Wade, M., Echanges Côte-Large (ECOLA), Laboratoire d'études en Géophysique et océanographie spatiales (LEGOS), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paul Sabatier - Toulouse III, Yves duPenhoat (LEGOS) Guy Caniaux (CNRM), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), Météo France-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Météo France-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), and Météo France-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Météo France-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
This work is part of the African Monsoon Multidisciplinary Analysis (AMMA) program. It focuses on the air-sea interactions in the Gulf of Guinea (GG) at diurnal to interannual timescales based on observations and numerical models. This coupling is the leading process that modulates the West African Monsoon onset which in turn impacts on the seasonal rainfall in the Western African countries. We have shown that the oceanic mixed-layer parameters in the GG are mainly driven, at diurnal timescale, by both the surface heat fluxes and the subsurface processes (entrainment, vertical turbulent mixing). We have also evidenced that from a simple parameterization of the Turbulent Kinetic Energy (TKE) based on a 1.5 closure moment, it is possible to retrieve the turbulence dissipation in this region. In order quantify the potential role of the wind stress in the oceanic mixed-layer variability, we utilize a dynamical linear model forced by wind stress anomalies and where in the equation governing the sea surface variability, the surface heat fluxes are ignored. The results show that near the equator (3°S-3°N), the signal is retrieved; however away from this band (3°S-3°N), the amplitude of the oceanic mixed-layer parameters is largely underestimated meaning that the wind stress is not the leading process in these latitudes. Mixed-layer heat budgets from Argo profiles allow identifying both the role of surface heat fluxes and the vertical mixing in the GG. The GG is subdivided into boxes with respect to the dynamic and the thermodynamic and in each box the budget is estimated. The results show that the surface heat fluxes and the vertical mixing term dominate the budget at all timescales. This vertical mixing, estimated as a residual in this study, is compared with independent turbulence data measured during EGEE/AMMA campaigns during 2005-2007 (Marcus Dengler, personal communication; Rhein et al., 2010). The results show that the vertical mixing compares very well with the independent turbulence data in terms of spatial and temporal variability. This vertical mixing is strong in the region except in the South of the GG and its seasonal cycle is largely modulated by the buoyancy heat flux and the wind stress. These results and those obtain from the diurnal cycle allow to stress that the oceanic mixed-layer in the GG s largely driven at all timescales by the surface heat fluxes and the subsurface processes.; Ces travaux de these s'integrent dans les objectifs du projet international d'Analyse de la Mousson Africaine (AMMA). Ils abordent la caracterisation des echanges entre l'ocean et l'atmosphere dans l'Atlantique Equatorial Est (AEE) de l'echelle diurne a interannuelle a partir de donnees d'observation et de la modelisation numerique. Ces echanges sont d'une tr'es grande importance pour le declenchement de la Mousson Africaine qui determine en grande partie la saison des pluies en Afrique de l'Ouest. Nous montrons que les parametres de la couche de melange oceanique dans le GG sont principalement pilotes, a l'echelle diurne, par les flux de chaleur et les processus de subsurface (l'entraınement, le melange vertical) et nous montrons aussi qu'a partir d'une parametrisation de la turbulence oceanique (TKE) fermee a l'ordre 1.5, on parvient a restituer la turbulence oceanique observee dans cette region. Afin de quantifier le role de la tension du vent sur la variabilite des parametres de la couche de melange oceanique, nous utilisons un modele lineaire force par les anomalies de la tension du vent. Les resultats montrent que pres de l'equateur (3°S-3°N), le signal est retrouve ; par contre de part et d'autre de la bande 3°S-3°N, les amplitudes des parametres de la couche de melange sont tres largement sous estimes, ce qui montre que la tension du vent n'est pas le seul parametre a moduler la variabilite de la temperature surface 'a ces latitudes. Les bilans de chaleur integres sur la couche de melange ont permis de montrer le role des flux de chaleur et du melange vertical dans l'AEE. En effet, l'AEE est subdivise en plusieurs boıtes en tenant compte de la dynamique et de la thermodynamique et dans chaque boıte le bilan y est calcule. Les resultats montrent que les flux de chaleur et le m'elange vertical dominent le bilan aux echelles saisonniere et interannuelle. Ce melange vertical, calcule par residu, est compare avec les donnees independantes de turbulence oceanique (Dengler et al., 2010 ; Rhein et al., 2010) collectees lors des campagnes EGEE/AMMA en 2005-2007. Les resultats montrent que le residu se compare tres bien avec ces donnees independantes en terme de variabilite spatiale et temporelle. Le melange vertical est tres fort dans la region sauf dans les boıtes au sud de l'AEE et sa variabilite est largement pilotee par les flux de flottabilite et la tension du vent. En regard de ces resultats avec ceux obtenus sur le cycle diurne, on peut dire que dans l'AEE, la variabilite spatio-temporelle des parametres de la couche de melange est principalement pilotee a toutes les echelles par les flux de chaleur et les processus de subsurface.