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Résumé: Introduction: Cette étude a pour objectif d’évaluer les effets de la cadence de pédalage (40 et 100rpm) sur le niveau d’oxygénation musculaire lors d’exercices à puissance constante. Les variations de l’hémoglobine déoxygénée (HHb) ont été mesurées par la technique de spectroscopie dans le proche infrarouge (NIRS). Méthodes et résultats: Douze sujets masculins actifs ont effectué une session comprenant deux exercices rectangulaires sur ergocycle à deux cadences différentes (40 et 100rpm). Les valeurs de HHb n’étaient pas significativement différentes lors des tests à 100rpm et à 40rpm, indiquant que l’extraction de l’O2 n’était pas modifiée par la cadence de pédalage. Conclusion: L’augmentation de la cadence de pédalage ne semble pas modifier l’équilibre entre la demande et l’apport d’O2 au niveau de la microcirculation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction L’infection par le VIH est devenue une maladie chronique. Les patients vieillissants avec le VIH présentent souvent de multiples comorbidités, une polymédication et un syndrome de fragilité. Le personnel, médical et paramédical, des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est-il favorable à l’admission de personnes séropositives au sein de leurs établissements ? Matériels et méthodes Envoi d’une enquête postale au personnel médical et paramédical de 100 EHPAD de la région PACA tirés au sort en 2013. Résultats Le taux de réponse a été de 54 % avec 49 questionnaires médicaux et 201 questionnaires paramédicaux recueillis à partir des 53 EPHAD qui ont répondu. L’âge moyen des médecins et du personnel soignant étaient respectivement de 53,5 années (± écart-type 10,3), 42 années (± 11,3). Seuls quatre médecins (8,2 %) avaient déjà admis des résidents VIH dans leur EPHAD. Plus de ¾ du personnel paramédical étaient d’accord d’admettre des patients VIH sans restriction pour 135 (67,2 %) ou avec des restrictions pour 27 (13,4 %). Les principaux motifs de refus d’admission des patients VIH étaient le manque d’enseignement ou de formation sur les personnes séropositives et la crainte de la contamination des résidents ou du personnel. Près d’un tiers des médecins (28,6 %) et deux tiers (64,2 %) des membres du personnel ont répondu qu’ils doivent recevoir un enseignement sur le VIH au préalable. Conclusion Notre étude montre que près d’un tiers du personnel des EPHAD émet des réserves au sujet de l’admission des patients VIH-positifs. Aujourd’hui, les personnes des EPHAD ne sont pas au courant non seulement des aspects médicaux mais aussi des aspects sociaux et de leurs conséquences pour les patients infectés par le VIH. Dans un avenir proche, l’accès aux EPHAD devrait être proposé dans les meilleures conditions possibles pour ces patients si complexes. Il faut préparer le personnel des EHPAD en leur donnant une formation sur cette affection afin de diminuer leurs craintes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]