18 results on '"Gayte, Marie"'
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2. Quand les cardinaux font de la politique : les relations entre les cardinaux américains et Washington pendant les présidences de Ronald Reagan et George H. W. Bush (1981-1993)
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Gayte, Marie
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Religion ,History ,HIS020000 ,curie romaine ,politique et diplomatie ,HBJD ,église catholique - Abstract
De par les spécificités de l’Église catholique aux États-Unis, les cardinaux américains occupent depuis toujours une place singulière sur la scène politique de leur pays, faisant office d’interlocuteurs entre Rome et Washington. De patriotes ardents, ils deviennent dans les années 1970, à l’instar de la hiérarchie dont ils font partie, beaucoup plus critiques à l’égard de leur gouvernement. Cet article a pour but d’étudier le rôle joué par les cardinaux américains dans les stratégies déployées par les présidents Reagan et Bush père dans les années 1980 pour neutraliser cette opposition, tout en cherchant à définir la nature du pouvoir que ces cardinaux peuvent exercer dans l’arène politique.
- Published
- 2022
3. Les cardinaux entre Cour et Curie
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Canino Zanoletty, Miguel, Cárcel Ortí, Vicente, Cârja, Ion, Castelli, Francesco, Ciampani, Andrea, Coco, Giovanni, Cozzo, Paolo, Della Sudda, Magali, Doria, Piero, Gayte, Marie, Jankowiak, François, Levant, Marie, Levillain, Philippe, Le Moigne, Frédéric, Mario Dieguez, Alejandro, Merlotti, Andrea, Pelletier, Gérard, Pettinaroli, Laura, Prudhomme, Claude, Regoli, Roberto, Routhier, Gilles, Sibre, Olivier, Sorrel, Christian, Ticchi, Jean-Marc, Valente, Massimiliano, Valvo, Paolo, Virot, Audrey, Weiser, François, Jankowiak, François, and Pettinaroli, Laura
- Subjects
Religion ,History ,HIS020000 ,curie romaine ,politique et diplomatie ,HBJD ,église catholique - Abstract
Les cardinaux sont connus du grand public comme des figures prestigieuses des Églises et des sociétés locales. Ils suscitent aussi l’intérêt des médias internationaux par leur rôle, majeur mais toujours mystérieux, dans l’élection du pape. Pourtant, la nature de leur charge et la réalité de leurs fonctions demeurent largement dans l’ombre. Les membres du Sacré Collège composent une élite qui ne ressemble à aucune autre : aristocratique au sens du choix des « meilleurs », et cependant non héréditaire, à fort ancrage local mais aussi très internationalisée, placée à partir des Lumières et de la Révolution face au défi de s’adapter à la modernité. Cet ouvrage est centré sur les aspects spécifiquement romains de l’activité multiforme des « porporati ». Ceux-ci sont saisis à la fois en tant que corps constitué, sede plena (consistoire) et sede vacante (conclave), qu’individuellement, comme responsables de dicastères de la Curie, acteurs majeurs de la diplomatie vaticane, mais aussi protecteurs de congrégations religieuses, dignitaires de la Cour pontificale et détenteurs d’un « titre » cardinalice symbolisant leur ancrage dans la Ville. Les vingt-cinq contributions réunies dans ce volume, accompagnées d’une bibliographie et de plusieurs index, sont le fruit d’un programme de recherches interdisciplinaires qui a rassemblé une équipe internationale d’historiens et d’historiens du droit, et qui a été conduit par l’École française de Rome, l’Institut catholique de Paris et l’Université Paris-Sud.
- Published
- 2022
4. Les États-Unis et le Vatican dans les années 1980: Au-delà de la « sainte alliance »
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Gayte, Marie
- Published
- 2011
5. Autorité de Washington, autorité de Rome ? Les remises en cause conservatrices du magistère catholique sur la guerre aux États-Unis
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Gayte, Marie
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Religion ,History ,REL033000 ,HRAX ,autorité ,histoire religieuse ,communauté - Abstract
Les États-Unis, les catholiques et la modernité La notion de modernité est étroitement liée à la pensée des Lumières. Bien qu’associés à un héritage protestant puritain, les institutions et la culture des États-Unis portent aussi la marque des Lumières, qui ont consacré la centralité de l’être humain en lieu et place de celle du divin, ainsi qu’un certain nombre de valeurs telles que la liberté individuelle ; celle-ci s’est appliquée, dès l’adoption de la Constitution de 1787 et surtout de la...
