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The horses which pulled the chariots in the Sahara at high speed were small-sized. A team of two horses would have needed about two kilograms of pearl millet to cover their energy requirements at the end of each sportive outing. This quantity of grains corresponds to a meal eaten by four or five adults people in the Sahara and Sahel regions. The bulls (Bos taurus) pulled the chariots at a slow speed. Grazing would have provided sufficient caloric intake to cover their moderate work. Different food requirements for draft animals involved different socioeconomic and political organizations, which may be better understood through current-day African rural life in regions which practise animal traction in cultivation with horses or bulls., Les chevaux qui tiraient les chars du Sahara à pleine vitesse étaient de petite taille. Un attelage en bige avait besoin de près de deux kilogrammes de mil pour couvrir sa dépense d'énergie à l'issue de chaque sortie sportive. Cette quantité de grains correspond à un repas pris par quatre ou cinq personnes adultes du Sahara et du Sahel. Les taurins, eux, tiraient les chars à paisible allure. L'apport calorique des pâturages suffisait à compenser leur travail modéré. Ces exigences alimentaires différenciées selon les animaux de trait impliquaient des organisations socio-économiques et politiques distinctes que le monde rural africain actuel, notamment là où se pratique la culture attelée au moyen de chevaux ou de taurins, permet de mieux appréhender.

Ce travail propose un système de traction AC pour les chariots de manutention électriques. Ce système embarqué est composé d'une machine asynchrone basse tension, fort courant alimentée par un onduleur de tension MLI et une batterie. Le contrôle vectoriel direct à orientation du flux rotorique est proposé pour piloter l'ensemble. Cette stratégie permet d'obtenir des performances dynamiques et statiques du chariot qui répondent au cahier des charges désiré. Pour développer un système à bas prix, une réduction du nombre de capteur est faite. Un observateur déterministe d'ordre complet du flux rotorique est mis en place, en association avec la reconstruction des courants statorique au moyen de la mesure du courant de bus de l'onduleur. Le capteur de vitesse de rotation est remplacé par un observateur adaptatif de vitesse. L'architecture du système de traction proposé est validée en simulation avec le logiciel Saber. Un banc d'essai est réalisé pour obtenir une validation expérimentale.

Nuria Silleras-Fernandez se propose plusieurs objectifs dans ce livre. D’un côté, analyser deux œuvres de Francesc Eiximenis (vers 1330-1409) écrites à la fin du xive siècle et s’adressant à un public féminin : le « Llibre de les dones », dédié à Sanxa Ximenes d’Arenós, comtesse de Prades, et « Scala Dei » dédié à Maria de Luna, l’épouse du roi Martí Ier. Il s’agit de deux des œuvres les plus lues et les plus traduites d’Eiximenis en...

What place occupies Egypt in the history of the animal drive? In what foreign knowledge does she inherit? In what domains does she innovate? The comparison of the nilotiques representations with those of the Near East, the Middle East and the pontiques regions, allows to take stock., Quelle place occupe l’Égypte dans l’histoire de la traction animale ? De quels savoir-faire étrangers hérite-t-elle ? Dans quels domaines innove-t-elle ? La comparaison des représentations nilotiques avec celles du Proche-Orient, du Moyen-Orient et des régions pontiques, permet de dresser un bilan.

Contextual study of eighty-one representations of complete or partial chariots engraved on exposed rock faces located at the edge of six neighbouring valleys on the north-west flank of the Adrar des Iforas. All the chariots have one shaft only, and the majority do not appear to be yoked. The few vehicles which are, are pulled by two oxen side by side. Curiously, none of these harnesses has a driver. This absence, combined with the location of the engravings on rocks out of sight of passers-by, their economical style and non-narrative vocation of associated expressions, together argue towards art-work dedicated to surreal beings. The predominance of taurine representations in all of the sites seems to indicate their primordial role on a symbolic level, and as a correlation of this, their essential function in social exchange. Parietal art furthermore demonstrates the transmission of beliefs and of the circulation of luxury goods throughout the Sahara during the IInd millenium B.C. The orignality of the architecture of certain chariots suggest the existence of cartwrighters' workshops to the west of the Nile Valley, perhaps as early as the XVIth century B.C. The first millenium B.C. is characterized by the advent of a new ideology which gives pride of place of the silhouettes of human figures sometimes imposing and armed with spears. An exotic animal so far ignored by artists makes a timid appearance: the horse., Étude contextuelle de quatre vingt une représentations de chars et parties de chars gravées sur des parois rocheuses à ciel ouvert situées en bordure de six vallées successives du versant nord-occidental de l’Adrar des Iforas. Tous les chars figurés sont à timon simple. La plupart apparaissent dételés. Les rares véhicules attelés sont tirés par deux taurins de front. Fait curieux : aucun de ces attelages n’est conduit. Cette absence de conducteur ajoutée à la position des gravures sur des rochers hors de vue des passages, à leur style épuré et à la vocation non narrative des expressions associées, constituent un ensemble d’indices plaidant en faveur de réalisations dédiées à des entités surréelles. A en juger par la prédominance en tous lieux des représentations de taurins, le bétail jouait un rôle primordial au niveau symbolique et, corrélativement, des fonctions essentielles dans le jeu des relations sociales. L’art rupestre témoigne en outre de la transmission de croyances et de la circulation de biens de prestige à travers le Sahara au cours du IIe millénaire av. J.-C. L’originalité architecturale de certains chars conduit à envisager l’existence d’ateliers de charrons à l’ouest de la vallée du Nil, peut-être dès le XVIe siècle av. J.-C. Le premier millénaire av. J.-C. est marqué par l’avènement d’une idéologie nouvelle accordant une place privilégiée aux silhouettes parfois imposantes de personnages armés de lance. Un animal exotique ignoré jusque-là par les graveurs fait une timide apparition : le cheval.

