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Le premier objectif est d’examiner si le math self concept et les émotions anticipées envers les mathématiques sont liés aux habiletés numériques chez des élèves de 4-5 ans. Le second objectif est de confirmer que leur capacité de mémoire de travail est associée à leurs habiletés numériques. Les résultats montrent des corrélations positives entre : 1. le math self-concept émotionnel et les émotions (peur et joie), 2. le math self-concept cognitif et la joie, 3. les émotions anticipées de peur envers les mathématiques et les habiletés numériques, 4. la capacité de mémoire de travail et les habiletés numériques. Enfin, une médiation partielle de la capacité de mémoire de travail entre les émotions anticipées de peur et les habiletés numériques est montrée.

Plusieurs recherches ont mis en évidence les liens entre les interactions qui prennent place dans les petits groupes et l'apprentissage. Il ressort de ces travaux que les échanges d'informations et de ressources favoriseraient le traitement cognitif. Premièrement, résumer des informations oralement serait un moyen efficace d'organiser et d'élaborer les informations et de les retenir. Deuxièmement, enseigner ses connaissances à quelqu'un d'autre serait un moyen puissant pour améliorer la compréhension de ces informations. Le discours se construirait dans l'interaction ; devoir expliquer à un autre étudiant permettrait de construire une signification commune de la situation (co-construction) et favoriserait un enrichissement mutuel. De plus, dans une perspective sociocognitive, les discussions et les conflits stimuleraient la curiosité et la motivation pour apprendre et favoriseraient le travail cognitif. La coordination des points de vue et l'influence mutuelle permettraient une meilleure compréhension. Ces travaux permettent de mettre en lumière des interactions spécifiques et des dynamiques interactives qui ont des conséquences positives pour l'apprentissage. Cependant ils soulignent l'importance de prendre en compte le contexte dans lequel s'insèrent les relations. La manière dont les relations sont gérées peut entraver les aspects potentiellement bénéfiques de ces interactions.