- Published
- 2022
6. Faire autorité
- Author
-
Assan, Valérie, Avon, Dominique, Baslez, Marie-Françoise, Bousseyroux, Pascal, Carnac, Romain, Chelini-Pont, Blandine, Déroche, Vincent, Dimanopoulou-Cohen, Pandora, Gaddi, Valentina, Gayte, Marie, Goossaert, Vincent, Lee, Hyunjoo, Planzi, Lorenzo, Santagata, Alessandro, Schmitz, Benoît, Scholl, Sarah, Seniguer, Haoues, Sibre, Olivier, and Avon, Dominique
- Subjects
Religion ,History ,REL033000 ,HRAX ,autorité ,histoire religieuse ,communauté - Abstract
La « modernité » peut être définie comme l’expression collective de la remise en question d’une représentation holistique de l’être en société centrée autour de Dieu. Les autorités religieuses résistèrent à cette tentative d’émancipation dans les champs de l’économie, de la politique, de la justice et de la culture (donc des sciences), susceptible de déboucher sur d’autres formes de subordination. Les magistères qui relevaient du christianisme et, dans une moindre mesure, du judaïsme, furent les premiers concernés. Leurs divisions favorisèrent un processus de sécularisation non linéaire, qui fut partiellement accepté, moyennant des réserves dans le champ éthique notamment. Du fait de la première mondialisation, que fut la colonisation européenne, les autorités religieuses non chrétiennes furent également touchées par cette problématique, augmentée de celle de la lutte contre le monde « occidental » et « libéral ». Et, à partir des années 1960, c’est du sein même de cette « modernité » que furent aiguisées de nouvelles armes contre elle. L’intérêt de cet ouvrage est double. En inscrivant le propos dans la longue durée, il permet de poser des jalons de la construction des autorités religieuses, de leur remise en question puis des formes d’adaptation aux situations nouvelles. En offrant des possibilités de mise en regard avec, par exemple, le sunnisme et le confucianisme, il ouvre la voie d’un comparatisme fécond, qui existe en anthropologie mais qui reste encore trop rare en histoire.
- Published
- 2022
7. Complot contre les évêques? La réaction de Washington et du Saint-Siège à « The Challenge of Peace: God's Promise and Our Response » (1981-1983)
- Author
-
Gayte, Marie
- Published
- 2010
8. Les religieuses américaines à l’index ?
- Author
-
Gayte, Marie
- Subjects
Religion ,féminisme ,Social Issues ,femme ,JFSJ ,engagement ,SOC032000 - Abstract
Les religieuses catholiques jouent depuis toujours un rôle essentiel dans le fonctionnement d’un grand nombre d’institutions sociales aux États-Unis tels que les écoles, les hôpitaux et les centres d’aide sociale. De plus, leur engagement fort à mettre en œuvre les enseignements du concile Vatican II les ont conduites à intensifier leurs missions auprès des plus faibles de la société, et ce malgré un effondrement de leurs effectifs. C’est sans doute une des raisons pour lesquels la condamnati...
