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Dans la région du Greater Tzaneen, la Tzaneen Library et quelques établissements d'enseignement secondaire locaux ont introduit la lecture à deux dans des écoles pour enfants de travailleurs agricoles afin d'améliorer leurs compétences de lecture et d'augmenter le plaisir de lire. La lecture à deux permet à ces enfants de lire des textes plus difficiles que ceux qu'ils liraient s'ils étaient seuls. Un collégien (le professeur) lit un livre d'images avec un élève de l'école primaire (le lecteur). Ils lisent ensemble le texte à haute voix jusqu'à ce que le lecteur ait assez d'assurance pour le lire seul. Une description de la lecture à deux mise en place entre la Inzana Farm School et la Merensky High School est décrite. Le succès de ce projet a dépassé les attentes. Plus d'une année après son lancement, sa popularité auprès des apprenants des deux écoles n'a pas diminué. En plus de l'amélioration des compétences de lecture des élèves et de leur intérêt grandissant pour la lecture, ce projet a eu un impact social positif sur tous les participants. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La section IFLA des bibliothèques pour enfants et adolescents a édité en 2003 des recommandations concernant les services offerts dans les bibliothèques pour enfants. L'accueil enthousiaste qu'a reçu ce document a amené toutes les sections de la Division III à participer en 2007 à l'édition de recommandations concernant les services offerts en bibliothèque aux bébés et aux enfants en bas âge. Les recherches montrant l'importance de l'expérience de la lecture pour les enfants de la naissance à 3 ans a permis aux bibliothèques publiques en particulier, de mieux comprendre qu'il est important de mettre à disposition de livres et autres supports de qualité, d'organiser des programmes d'animation et des services adaptés à ce jeune public et à leurs parents et aux adultes qui en ont la charge. Etablir un lien entre les étapes de développement du cerveau avec ce qui entre en jeu lors d'une heure du conte « sur les genoux », montre bien que les bibliothécaires peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement des capacités de lecture et former les futurs lecteurs. Nous présentons ces recommandations ainsi qu'une grille d'évaluation et des exemples de pratiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La participation du peuple est un sérieux défi pour les démocraties modernes et aussi, cela va de soi, pour le Chili et son processus de modernisation. De là le fait qu'elle apparaisse comme une priorité de l'état. Au demeurant, l'implication sociale suppose un changement fondamental dans l'éducation et la formation intégrale des citoyens. Pour réduire les écarts observés, chaque citoyen doit avoir accès aux sources primaires d'information, telles celles mises à disposition par les bibliothèques, un des piliers neutres et fiables du système d'éducation, et être en mesure d'obtenir plusieurs points de vue sur des sujets prosaïques. Par conséquent, sur la base d'une opinion informée, les citoyens peuvent participer au dialogue et discuter avec les autorités. Ainsi, la société construit-elle le pays dans lequel chacun a envie de vivre. La participation des citoyens implique plusieurs processus étroitement liés, tels la prise de décision participative, la contribution au développement et l'obtention des retombées du système social participatif. Dans ce contexte, la Bibliothèque du Congrès national s'est efforcée de promouvoir la participation des citoyens et les liens entre ces derniers et les institutions législatives. L'exercice a commencé en 2003, lors de la première conférence sur le consensus populaire. Le succès de l'entreprise a mené à plusieurs projets de participation en 2004, en 2005 et en 2006. En 2006, des tables rondes, séminaires, forums régionaux et programmes de radio ont été mis sur pied : accès à la justice, sécurité du citoyen, accès à l'information public, politique publique de sécurité sociale (santé, pauvreté, assurances), politique environnementale, et participation des citoyens, etc. Les objectifs du programme sont les suivants : occasions pour échanger des points de vue, réseaux et échanges d'expériences et de connaissances sous l'angle de l'implication sociale, incluant spécifiquement : • Dévolution de pouvoirs aux citoyens grâce à l'information et à la connaissance dans des domaines donnés, à l'aide de divers moyens techniques ; • Augmentation de leurs compétences sociales à travers l'interaction et la communication; • Création de conditions favorables à une collaboration entre les établissements publics, les organisations sociales, les universités, le monde de l'enseignement, et le secteur privé, tant au niveau national que régional, pour promouvoir une prise de décision équitable et une prise en compte du bien commun ; • Ouverture d'espaces interactifs et flexibles de coresponsabilité parmi les agents sociaux dans le cours de prise de décision ; • Renforcement des liens entre les citoyens, le Congrès et la communauté universitaire grâce à un processus multidisciplinaire d'écoute. