Landscape fragmentation is one of the most important cause of the decline of biodiversity. It principally leads to a loss of habitat and to a division of animals populations in small units which are more or less isolated. By dividing populations, developpement of transport infrastructures makes them more sensitive to extinction phenomenons and also reduce chances of recolonisation by resisting more to individual travels. In order to leave populations enough functional space to enable their survival, it is essential to keep connectivity between environment. The Conseil Général de l'Isère has undertaken in this way and has at his disposal a cartographic tool that locates the main animal ways and identifies 320 conflict points, the Réseau Ecologique De l'Isère (R.E.D.I).That sort of project is innovative and very fiew scientific documentation and feedbacks are available. In order to study the way ecological corridors function, it is possible to concentrate on one particular species or to study animal travels in a landscape. The landscape scale seems well adapted to the study of landscape connectivity. Among the methods to follow up animals, the track-trap is rather cheap and easy to put in place. It has been experienced on passworks of the Bièvre axis and has permitted to confirm their use by fauna.Highlighting and protecting or restoring an ecological corridor network allows to answer to an stake of species protection but although to preoccupations of soil protection or urbanisation mastery. It therefore represents an innovating and concrete way of lasting territory management that will be able to be realised on a local scale and also on larger scales., La fragmentation du territoire est une des causes majeures de l'érosion de la biodiversité. Elle entraîne principalement une perte d'habitat et une division des populations animales en petites unités plus ou moins isolées. En divisant les populations, les aménagements d'infrastructures les rendent plus sensibles aux phénomènes d'extinction et diminuent également les chances de recolonisation en opposant une plus grande résistance aux déplacements des individus. Afin de laisser aux populations des espaces fonctionnels pouvant assurer leur survie, il est essentiel de conserver la connectivité entre les milieux. Le Conseil Général de l'Isère s'est engagé dans ce sens et dispose, pour cela, d'un outil cartographique repérant les principaux axes de déplacement de la faune et identifiant 320 points de conflits sur le département : le Réseau Ecologique De l'Isère.(REDI). Ce type de projet est novateur et très peu de documentation scientifique et de retours d'expériences sont disponibles. Pour étudier le fonctionnement des corridors biologiques, il est possible de se concentrer sur une espèce ou bien d'étudier le déplacement des animaux au sein du paysage. L'échelle du paysage semble tout à fait adaptée à l'étude de la connectivité des milieux. Parmi les méthodes de suivi des déplacements de la faune, celle du piège à traces est peu coûteuse et simple à mettre en place. Elle a été expérimentée sur des ouvrages de franchissement de l'axe de Bièvre et a permis de confirmer leur utilisation par la faune. Mettre en évidence et protéger ou restaurer un réseau de corridors biologiques permet de répondre à des enjeux de protection des espèces mais également à des préoccupations de protection des sols ou de maîtrise de l'urbanisation. Cela représente donc une façon innovante et concrète de gestion durable du territoire qui pourra être mise en place au niveau local mais également à des échelles supérieures.