- Published
- 2021
9. La politique chrétienne aux Etats-Unis de Donald Trump à Joe Biden. De l'ultra-polarisation au reflux du God gap ? pp. 85-108
- Author
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Chelini-Pont, Blandine, Gayte, Marie, Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut des Amériques (IDA), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Babel - EA 2649 (BABEL), and Université de Toulon (UTLN)
- Subjects
partis politiques- vote- Religions- Etats-Unis ,Political parties. US. Religions. Vote ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience; Donald Trump’s success with Christian voters in the 2016 election took many commentators by surprise. Trump’s personality and his irreligiosity appeared to put him at odds with this constituency, leading many to predict that he would fail to win them over. Yet, observant white evangelicals and Catholics voted overwhelmingly for the New York-based outsider. Their resentment vis-à-vis the advances of the LGBT cause, as well as a sense that the Obama administration in its second term had conducted a policy hostile to Christians, gave Trump the opportunity to lead a revanchist campaign centered around the promise of restoring America to its Christian roots. In doing so, Donald Trump laid the ground for a “Christianist” policy that only grew stronger during his presidency. However, the constituency of observant white Christians started to break up and some of them chose Joe Biden in the 2020 election. Comparing the results of the 2016 and 2020 elections reveals a decline in polarization, which might signal a narrowing of the God gap.; Le succès de Donald Trump auprès de l'électorat chrétien aux élections présidentielles de 2016 a surpris les commentateurs. Certes, en tant que candidat gagnant des primaires républicaines, il était prévisible qu'il bénéficie des effets du God gap, ce fossé creusé depuis la fin des années 1970 entre les chrétiens pratiquants, plutôt blancs et conservateurs, et les autres Américains, dans ce que les analystes ont appelé la guerre culturelle américaine. Pourtant, le personnage et l'irréligiosité de Donald Trump paraissaient à ce point aux antipodes d'un tel électorat, attaché au conformisme religieux de ses candidats, que beaucoup doutaient de son succès et les sondages prévoyaient une marge importante de rejet à son endroit. L'inverse s'est finalement produit. L'électorat blanc, évangélique et catholique, s'identifiant comme pratiquant, a littéralement plébiscité l'outsider new-yorkais. Son fort ressentiment envers les avancées de la cause gay et envers l'impression d'une politique anti-chrétienne pendant le second mandat Obama a donné à Donald Trump une opportunité maximale pour développer tout un argumentaire revanchard de restauration chrétienne. Ce faisant Donald Trump a posé les bases d'une politique chrétienne conservatrice (et populiste) qui s'est consolidée pendant sa mandature et qui peut être considérée comme un ultime développement du God gap. Cependant, l'alliance entre Trump et les chrétiens conservateurs n'a pas tenu plus longtemps que sa mandature. L'électorat blanc pratiquant s'est en partie fracturé et déporté vers la personne et les propositions de Joe Biden dans la campagne présidentielle suivante. Si l'on compare les résultats de 2016 à ceux des élections présidentielles de 2020, une forme de dépolarisation et de redistribution semble se dessiner, qui pourrait signaler un reflux du God gap.
- Published
- 2021
10. GOD GAP/ RACE GAP : LES TENSIONS CONTEMPORAINES DE LA LOGIQUE PARTISANE AUX ETATS-UNIS
- Author
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CHELINI-PONT, Blandine, Gayte, Marie, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Institut des Amériques (IDA), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Laboratoire Babel - EA 2649 (BABEL), Université de Toulon (UTLN), CHELINI-PONT, Blandine, École Pratique des Hautes Études (EPHE), and Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
[SHS.DROIT]Humanities and Social Sciences/Law ,[SHS.DROIT] Humanities and Social Sciences/Law ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.RELIG] Humanities and Social Sciences/Religions ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Published
- 2019
11. La parole digitale du Pape François face à sa contestation américaine
- Author
-
Chelini-Pont, Blandine, Gayte, Marie, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Laboratoire Babel - EA 2649 (BABEL), Université de Toulon (UTLN), and LID2MS
- Subjects
ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Abstract
International audience
- Published
- 2019
12. La parole digitale du Pape François face à sa contestation américaine - https://sites.google.com/view/relinum/videos-relinum/videos-colloque-2019
- Author
-
CHELINI-PONT, Blandine, Gayte, Marie, CHELINI-PONT, Blandine, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Laboratoire Babel - EA 2649 (BABEL), Université de Toulon (UTLN), and LID2MS
- Subjects
[SHS.RELIG] Humanities and Social Sciences/Religions ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Abstract