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les communautés à travers le monde proposent des services de plus en plus variés, à mesure notamment que l'économie mondiale se globalise. Un aspect des services offerts par les bibliothèques n'a été étudié que depuis peu : c'est le problème de la langue en tant que barrière entre la bibliothèque et ses usagers potentiels. En s'appuyant sur les nouvelles technologies basées sur Internet et les possibilités offertes par les réseaux internationaux, les bibliothèques ont maintenant la chance de pouvoir créer des services mieux adaptés aux besoins croissants des usagers et, ce faisant, de rendre un meilleur service à une communauté multiculturelle et multilinguistique - même si la bibliothèque locale ne peut elle-même prétendre avoir du personnel parlant couramment les langues représentées dans leur communauté locale et virtuelle. Pour illustrer ce que suppose la mise en place de tels services, deux modèles de services de référence à distance à destination d'une communauté linguistiquement hétérogène sont présentés. Dans ces deux modèles, les bibliothèques offrent des services de référence multilingues sans recruter de personnel supplémentaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Une nouvelle loi sur les bibliothèques a été publiée officiellement le 4 octobre 2006 en Corée. Un des points remarquables de la loi est la création du Centre de ressources pour les Handicapés de la Bibliothèque nationale (CRHBN) au sein de la Bibliothèque Nationale de Corée. Le CRHBN agira en faveur de l'intégration dans les bibliothèques encyclopédiques des personnes handicapées dans les services de bibliothèque. L'objectif de la création du CRHBN est de réduire la fracture numérique entre les exclus de l'information et d'intégrer les personnes handicapées dans la société. Cette communication insistera sur le contexte à l'origine du CRHBN et sur ses principales activités. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les peuples originaires (natifs) représentent une majorité démographique, de même qu'une minorité sociale, dans de nombreux pays d'Amérique Latine. Ils constituent la base ethnique de la diversité culturelle du continent, une diversité composée de centaines de différentes langues, coutumes, religions, littératures, et traditions orales. Faiblement inclus dans le développement social, même s'ils ont atteint plusieurs succès au cours de leurs luttes, ces groupes humains ont été discriminé et laissé de côté par presque chaque gouvernement. Leurs pertes incluent leurs langues maternelles, de même qu'une grande partie de leur culture originale. De plus, étant donné qu'ils ont toujours transmis leurs mémoires à travers la tradition orale, leur histoire également est en train de se perdre. Les services des bibliothèques pour les populations aborigènes ont été peu développés en Amérique Latine, même si des propositions intéressantes existent. Parmi ces propositions, on compte le travail de l'auteur, qui a mis en oeuvre des unités dans le Nord-est de l'Argentine, en introduisant des collections sonores dans les petites bibliothèques invitées dans les écoles, au sein de communautés natives. Ces collections récupéraient la tradition orale, et la connectaient avec le plan d'études scolaire. Par l'intermédiaire de ce matériel enregistré et sa transcription partielle en langue originelle et en castillan, une partie importante du patrimoine culturel de la communauté a été sauvé de l'oubli, et a été utilisé (en se servant de la langue aborigène) pour soutenir l'éducation interculturelle bilingue. D'autres services, comme ceux des « livres vivants », ont été mis en oeuvre pour revitaliser des anciens canaux d'informations. A travers ce type de services, les bibliothèques peuvent récupérer des identités en voie de disparition, et les soutenir pour encourager les sociétés indigènes à croire en eux mêmes, en oubliant l'exclusion sociale. De plus, en supportant l'éducation, pour les adultes mais aussi pour les enfants, les bibliothèques peuvent éviter la perpétuation de l'ignorance et la désinformation qui a maintenu les communautés aborigènes dans les ténèbres pendant des siècles. La conférence présente un résumé des expériences de l'auteur, et quelques unes de ses idées sur les bibliothèques indigènes. A son tour, il expose un bref panorama de l'état actuel de la question dans d'autres parties de l'Amérique Latine. