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Plusieurs catégories de foyers ont été observées en Corse pour la Protohistoire. Si les données sont à l’heure actuelle lacunaires concernant le Bronze ancien, on connaît de nombreux exemples en contexte domestique au Bronze moyen, Implantées à l’intérieur des habitations, ces structures présentent des formes, des dimensions et des situations variées. Durant la même phase, certains monuments turriformes montrent la présence récurrente d’un grand foyer au centre de la pièce du rez-de-chaussée, assurant lumière, chaleur et surface de cuisson à cet espace particulier. Au Bronze final et au premier âge du Fer, l’aire circulaire d’argile cuite, parfois parementée de tessons, devient systématique dans les habitations de plan stéréotypé qui caractérisent ces phases, même si sa disposition spatiale est variable. Quelques foyers en fosse sont également documentés. On connaît en outre, pour toutes les phases protohistoriques, des aires de chauffe non structurées, peut-être plus opportunistes, comme par exemple celles superposées aux marches de la rampe de la torra de Tusiu, qui signent un abandon de l’étage au Bronze final. Les données anthracologiques sont peu nombreuses mais attestent d’une utilisation privilégiée de la bruyère en tant que bois de chauffe., IpoTESI di Preistoria, Vol 12 (2019): Hearts, Ovens and Kilns, from the Neolithic to the Iron Age. 6th Annual Meeting of Prehistory and Protohistory

Well preserved hearths have been identified in many Near Eastern Middle Palaeolithic sites. Interdisciplinary studies largely developed in the last decade aimed at understanding the functions of these numerous fireplaces, different in their morphologies. Micromorphological and mineralogical analysis allowed to determine site formation and post-depositional processes, demonstrating the frequent in situ character of these hearths. Together with paleobotanical studies (charcoals, phytoliths) aimed at the identification of fuels used by prehistoric people, these researches have permitted during the last years important progress towards the identification of prehistoric behaviour. Even if it is still difficult to assign a specific function for the different burnt features, the results already obtained demonstrate the capabilities of the Middle Palaeolithic hominids to control fire technology, anticipating the combustion effects., Au Proche-Orient, dans les sites du Paléolithique moyen en grotte, ont été observées de nombreuses structures de combustion, dont la diversité a permis ďentreprendre des études interdisciplinaires visant à leur interprétation en terme d'activités humaines. Les observations de terrain, les études micromorphologiques et minéralogiques des sédiments ont permis de caractériser les processus de mise en place de ces structures liées au feu ainsi que les phénomènes post-dépositionnels qui les affectent. Ce type de recherches, associées à des études paléobotaniques (charbons de bois, phytolithes), ont incontestablement fait progresser nos connaissances sur les activités liées au feu. Mais les interprétations en terme de fonctionnement des foyers restent encore limitées, difficiles à préciser. Pourtant les résultats obtenus montrent que, dès le Paléolithique moyen, une réelle maîtrise du feu, с 'est-à-dire une bonne connaissance de ses qualités, en fonction des combustibles utilisés et de la structure des foyers, existe déjà., Meignen Liliane, Bar-Yosef Ofer, Goldberg Paul, Weiner Steve. Le feu au paléolithique moyen : recherches sur les structures de combustion et le statut des foyers. l'exemple du Proche-Orient. In: Paléorient, 2000, vol. 26, n°2. La pyrotechnologie à ses débuts. Evolution des premières industries faisant usage du feu. pp. 9-22.