International audience
- Published
- 2019
13. Vote et Religion dans les élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis : la fin d'une époque ?
- Author
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Chelini-Pont, Blandine, Gayte, Marie, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Institut des Amériques (IDA), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), and Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
- Subjects
Etats-Unis ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Abstract
International audience; Cette recherche collective, entreprise en 2016 sous l'égide du laboratoire LID2MS d'Aix-Marseille Université et du laboratoire BABEL de l'Université de Toulon a été imaginée − comme beaucoup d'autres dans l'univers des américanistes − en prévision des élections présidentielles aux Etats-Unis, aux dimensions planétaires. L'objet en était somme toute assez simple : pouvait-on questionner l'absence apparente et inhabituelle du facteur religieux dans les débats médiatiques et les choix déclarés des électeurs américains vis-à-vis de leur futur(e) président(e) ? Pouvait-on vérifier que le vote par affiliation religieuse et par degré d'engagement croyant avait cessé d'être un facteur significatif des résultats électoraux ? Pouvait-on affirmer que la victoire de Donald Trump ou d'Hillary Clinton aurait peu à voir avec le religious gap, devenu classique, entre droite et gauche, parce que ledit fossé n'aurait pu se manifester les concernant, étant donnés l'extrême « atypisme » de la personnalité de Trump ou le fait que le candidat démocrate était une candidate ? Nos échanges et analyses en amont des élections furent très dubitatifs sur cet effacement. Malgré un faible écho dans les médias américains de la traditionnelle question religieuse, faisant dire à certains commentateurs qu'elle avait cédé le pas dans la campagne devant d'autres questions autrement plus urgentes, il était douteux pour notre petite équipe que la corrélation, systématiquement prouvée dans les élections précédentes, entre vote partisan et appartenance religieuse, allait disparaître pour celles-ci. Il était par ailleurs facilement envisageable de pronostiquer une majorité écrasante de votes évangéliques ou mormons en faveur du vainqueur des primaires républicaines, comme celle du vote des minorités ethno-religieuses pour la candidate démocrate... Cependant des inconnues demeuraient : comment allaient voter les protestants mainline et les catholiques, modérément républicains depuis une trentaine d'années et capables de fluctuer largement dans leur choix partisan, selon leur « identité » socioraciale, leur niveau de sécularisation, leur tempérament plus ou moins « moral » ou « solidaire » et leur sensibilité à la personnalité des candidats ? Est-ce que la tendance lourde, de rassemblement à droite des électeurs chrétiens encore majoritaires, allait se vérifier à nouveau ou se déliter quelque peu ? Est-ce que au contraire les gains enregistrés par Barack Obama dans les présidentielles précédentes auprès des pratiquants pouvaient se maintenir en faveur d'Hillary Clinton, malgré la mauvaise image de cette candidate, les dégâts du contraceptive mandate, la position démocrate de principe sur la liberté d'avortement et le mariage ouvert aux couples homosexuels ?
- Published
- 2018
14. Vote et Religion dans les élections présidentielles de 2016 : la fin d'une époque ?
- Author
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CHELINI-PONT, Blandine, Gayte, Marie, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Institut des Amériques (IDA), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, CHELINI-PONT, Blandine, and Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Etats-Unis ,[SHS.RELIG] Humanities and Social Sciences/Religions ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Abstract
International audience; Cette recherche collective, entreprise en 2016 sous l'égide du laboratoire LID2MS d'Aix-Marseille Université et du laboratoire BABEL de l'Université de Toulon a été imaginée − comme beaucoup d'autres dans l'univers des américanistes − en prévision des élections présidentielles aux Etats-Unis, aux dimensions planétaires. L'objet en était somme toute assez simple : pouvait-on questionner l'absence apparente et inhabituelle du facteur religieux dans les débats médiatiques et les choix déclarés des électeurs américains vis-à-vis de leur futur(e) président(e) ? Pouvait-on vérifier que le vote par affiliation religieuse et par degré d'engagement croyant avait cessé d'être un facteur significatif des résultats électoraux ? Pouvait-on affirmer que la victoire de Donald Trump ou d'Hillary Clinton aurait peu à voir avec le religious gap, devenu classique, entre droite et gauche, parce que ledit fossé n'aurait pu se manifester les concernant, étant donnés l'extrême « atypisme » de la personnalité de Trump ou le fait que le candidat démocrate était une candidate ? Nos échanges et analyses en amont des élections furent très dubitatifs sur cet effacement. Malgré un faible écho dans les médias américains de la traditionnelle question religieuse, faisant dire à certains commentateurs qu'elle avait cédé le pas dans la campagne devant d'autres questions autrement plus urgentes, il était douteux pour notre petite équipe que la corrélation, systématiquement prouvée dans les élections précédentes, entre vote partisan et appartenance religieuse, allait disparaître pour celles-ci. Il était par ailleurs facilement envisageable de pronostiquer une majorité écrasante de votes évangéliques ou mormons en faveur du vainqueur des primaires républicaines, comme celle du vote des minorités ethno-religieuses pour la candidate démocrate... Cependant des inconnues demeuraient : comment allaient voter les protestants mainline et les catholiques, modérément républicains depuis une trentaine d'années et capables de fluctuer largement dans leur choix partisan, selon leur « identité » socioraciale, leur niveau de sécularisation, leur tempérament plus ou moins « moral » ou « solidaire » et leur sensibilité à la personnalité des candidats ? Est-ce que la tendance lourde, de rassemblement à droite des électeurs chrétiens encore majoritaires, allait se vérifier à nouveau ou se déliter quelque peu ? Est-ce que au contraire les gains enregistrés par Barack Obama dans les présidentielles précédentes auprès des pratiquants pouvaient se maintenir en faveur d'Hillary Clinton, malgré la mauvaise image de cette candidate, les dégâts du contraceptive mandate, la position démocrate de principe sur la liberté d'avortement et le mariage ouvert aux couples homosexuels ?