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Nous avons procédé à une analyse des mentions de fonds inventoriées dans la base de données WorldCat d'OCLC pour dix des bibliothèques du consortium GAELIC (Gauteng and Environs Library Consortium) et nous avons effectué une analyse de groupe des bibliothèques choisies à l'aide du service d'analyse des collections de WorldCat. Nous avons identifié quels étaient les documents détenus par une seule des bibliothèques du groupe, et quel était le chevauchement entre les collections des membres du groupe, du point de vue de la langue, des formats, de la date de publication et des sujets de ces documents. De plus, l'ensemble des documents des bibliothèques du consortium a été comparé à plus d'un milliard de mentions de fonds des bibliothèques membres de WorldCat afin de déterminer quels étaient les titres dont une seule bibliothèque en détenait un exemplaire. à partir de ces données, les bibliothèques peuvent décider ce qu'elles devraient éliminer de leurs collections, ce qu'elles devraient acquérir, et ce qu'elles devraient préserver et numériser. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Comment connecter une population de 2,07 millions, composée de 28 groupes ethniques, dispersés dans des zones d'habitation sur une superficie de 124450 km² ? Comment rendre équitable l'accès à l'information, quand le principal moyen de transport est par voie d'eau, et quand l'électricité est rationnée dans certaines zones ? Comment faire en sorte que ces populations ne deviennent pas des « marginaux de l'information » ? Le Sarawak, le plus grand Etat de Malaisie, connu historiquement sous le nom de « Pays des coupeurs de têtes », mis à l'épreuve par les conditions géographiques et aujourd'hui connu comme un des hauts lieux de la planète pour la biodiversité, a lancé des stratégies globales pour apporter le monde de l'information à ses habitants, sur tout le territoire. En mettant fortement l'accent sur les actions menées en partenariat, la stratégie de la Bibliothèque de l'Etat du Sarawak est un plan d'action pour fournir une infrastructure pour les TIC à chacune des 227 bibliothèques du réseau à travers l'Etat : suivre les standards en matière de services à l'usager, proposer à tout le personnel de ces bibliothèques des programmes de développement des ressources humaines, introduire les compétences de base en maîtrise de l'information, améliorer l'entretien des bâtiments, entre autres. Ces efforts sont organisés de manière à assurer la viabilité dans le temps des services à l'usager, à mettre en avant les bibliothèques comme partenaires pour le développement au Sarawak d'une société basée sur la connaissance, ainsi qu'à surmonter les distances et les obstacles géographiques auxquels doivent faire face les habitants. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'article décrit brièvement le concept des environnements informationnels, des « paysages » informationnels et leurs éléments fonctionnels. Il inclut le rôle joué par les descriptions de collections et de leurs catalogues. L'article présente ensuite l'usage potentiel des « paysages » pour la gestion collaborative des collections, à travers une gamme de procédures et services, incluant l'acquisition des ressources, la recherche et la consultation, la conservation. Il démontre que des métadonnées structurées appliquées à décrire des collections en tant qu'entités peuvent servir des groupements de bibliothèques en consortiums thématiques, ces métadonnées incluant localisation, sujet, niveau éducatif, format de la ressource. L'article décrit plusieurs techniques qui peuvent être appliquées aux métadonnées de niveau « collection » pour proposer des services documentaires « paysagés », c'est-à-dire aménageables et adaptables, au niveau régional et national. Ces techniques comprennent l'application d'une granularité fonctionnelle relevant du modèle analytique des collections et de leurs catalogues, les hiérarchies de collections et les vocabulaires contrôlés. L'article présente des exemples du réseau des collections écossaises (Scottish Collections Network), un environnement informationnel national opérationnel et un service d'élaboration de « paysages» documentaires, qui comprend des consortiums thématiques (Scottish Visual Arts Group) et géographiques (Glasgow Academic Libraries Together). L'article conclut par l'hypothèse d'une extension des environnements informationnels aux collections des archives et des musées, et par le potentiel impact de nouveaux standards émergeants de description de collections. