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Ce que j’appelle la première vague du catholicisme de gauche (des années 1930 aux années 1950) est surtout marqué par une hégémonie francophone. À travers la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC), le Mouvement populaire des familles ou encore les prêtres-ouvriers, des années 1930 aux années 1950, même jusqu’aux années 1960, les théologiens et les mouvements apostoliques français et belges occupent le devant de la scène.

On sait que le concile Vatican II (1962-1965) a profondément modifié la direction dans laquelle le catholicisme évoluait, peut-être dans des proportions comparables au concile de Trente (1545-1563). L’esprit de Vatican II est, bien entendu, très étroitement lié à ce qui s’est passé pendant les quatre années des sessions conciliaires, mais il est devenu assez vite beaucoup plus que cela : une sorte de libre interprétation de ce que le concile avait proposé dans des termes parfois contradictoires. Cela tient notamment à ce que, à bien des égards, l’esprit de Vatican II est aussi le produit d’un demi-siècle de développement d’un catholicisme qu’on a dit ou qui s’est dit de gauche, et qui n’a cessé de se modifier alors que, traditionnellement, la majorité des fidèles accordait ses préférences à des formations politiques de droite.

On sait que le concile Vatican II (1962-1965) a profondément modifié la direction dans laquelle le catholicisme évoluait, peut-être dans des proportions comparables au concile de Trente (1545-1563). L’esprit de Vatican II est, bien entendu, très étroitement lié à ce qui s’est passé pendant les quatre années des sessions conciliaires, mais il est devenu assez vite beaucoup plus que cela : une sorte de libre interprétation de ce que le concile avait proposé dans des termes parfois contradictoires. Cela tient notamment à ce que, à bien des égards, l’esprit de Vatican II est aussi le produit d’un demi-siècle de développement d’un catholicisme qu’on a dit ou qui s’est dit de gauche, et qui n’a cessé de se modifier alors que, traditionnellement, la majorité des fidèles accordait ses préférences à des formations politiques de droite. [Premier paragraphe]

Textes issus d'un congrès qui s'est tenu au : Bellagio Center (Rockefeller Foundation), lac de Côme, Italie, en octobre 2000.; International audience; Transnational Moments of Change offers a broad introduction to the methodology and practice of transnational history. To demonstrate the value of this approach, the work focuses on Europe since World War II, a period whose study particularly benefits from a transnational vantage point. Twelve distinguished contributors from around the globe offer a range of transnational approaches to three continent-wide moments of change. The work begins with a look at the close of World War Two, when liberation from Nazi occupation offered the opportunity for social and political experiment. Next, essays explore the late 1960s as generational change and political dissatisfaction rocked urban centers from Paris to Prague. Finally, the book turns to the fall of communism, a moment of revolutionary change that not only spread rapidly from country to country, but even affected and interacted with protest movements in Western Europe and elsewhere. Together, the essays provide both a new perspective on postwar Europe and a range of models for the historian interested in using the transnational approach.