Demonstration of the unfounded nature of two reproaches made against me. For more information on the ins and outs of this case, please refer to https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02307820Nota bene. I discovered Y. Gauthier’s answer to my right of reply after the publication of issue 21 of the AARS Cahiers in August 2020. Everyone will appreciate the content of this answer by referring to my publications. The editorial team of the Cahiers decreed that Y. Gauthier’s response was "the final point of an exchange". Whatever untruth cannot remain unanswered, it is important for me to add these five clarifications to the comments made:1- The fact that Y. and C. Gauthier omitted to quote my 2006 article, is in no way a "banal lack of reference". This omission allowed them to appropriate some of my ideas in their 2011 publication, as outlined on pages 38-39 of my 2016-2017 text available at https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01800699.2- I don’t attribute anywhere to Y. and C. Gauthier the thesis of a Saharan charriotry owned exclusively by Libyan-Berber groups. I note only that this thesis is very widespread in the literature.3- Neither in my publications, nor in my pre-publication available on halshs are mentioned (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02307820/document) the word "plagiarism" and the sentence in quotation marks that Y. Gauthier credits me in his note 1 (p. 304). Feeling defamed on the basis of an officially non-existent word and phrase is a first in the field that deserves to be highlighted.4- Y. Gauthier talks about the reading committee of the Cahiers de l’AARS. However, this journal has no reading committee. It is the members of the board of the Association of the Friends of Saharan Rock Art (AARS) who decide what to do with the texts they receive (I thank very much the team of the portal HAL SHS to have accepted, in October 2019, to diffuse my text and the photographic corpus of the chariots and parts of chariots currently known of the Adrar of Iforas, in the topic "pre-publication/working document", which text and corpus had been rejected a few weeks earlier by the aforementioned board).5- Contrary to what Y. Gauthier indicates, I have never called the double-punctuated oval engravings of northern Africa "idols". This word borrowed from European archaeology is noted in quotation marks in my writings on the rare occasions when I evoke the protohistoric anthropomorphic figures of southwestern Europe., Démonstration du caractère infondé de deux reproches portés à mon encontre. Pour en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de cette affaire, se reporter à https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02307820Nota bene. J’ai découvert la réponse d’Y. Gauthier à mon droit de réponse après la parution du numéro 21 des Cahiers de l’AARS en août 2020. Chacun appréciera la teneur de cette réponse en se reportant à mes publications. L’équipe de rédaction des Cahiers a décrété que la réponse d’Y. Gauthier constituait « le point final d’un échange ». Quelle contrevérité que ce soit ne pouvant rester sans réponse, il m’importe d’apporter ici ces cinq précisions aux propos formulés :1- Le fait qu’Y. et C. Gauthier aient omis de citer mon article de 2006, ne relève aucunement d’« un banal défaut de référence ». Cette omission leur a permis de s’approprier quelques unes de mes idées dans leur publication de 2011, comme il est précisé en pages 38-39 de mon texte de 2016-2017 consultable à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01800699.2- Je n’attribue nulle part à Y. et C. Gauthier la thèse d’une charrerie saharienne à l’exclusive de groupes libyco-berbères. Je constate seulement que cette thèse est très répandue dans la littérature.3- Ne se trouvent mentionnés, ni dans mes publications, ni dans ma prépublication consultable sur halshs (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02307820/document), le mot "plagiat" et la phrase entre guillemets que me prête Y. Gauthier dans sa note 1 (p. 304). Se sentir diffamé sur la base d’une phrase et d’un mot officiellement inexistants, constitue une première en la matière méritant d’être soulignée.4- Y. Gauthier parle du comité de lecture des Cahiers de l’AARS. Or cette revue n’a pas de comité de lecture. Ce sont les membres du bureau de l’association des Amis de l’Art Rupestre Saharien (AARS) qui décident des suites à donner aux textes qu’ils reçoivent (je remercie vivement l’équipe du portail HAL SHS d’avoir accepté, en octobre 2019, de diffuser mon texte et le corpus photographique des chars et parties de chars actuellement connus de l’Adrar des Iforas qui lui était associé, dans la rubrique « pré-publication/document de travail », lesquels texte et corpus avaient été rejetés quelques semaines plus tôt par le dit bureau).5- Contrairement à ce qu’indique Y. Gauthier, je n’ai jamais qualifié d’« idoles » les gravures d’ovales à double ponctuation de l’Afrique septentrionale. Ce mot emprunté à l’archéologie européenne est noté entre guillemets dans mes écrits, les rares fois où j’évoque les figures anthropomorphes protohistoriques du sud-ouest de l’Europe.