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les bibliothèques publiques continuent de travailler dans un environnement demandant des pratiques en constante mutation. Tous les jours, les bibliothécaires doivent faire face au défi que représente le fait de s'adresser à un public de cultures, langues et expériences de vie qui ne lui sont pas familières. Cette diversité a rendu nécessaire que les bibliothèques évoluent avec les changements, tout en continuant d'offrir des services de qualité. On demande aussi aux bibliothécaires de créer un environnement qui réponde aux besoins de publics ayant des profils culturels, linguistiques, éducatifs et socio-économiques très divers. Les bibliothèques doivent jouer un rôle important pour la sauvegarde du patrimoine culturel d'une société - comme les fonds de livres rares, de livres d'artiste, de livres en différentes langues…En outre, les bibliothèques doivent présenter des expositions et proposer des animations pour aider le public à savoir davantage sur sa propre culture ou sur d'autres cultures. Les bibliothèques doivent aussi organiser toute une gamme d'activités, comme l'heure du conte pour enfants en langue maternelle ou dans les langues qu'ils connaissent le mieux, des concours de lecture à l'école primaire, des cours d'orientation professionnelle pour les adolescents, des clubs de lecture pour enfants et pour adultes, des expositions d'oeuvres d'artistes locaux. Les bibliothécaires doivent, régulièrement, apporter des ouvrages à des hôpitaux, des prisons, des implantations spontanées de populations, des hospices et d'autres lieux proches de la bibliothèque qui ne disposent pas de livres. Nous n'avons pas de bibliothèques scolaires dans notre localité, si bien que les bibliothèques publiques doivent également offrir les ressources nécessaires au travail des élèves et des professeurs. Les bibliothécaires doivent apprendre aux populations à utiliser la bibliothèque, ce qui leur sera utile pour toute la vie. Les bibliothèques publiques doivent donc offrir de l'information et des activités qui formeront les lecteurs à pouvoir apprendre tout au long de leur vie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Cette communication aborde les expériences et les résultats du projet de collaboration entre la Multilingual Library (ML) (Bibliothèque multilingue) et le Centre National de l'Education Multiculturelle (National Centre for Multicultural Education). Les missions du projet consistent à mettre en oeuvre les initiatives du plan stratégique du gouvernement pour l'égalité des chances dans l'éducation et dans les pratiques sociales de 2003 (révisé en 2006). Babel Children nous a permis d'avoir l'occasion de conduire des projets en partenariat avec les écoles maternelles, primaires et les bibliothèques, et cela dans le domaine de la lecture comme moyen d'apprentissage de la langue norvégienne, mais aussi des différentes langues maternelles des enfants. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Dans le domaine des services multilingues, le Japon est plus en retard qu'en avance. En 2003, 18 % des bibliothèques publiques ne possédaient aucun livre pour enfants en langues étrangères. 1. Historique de ces services Depuis le congrès de l'IFLA en 1986, l'offre en langues étrangères a progressé mais n'est pas encore assez reconnue. 2. Partenariats 2.1 Au sein de la Bibliothèque Nationale (National Diet Library), la bibliothèque internationale pour la jeunesse ( the International Children Library ILCL) possède un grand nombre de livres pour enfants et d'ouvrages de référence. Elle a déjà organisé de nombreuses expositions, colloques et évènements divers. .Elle apporte aide et conseils aux bibliothèques publiques et scolaires et aux groupes de bénévoles .Mais on ne peut pas dire que ses services soient bien connus. 2-2. Les bibliothèques de Yokohama City (Yokohama City Librairies YCL) Elles ont progressé dans ce domaine : toutes les YCL ont des collections multilingues mais en nombre insuffisant. 2 -3. Autres structures 2-3-1 L'association des amis de la bibliothèque de Yokohama (Yokohama Library Friends YLF) Il y a beaucoup de groupes d'échanges internationaux à Yokohama. YLF a mis en place des visites guidées pour les citoyens et les stagiaires étrangers avec l'aide de YCL. Kanagawa Children Plaza (KCP) KCP propose des présentations de livres (« Booktalk ») et une exposition intitulée "Comprendre le monde à travers les livres d'images ». Elle emprunte beaucoup de livres à ILCL, à YCL, etc., afin d'étoffer le projet. 3 . Perspectives Pour faciliter le développement de l'offre et des services en langues étrangères il est important de mettre en place des réseaux entre les structures concernées. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Au Ghana, les petits aviculteurs sont parmi ceux qui ont été sévèrement affectés par le processus de globalisation et la libéralisation du commerce. Pour contrôler leur réponse au processus de globalisation et à la libéralisation du commerce, les petits aviculteurs du Ghana ont besoin d'avoir accès à l'information stratégique de sorte qu'ils puissent suivre les progrès des développements globaux dans l'industrie de la volaille et diriger leurs affaires stratégiquement en vue de réagir pour atténuer l'impact négatif du processus de globalisation. Cet exposé présente des résultats d'une étude faisant participer 25 petits aviculteurs et deux associations d'aviculteurs en tête de peloton - l'association nationale d'aviculteurs du Ghana (Ghana National Poultry Farmers Association) et l'association d'aviculteurs du grand Accra - et les changements relatifs aux besoins d'information. