnalisation du réseau régional de parcelles permanentes. Les modalités pratiques de fonctionnement du réseau ainsi que les mécanismes de financements seront également définis pour le maintien du réseau sur le long terme. Le coût des activités institutionnelles, pour
- Published
- 2014
4. Analyse phytogéographique du Massif de Ngovayang (Cameroun)
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Gonmadje, Christelle, Doumenge, Charles, and Bonaventure, Sonké
- Subjects
F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie - Abstract
Le présent travail constitue une première analyse phytogéographique des données issues de sept parcelles permanentes de 1 ha mises en place dans le massif de Ngovayang, au Sud du Cameroun. Ce massif forestier est caractérisé par l'importance des Leguminosae-Caesalpinioideae, tant en nombre d'espèces qu'en nombre d'individus ou en surface terrière. Les autres familles les plus diversifiées sont les Euphorbiaceae, les Ebenaceae et les Rubiaceae, voire les Olacaceae et les Burseraceae. Ces familles, notamment les Olacaceae et les Burseraceae caractérisent les vieilles forêts denses humides, en particulier celle de la façade atlantique de la région floristique de Basse Guinée. Le massif de Ngovayang fait partie des sites les plus riches et les plus diversifiés en Afrique Centrale avec 111± 9 espèces à l'hectare. L'analyse phytogéographique a porté sur 242 taxons déterminés au niveau de l'espèce. La forte proportion d'espèces guinéocongolaises (76%) et la très faible proportion d'espèces à large répartition (moins de 2%) permettent de souligner que le peuplement des arbres est caractéristique du Centre d'Endémisme guinéocongolais et n'a subi que peu d'intrusion de la part des flores banales. Les espèces guinéennes inférieures et centro guinéocongolaises constituent près de 50% de la flore, avec une légère dominance des premières. Une grande affinité floristique existe entre Ngovayang et les petits sommetsqui bordent la côté atlantique (Monts de Cristal, Monte Mitra) ainsi qu'avec la région de Takamanda, située à l'Est de la ligne volcanique camerounaise. L'affinité floristique entre ces sites est importante au niveau des familles mais plus ténue lorsque l'on compare les compositions spécifiques, suggérant que chacun de ces sites a pu évoluer en relatif isolement. Ces résultats confirment que ces petits massifs montagneux, riches en Leguminosae-Caesalpinioideae, ont pu constituer des refuges forestiers au cours des temps géologiques passés. (Texte intégral)
- Published
- 2010
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