This clarication is about : the number of chariot engravings currently known in Mali ; the longstanding over-oriented terms to identify the Saharan populations in possession of chariots during the protohistoric times ; the two-punctuated oval engravings of the Adrar des Iforas (Mali) as an integral part of the iconographic horizon of the chariots ; the time frame when horses pulled the chariots in the southern Sahara. This is followed by a commented portfolio of rock engravings of chariots and parts of chariots currently known in the Adrar des Iforas., Cette mise au point traite : du nombre de gravures de chars au Mali ; des termes par trop orientés utilisés de longue date pour désigner les populations protohistoriques à charrerie du Sahara ; des gravures d'ovales bi-ponctués de l'Adrar des Iforas (Mali) faisant partie intégrante de l'horizon iconographique des chars ; de l'époque d'utilisation des chevaux à l'attelage dans le sud du Sahara. Suit un portfolio commenté des gravures de chars et parties de chars actuellement connues de l'Adrar des Iforas.

In 1474, when Duke Charles of Burgundy was preparing a military expedition to the Rhine, a document drawn up under the responsibility of the Grand Bailiff of Hainault fixed the number of trolleys that could provide farms belonging to the religious houses of the county. This is a precise testimony of a persistent seigniorial practice, the Carriage chore, in this case for the army, which the territorial prince tends to reserve and governs by means of ordinances, and to which the clergy itself cannot escape., En 1474, alors que le duc Charles de Bourgogne prépare une expédition militaire vers le Rhin, un document établi sous la responsabilité du grand bailli de Hainaut fixe le nombre de chariots que pourraient fournir les exploitations agricoles appartenant aux maisons religieuses du comté. Il s’agit là d’un témoignage précis sur une pratique seigneuriale persistante, la corvée de charroi, en l’occurrence pour l’armée, que le prince territorial tend alors à se réserver, qu’il régit par voie d’ordonnances et à laquelle le clergé ne peut se soustraire., In 1474, toen Hertog Karel van Bourgondië een militaire expeditie naar de Rijn aan het voorbereiden was, stelde een document opgesteld onder de verantwoordelijkheid van de grote baljuw van Henegouwen, het aantal wagens vast die boerderijen toebehorende aan de religieuze huizen van het graafschap konden leveren. Het gaat hier om een nauwkeurige getuigenis van een aanhoudende dienst van de heerschappij, de karrenkarwei, in dit geval ten behoeve van het leger. De territoriale prins is geneigd zich dit recht te reserveren en het uit te voeren via verordeningen, waaraan zelfs de geestelijkheid niet kan ontsnappen., Cauchies Jean-Marie. « Keruwes » et corvées : le clergé du Hainaut, ses censes et la guerre (1474). In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 96, fasc. 1, 2018. Histoire – Geschiedenis. pp. 225-235.

International audience; Le Táin Bó Cúalnge, récit épique que l’on pourrait traduire par Le raid du boeuf de Cooley, est la clé de voûte du Cycle de l’Ulster, l’un des quatre cycles de la littérature celtique irlandaise. Les chars ont, dans ces récits épiques, une importance particulière, que les chercheurs en littérature et en histoire des Celtes ont depuis longtemps soulignée. Machines extraordinaires à plusieurs titres, ces chars constituent des témoignages précieux des chars de l’âge du fer et du haut Moyen-âge irlandais, dont les traces archéologiques sont presque inexistantes en Irlande. Ils permettent également d’éclairer les principes de composition d’un récit épique qui reste, sur certains points, énigmatique, et de comprendre le fonctionnement symbolique de l’objet dans l’Histoire et dans la diégèse. Instrument de valorisation du héros, le char fonctionne comme un signal métonymique traduisant l’identité de son possesseur. Son utilisation permet d’établir des distinctions taxinomiques et axiologiques entre les personnages.