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La bibliothèque provinciale de Camagüey offre ses services aux enfants défavorisés en utilisant la bibliothérapie comme méthode psychothérapeutique alternative. Trois groupes différents, composés de filles et de garçons, de 5 à 11 ans, bénéficient de ces services et d'un suivi médical spécialisé dans la polyclinique de la ville. Le comportement de ces groupes a été observé entre 2000 et 2005. Les comportements fréquents d'inadaptation, les genres de bibliothérapie appliqués à chaque cas, les conditions environnementales dans lesquelles elle se réalise et les relations avec les écoles et les groupes de parents, sont analysés. L'évolution positive des patients nourrie les recommandations qui apparaissent au cours du travail. Il faut préciser que les garçons et les filles intégrant les groupes de bibliothérapie, dans leur grande majorité, fréquentent régulièrement la bibliothèque, tout comme ceux qui ont déjà terminé le traitement. Le travail avec l'école ou avec les groupes de parents, se sont déroulés en même temps que la bibliothérapie, et ont eu une grande importance dans les relations affectives et familiales avec les patients, en leur procurant des alternatives de vie et des méthodes éducatives pour élever leurs enfants. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La dyslexie est la cause la plus commune à l'origine des difficultés à lire, à écrire et à orthographier. La formation tout au long de la vie, une vie professionnelle complexe et la nécessité d'avoir des aptitudes dans les nouvelles technologies au quotidien, ont révélé à quel point la dyslexie est répandue. Fournir un accès à l'information et promouvoir l'écriture et la lecture, aussi bien sous leur forme classique que numérique, sont les missions fondamentales des bibliothèques publiques. La Finlande a régulièrement occupé les premières places dans le palmarès international, en matière de réussite pour la lecture et l'écriture. Mais la dyslexie a également cours en Finlande, comme n'importe oø ailleurs. L'Association régionale pour la dyslexie de Tampere a suggéré qu'un lieu spécifique d'information et de service destiné aux dyslexiques devrait être créé au sein de la Bibliothèque Municipale de Tampere. Le Ministère finlandais de l'Education a accordé une subvention à la bibliothèque Sampola pour les années 2004 à 2006 afin de mettre en place un projet de création de services pour les usagers dyslexiques. Nous allons décrire dans ce texte, comment le point service pour les dyslexiques et un modèle de coopération ont été développés. Ce modèle de coopération peut aussi s'appliquer dans d'autres domaines. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les contenus informatifs relatifs à la santé dans les communautés indigènes se sont transmis autour du monde, depuis toujours, en utilisant la tradition orale et des expressions culturelles tels que la musique, les chants et les théâtralisations. La situation actuelle de ces groupes ethniques - sujets à la discrimination, au racisme, à l'acculturation et à la pression sociale - a amoindri son ancien système de transmission de la connaissance, et de cette façon, une grande quantité de son savoir traditionnel et utile est en train de disparaître presque quotidiennement. Sans cette même information - qui fait partie de son identité et de notre diversité culturelle en tant qu'êtres humains - les sociétés originaires ne peuvent pas faire face à des problèmes sérieux, comme ceux relatifs à la santé. Une des raisons principales de ce phénomène est le haut indice d'analphabétisme (bilingue) et le peu d'attention que les gouvernements nationaux et les systèmes éducatifs leur portent. La collecte des traditions sur la santé et la médecine, par l'intermédiaire des techniques de l'histoire orale s'est développée dans de nombreux pays du Sud Global pour retrouver et organiser une quantité impressionnante d'expériences et d'information sur les soins sanitaires. Une de ces expériences a été développée par l'auteur à travers son projet « Bibliothèques indigènes » qui a été réalisé dans le NE de l'Argentine (2001-2006). Il a créé de petites bibliothèques dans des écoles et y enregistra la tradition orale sur diverses thématiques, comprenant la santé. De ces enregistrements furent répertoriés des éléments tels que de la musique, des chansons, des jeux, des masques, des marionnettes, des contes, des légendes, des recettes et conseils, que ce soit en tant qu'archives sonores ou comme des livres maison, coloriés à la main. Ces matériaux furent placés sur les rayons des bibliothèques scolaires, dans