- Published
- 2018
15. RELIGIONS ET ELECTIONS PRESIDENTIELLES AUX ETATS-UNIS EN 2016
- Author
-
CHELINI-PONT, Blandine, Gayte, Marie, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Interdisciplinaire Droit des Médias et Mutations Sociales (LID2MS), Aix Marseille Université (AMU), Institut des Amériques (IDA), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Presses universitaires de Toulon, and Gilles LEYDIER
- Subjects
[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.RELIG]Humanities and Social Sciences/Religions - Abstract
International audience; Blandine CHELINI-PONT et Marie GAYTEAvant-ProposMokhtar BEN BARKA (Université de Valenciennes) Donald Trump et le vote évangélique Marie GAYTE (Université de Toulon) Les évêques catholiques et les élections présidentielles : entre discrétion et mobilisationBlandine CHELINI-PONT (Aix-Marseille Université) Prospective sur la croissance des "sans-religion" aux Etats-UnisLaura HOBSON FAURE (Université Sorbonne-Nouvelle) The Jewish Vote in American Presidential ElectionsDominique CADINOT (Aix-Marseille Université) Présidentielles américaines : quelle est la réalité du vote musulman? Carter CHARLES (Université Bordeaux Montaigne) Interreligious Political Strategies, "Culture Wars" and the 2016 US Presidential Election
- Published
- 2018
16. LA DROITE CATHOLIQUE AUX ÉTATS-UNIS. DE LA GUERRE FROIDE AUX ANNÉES 2000 Blandine Chelini-Pont
- Author
-
Gayte, Marie
- Published
- 2014
17. The United States and the Vatican : Analyzing a Rapprochement (1981-1989)
- Author
-
Gayte, Marie, CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, and Serge Ricard
- Subjects
Vatican ,Cold War ,Guerre froide ,Etats-Unis ,Diplomatie ,United States ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,Diplomacy - Abstract
On January 10, 1984, the United States and the Holy See announced the establishment of diplomatic relations. The decision was made in a context of revived tensions between the United States and the Soviet Union after the détente of the 1970s. At first sight there seems to have been a perfect ideological convergence between President Ronald Reagan and Pope John Paul II, as both were famous for their vocal anticommunism. The rapprochement witnessed in the 1980s has led some to posit the existence of an alliance between Rome and Washington, the aim of which was to hasten the collapse of Marxist regimes. Yet, a closer analysis of Vatican-American relations during that period contradicts such an interpretation, as the Vatican did not by any means endorse all of Reagan’s Cold War-related policies. This led to efforts on the part of Washington to convince the Holy See of the legitimacy of its foreign policy options. Arms reduction, Strategic Def! ense Initiative, Central America, and Poland were some of the topics brought up by Washington in order to secure Vatican approval, or at the very least to prevent a condemnation, even an implicit one, of US policies. Sometimes, the Holy See did act in a manner construed as favorable to US interests. However, this was always in keeping with its own interests, which were not solely Cold War-related, and which the Vatican always pursued, whether they tallied with those of the United States or not.; Le 10 janvier 1984, les Etats-Unis et le Saint-Siège annoncent l’établissement de relations diplomatiques. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les Etats-Unis et l’Union soviétique après la détente qui avait caractérisé les années 1970. L’accord idéologique semble parfait entre Ronald Reagan et Jean-Paul II, tous les deux connus pour leur anticommunisme farouche. Le rapprochement constaté dans les années 1980 a conduit certains à évoquer l’existence d’une alliance entre Rome et Washington ayant visé à précipiter la chute des régimes marxistes. Pourtant, une analyse plus poussée de leurs relations pendant cette période tend à infirmer cette lecture. Le Vatican ne va pas toujours approuver les politiques de déstabilisation des régimes marxistes menées par l’Administration Reagan, contrairement aux attentes de cette dernière. Washington, pris au dépourvu, va consentir des efforts importants pour convaincre Rome du bien fondé de sa politique étrangère. Négociations de désarmement, Initiative de défense stratégique, Amérique centrale et Pologne seront autant de sujets abordés pour essayer d’emporter l’adhésion du Saint-Siège, ou tout du moins pour éviter une condamnation, ne serait-ce qu’implicite, de sa politique. Parfois, le Saint-Siège va agir dans un sens favorable aux intérêts américains, mais quelle que soit l’effet de ses prises de position sur Washington, ces dernières s’expliquent par le fait que le Saint-Siège a agi selon des intérêts qui ne sont pas tous liés à la lutte contre le communisme.
