Hattenschwiler, Stephan, Barantal, Sandra, Ganault, Pierre, Gillespie, Lauren, Coq, Sylvain, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Montpellier (UM)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]), Université de Montpellier (UM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL), Institut de Recherche pour le Développement (IRD [Nouvelle-Calédonie]), Écotron Européen de Montpellier, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-École pratique des hautes études (EPHE)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Université Paul Valéry (Montpellier 3), Écotron Européen de Montpellier - UPS 3248, and Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École pratique des hautes études (EPHE)-Université de Montpellier (UM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3)
Ce numéro est constitué d’articles issus du colloque «De la connaissance de la biologie des sols et de ses fonctions, à son pilotage » organisé en partenariat avec l’Ademe et l’AFB, le 18 octobre 2018 à Dijon.; Les organismes du sol, caractérisés par une diversité phénoménale mais mal répertoriée, organisée enréseaux d’interactions complexes, sont traditionnellement traités comme une boîte noire dans lacompréhension conceptuelle et mécanistique du fonctionnement de l’écosystème. Dans le contexted’une érosion globale de la biodiversité, il est important de mieux connaître cette diversité et d’encomprendre le rôle fonctionnel afin de prédire les conséquences de la disparition des espèces sur lefonctionnement des écosystèmes naturels et agricoles. En utilisant quelques exemples issus de larecherche récente, nous montrons ici qu’une caractérisation relativement simple de la biodiversité sur labase de quelques traits fonctionnels pourrait permettre de quantifier son impact sur des processus cléscomme le recyclage de la matière organique. Nous mettons en lumière l’importance de prendre encompte les interactions entre niveaux trophiques, et en particulier le rôle de la diversité fonctionnelledes résidus végétaux dans ces interactions. Une recherche qui vise à définir des traits fonctionnelspertinents pour les processus du sol et les services écosystémiques associés, comme la production dematière végétale, le maintien de la fertilité des sols ou le stockage du carbone, devrait permettre deprendre en compte la diversité fonctionnelle des organismes du sol dans les décisions de gestion et lespratiques agricoles.