les lieux oø les nouveaux membres des communautés indigènes se forment. Par eux, - et avec eux - des familles entières ont pu s'informer sur les soins de santé. De plus, l'usage des langues indigènes et des traditions ancestrales se revitalisa. S'y ajoutèrent également des activités comme les « livres vivants » (les personnes âgées de la communauté racontant leurs expériences) ou des conférences offertes par des professionnels de la santé, traduites en langues aborigènes et adaptées aux cultures locales. La présente conférence - basée sur les expériences de l'auteur - propose quelques lignes essentielles sur l'utilisation de la connaissance et des canaux d'information traditionnels dans les bibliothèques scolaires, en mettant l'accent sur son usage pour la vulgarisation du savoir médical, et en offrant quelques détails de ce genre de services et de ses caractéristiques particulières. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'information sur la santé est fournie de différentes manières par les bibliothèques publiques en Amérique du Nord. Des personnels et des documents spécialisés, des partenariats avec les hôpitaux, les écoles de médecine, les professionnels de la santé, des projets d'information médicale sur le terrain et des « foires de la santé », sont autant de méthodes de sensibilisation utilisées par les bibliothèques publiques. Le présent article aborde ces méthodes mais aussi les efforts d'information sur la santé centrés sur les bébés et ceux qui s'en occupent. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Bibliothèque 2.0 et contenu généré par l'usager sont deux notions étroitement liées. Au cours de l'exposé je définirai brièvement ces deux notions. Je donnerai deux exemples de projets où contenu généré par l'usager et bibliothèques interagissent. Le fichier d'autorité des noms de personnes coopératif allemand, fruit de la coopération entre Wikipedia et le Personennamendatei, sera le premier. Le second sera Wikisource où les usagers mettent en ligne des textes électroniques. Un autre domaine important de contenu généré par l'usager est le partage d'étiquettes (social tagging) grâce auquel les usagers indexent différentes ressources. Et si les usagers faisaient tellement dans l'avenir, y aurait-il encore de la place pour les bibliothécaires ? Mais dans l'avenir, l'usager et le bibliothécaire deviendront partenaires et la bibliothèque fournira l'infrastructure : la bibliothèque 2.0. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Web-based Information Science Education (WISE) « Enseignement en ligne des sciences de l'information » est une occasion unique et inédite pour la FOAD (Formation à distance). Treize bibliothèques et écoles en sciences de l'information des Etats-Unis, du Canada et de Nouvelle-Zélande ont pu étendre leur offre en FOAD grâce à WISE. WISE utilise une technologie en ligne avancée qui permet de valoriser et de compléter les enseignements, ainsi que de développer l'interactivité entre étudiants, facultés et universités. L'objectif de cette initiative est de fournir un modèle d'enseignement collaboratif à distance qui améliore la qualité, l'accessibilité et la diversité des possibilités de la FOAD en bibliothéconomie et en sciences de l'information (Library and Information Science, LIS). Pour plus de renseignements consulter le site Internet www.wiseeducation.org En 2006, le consortium WISE a reçu une bourse sur trois ans d'un montant de 936 000 $ de la part de l'Institute of Museum and Library Services (IMLS) pour subventionner WISE+ Leveraging the Power of the Network to Increase the Diversity of LIS Curriculum. Cette subvention WISE+ soutient les partenariats entre les écoles membres de WISE et les associations de professionnels des bibliothèques, afin d'augmenter l'offre de cours dans plusieurs domaines d'étude spécialisés. Le premier cours de WISE+ s'intitule "Bibliothèques WISE : Concevoir la Bibliothèque Publique de demain" (WISE Libraries: Designing the Public Library of the Future). Nous aborderons au cours de cette présentation les cours en ligne inter-établissements au niveau international proposés au printemps 2007 dans le cadre du partenariat WISE - Université de Syracuse, et l'Americans for Libraries Council. Des étudiants de chaque école du consortium WISE habitant la Nouvelle-Zélande, l'Allemagne, l'Australie, le Canada et les Etats-Unis travaillent dans des équipes inter-établissements sur la conception de la bibliothèque publique de demain. On compte parmi les enseignants à distance invités à réaliser ce cours des bibliothécaires primés, des designers, et des architectes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Bien que relativement nouveau dans la famille des bibliothèques universitaires, et en particulier, celles des universités de technologie, les Services de Documentation et d'Information (SDI) de l'Université de