- Published
- 2010
18. Les États-Unis et le Vatican : analyse d'un rapprochement (1981-1989)
- Author
-
Gayte, Marie, CREW - Center for Research on the English-speaking World - EA 4399 (CREW), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, and Serge Ricard
- Subjects
Vatican ,Cold War ,Guerre froide ,Etats-Unis ,Diplomatie ,United States ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,Diplomacy - Abstract
On January 10, 1984, the United States and the Holy See announced the establishment of diplomatic relations. The decision was made in a context of revived tensions between the United States and the Soviet Union after the détente of the 1970s. At first sight there seems to have been a perfect ideological convergence between President Ronald Reagan and Pope John Paul II, as both were famous for their vocal anticommunism. The rapprochement witnessed in the 1980s has led some to posit the existence of an alliance between Rome and Washington, the aim of which was to hasten the collapse of Marxist regimes. Yet, a closer analysis of Vatican-American relations during that period contradicts such an interpretation, as the Vatican did not by any means endorse all of Reagan’s Cold War-related policies. This led to efforts on the part of Washington to convince the Holy See of the legitimacy of its foreign policy options. Arms reduction, Strategic Def! ense Initiative, Central America, and Poland were some of the topics brought up by Washington in order to secure Vatican approval, or at the very least to prevent a condemnation, even an implicit one, of US policies. Sometimes, the Holy See did act in a manner construed as favorable to US interests. However, this was always in keeping with its own interests, which were not solely Cold War-related, and which the Vatican always pursued, whether they tallied with those of the United States or not.; Le 10 janvier 1984, les Etats-Unis et le Saint-Siège annoncent l’établissement de relations diplomatiques. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les Etats-Unis et l’Union soviétique après la détente qui avait caractérisé les années 1970. L’accord idéologique semble parfait entre Ronald Reagan et Jean-Paul II, tous les deux connus pour leur anticommunisme farouche. Le rapprochement constaté dans les années 1980 a conduit certains à évoquer l’existence d’une alliance entre Rome et Washington ayant visé à précipiter la chute des régimes marxistes. Pourtant, une analyse plus poussée de leurs relations pendant cette période tend à infirmer cette lecture. Le Vatican ne va pas toujours approuver les politiques de déstabilisation des régimes marxistes menées par l’Administration Reagan, contrairement aux attentes de cette dernière. Washington, pris au dépourvu, va consentir des efforts importants pour convaincre Rome du bien fondé de sa politique étrangère. Négociations de désarmement, Initiative de défense stratégique, Amérique centrale et Pologne seront autant de sujets abordés pour essayer d’emporter l’adhésion du Saint-Siège, ou tout du moins pour éviter une condamnation, ne serait-ce qu’implicite, de sa politique. Parfois, le Saint-Siège va agir dans un sens favorable aux intérêts américains, mais quelle que soit l’effet de ses prises de position sur Washington, ces dernières s’expliquent par le fait que le Saint-Siège a agi selon des intérêts qui ne sont pas tous liés à la lutte contre le communisme.
- Published
- 2010
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