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Western cinema, from The Great Train Robbery in 1903 to The Good, the Bad and the Ugly in 1966, represents a male archetype attached to the genre. In the Western genre, the Cowboy is solitary, cold, wordless, while being in search of justice and adventure. The Cowboy figure moves away from the realities of the profession, appealing to a cinematic imagination linked to spectacular narratives, and impose an archetypal vision of the masculine gender.Are these gendered archetypes linked to the film genres that represents them? Is it possible to shift the way we can represent these figures and give them new meanings by having a new take on these genres ? Can the merge of arts and cultures enable an opening of the fields of representations?This work focuses on the possible relations between contemporary art and the Western genre, through the work of three visual artists, Youssef Nabil, Richard Prince, and Justine Pluvinage, and how they redefine the codes of the Western cinema in their practices.; Le cinéma de Western, depuis Le Vol du grand rapide en 1903 en passant par Le Bon, la Brute et le Truand en 1966, représente un archétype masculin attaché au genre. Le Cowboy des films de Western est solitaire, froid, avare de paroles tout en étant en quête de justice et d’aventures. La figure du Cowboy s’éloigne des réalités du métier, faisant appel à un imaginaire de cinéma lié à des récits spectaculaires, et propose une vision archétype du masculin.Ces archétypes genrés sont-ils liés aux genres de cinéma qui les représentent ? Par la reprise de ces genres, n’est-il pas possible de déplacer la manière dont nous pouvons représenter ces figures et ainsi leur donner de nouveaux sens ? L’hybridation des arts et des cultures permet-elle une ouverture des champs des représentations ?Ce travail de recherche se focalise alors sur les relations possibles entre art contemporain et cinéma de Western, au travers du travail de trois artistes visuels, Youssef Nabil, Richard Prince, et Justine Pluvinage, et comment iels se réapproprient les codes du genre de cinéma de Western dans leurs pratiques.

L’ouvrage dirigé par Gilles Menegaldo et Lauric Guillaud, Le Western et les mythes de l’Ouest – Littérature et arts de l’image, aborde le Western sous un angle inédit puisqu’il s’agit de voir dans quelle mesure ce genre d’ordinaire limité au cinéma plonge et même prolonge ses racines dans la littérature et les arts visuels. La lecture de ce volume très riche en illustrations dans le corps du texte ainsi qu’en planches hors texte met en lumière la réalité d’une structure profonde de la cultur...