Technologie de Tshwane (UTT) font partie des rares bibliothèques universitaires possédant une section totalement dédiée aux Technologies de l'Information et aux Systèmes informatiques. De plus, l'UTT dispose d'une section connue sous le nom de Centre de Ressources Electroniques communément appelé CRE. Cette section inclut des Centres Internet couramment appelés I-Centres. Chacun des neuf sites abritant les bibliothèques a un CRE. Parmi ces sites, quatre possèdent des I-Centres, certains se trouvant même au sein des résidences universitaires. La plupart des sites ont des salles d'études rattachées aux CRE. Ceux qui ne possèdent pas ces moyens de formation ont la possibilité de programmer des sections spéciales de formation et c'est seulement après cela que les ressources du centre peuvent être utilisées à d'autres fins. La plupart des départements possèdent des laboratoires informatiques utilisés par leurs étudiants. Ces laboratoires de l'UTT ne sont liés ni aux CRE, ni aux I-Centres. Les SDI travaillent en coopération avec la Direction de la Formation et de l''éducation basée sur la Technologie (DFET) et avec les Services des Technologies, et de la Communication (TIC) pour répondre aux préoccupations et attentes des départements académiques et des étudiants. Les SDI sont impliqués dans un projet visant à renforcer les taux de succès dans la formation universitaire. Les autres partenaires de ce projet proviennent de la Commission de Soutien et du Développement de l'éducation Universitaire composée de la Direction du Développement des Modules de Formation (DDMF), de la Direction de la Formation et de l'Education basée sur la Technologie (DFET), de la Direction de l'êducation Coopérative (DEC) et de la Direction du Perfectionnement et de l'Aide aux Etudiants (DPAE). Le but de cet exposé est de partager les expériences des SDI de l'UTT dans leur vision de servir de socle à l'e-étude. Les nouveaux SDI mis en place sont basés sur le modèle CRE/I-Centres comme installation phare, modèle que l'une des trois universités fusionnées, la Technikon de Pretoria, avait mis en place. Il faut noter cependant qu'une autre université membre, la Technikon du Gauteng du Nord, a partiellement développé un CRE pour « élargir l'accès aux documents/journaux au format électronique ». [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Dans les années qui suivirent la deuxième guerre mondiale, l'intérêt en URSS pour l'étude complexe des états africains s'est accru de façon considérable. A cette époque, un grand nombre de pays africains s'étaient libérés de l'emprise coloniale. En 1946, des départements africains avaient été créés dans les Instituts d'ethnographie et des études orientales, dans l'Académie des Sciences de l'Union Soviétique. En 1959, eut lieu la création de l'Institut Africain de l'Académie des Sciences. Les numéros sur l'Afrique ont fait également l'objet de débats dans bien d'autres institutions. Par conséquent, suite aux études menées par ces instituts, de nombreuses cartes ont fait leur apparition. En outre, les besoins scientifiques de ces institutions ont entraîné la production de cartes des pays africains (y compris de cartes topographiques) par le services cartographique d'état.… [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Raconter des histoires peut faire et fait le lien entre le passé, le présent et le futur. Cette intervention décrira des projets intergénérationnels menés en Irlande du Nord qui avaient pour objectifs de conserver la mémoire, de promouvoir l'estime de soi, et de valoriser la participation des membres les plus âgés de notre communauté. Plusieurs exemples pratiques et facilement reproductibles seront donnés comme programmes de liens intergénérationnels pour donner une voix à ceux dont les histoires sont rarement entendues. Puisque raconter des histoires et la littérature orale sont au coeur de mon intervention, je commencerai par un conte populaire. Il était une fois, il y a longtemps, en Irlande, un jeune homme qui vivait avec son père veuf. Leur logis était très dépouillé, ils n'avaient pas de rideaux aux fenêtres, leurs repas étaient maigres, leur maison très en désordre. Puis, le fils rencontra une jolie jeune femme qu'il demanda en mariage et elle vint vivre avec eux dans leur petit cottage. Quelques semaines plus tard, le lieu tout entier avait changé d'aspect. Il y avait de jolis rideaux aux fenêtres, de la jolie porcelaine sur la table, et la jeune fille avait apporté avec elle une jolie couverture en laine dont elle drapa le canapé. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le contenu de cet exposé est divisé en trois parties. La première discute des partenariats essentiels qui ont été développés entre la Boston Public Library (BPL) et son Center for Neighborhood History (CNH) avec des universités, des sociétés historiques et autres organisations locales. J'insiste en particulier sur la contribution de chaque organisation et l'impact que leur travail aura sur des projets audiovisuels archivistiques futurs. La deuxième partie examine les technologies utilisées pour la collecte et la dissémination de l'histoire locale et familiale. Finalement, dans la dernière partie, nous examinons les impacts que les techniques archivistiques non textuelles peuvent avoir sur le grand public. Des exemples d'histoires orales et d'histoires visuelles recueillies par le CNH démontrent comment les récits audiovisuels peuvent responsabiliser des communautés, transcender des générations et peuvent fournir aux chercheurs d'importantes sources d'information historique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les cultures indigènes d'Amérique Latine composent la structure ethnique et culturelle sur laquelle repose une grande partie du continent. Leurs caractéristiques uniques résument une centaine de coutumes, de traditions, et de patrimoines culturels différents de l'énorme diversité culturelle des Amériques. Tout au long de l'histoire des différentes nations indépendantes de la région, ils ont été discriminés, oubliés et exclus de tous les domaines de développement. Bien qu'ils aient réussi quelques progrès au travers des luttes et des protestations soutenues, ils ont souffert de pertes sévères, parmi lesquelles se détachent par son importance, celle de leurs langues originaires. Du fait qu'il s'agisse de sociétés à dominante tribales -c'est-à-dire qu'ils n'ont pas connu, historiquement, l'usage de systèmes d'écriture- la perte de leur langue signifie la destruction de leurs moyens de transmission orale, et au final, la disparition de leurs savoirs, leurs histoires, leurs codes et leurs littératures. Les bibliothèques peuvent jouer un rôle important dans le recueil partiel de telles langues et connaissances. Pourtant, les propositions bibliothéconomiques spécifiquement destinées aux communautés aborigènes en Amérique Latine sont peu nombreuses, même s'il existe des services qui ont obtenus des résultats intéressants. Parmi ces derniers, on peut citer le travail de l'auteur dans le NE de l'Argentine (2001-2006), qui inclut le développement de collections sonores dans des petites bibliothèques créées dans des écoles de populations indigènes. De tels fonds sonores ont récupéré la tradition orale et communautaire, et l'ont reliée aux activités scolaires. Les documents enregistrés et quelques unes de leurs transcriptions écrites ont permis de récupérer un fragment du patrimoine culturel de la communauté et de l'utiliser dans différents services. Parmi les contenus récoltés, peut-être que les plus importants ont été ceux en relation avec l'histoire des communautés et avec les histoires personnelles de chacun de ses membres, leurs généalogies et la relation avec les évènements d'ordre national ou régional. L'histoire a été reliée à la géographie régionale et avec la langue. Une grande partie des documents a été numérisé pour pouvoir les utiliser dans les activités futures, là ou l'on trouvera disponible les moyens électroniques nécessaires, et ou se serait développé l'alphabétisation informationnelle. Le présent article propose un court résumé des expériences et idées d'auteur, et une exposition détaillée de l'usage de l'histoire et de la tradition orale, ainsi que les collections sonores dans les bibliothèques indigènes, de même qu'un panorama de ce genre de travail dans d'autres endroits en Amérique Latine. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'image animée est une ressource unique pour l'étude de l'histoire locale, mais il ne subsiste que peu d'anciens films. En 1907 à Vancouver (Colombie-Britannique, Canada), le pionnier William H.Harbeck tourna un film qui illustre parfaitement la nature rare et ténue des premiers films comme source pour l'histoire locale. Comprendre comment le film a été fait donne un bon aperçu des caractéristiques et de la valeur historique des premiers films. La découverte et la restauration du film de Harbeck dans les années 1990 ont abouti à vouloir faire connaître le film à un large public l'année de ses cent ans. Comme l'histoire le montre, faciliter l'utilisation de de format sous-exploité comme source d'information est un but ambitieux qui pourra être atteint grâce aux efforts collectifs des associations culturelles et patrimoniales. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Célébrant actuellement son 5ème anniversaire, la Bibliothèque Internationale Numérique pour Enfants (ICDL) a été lancée comme un projet de recherche pour créer une bibliothèque libre en ligne de livres remarquables pour enfants à travers le monde. Le but de l'ICDL est d'identifier les matériaux qui aident les enfants à comprendre le monde autour d'eux et la société dans laquelle ils vivent. Ces matériaux dans les collections révèlent les similitudes et les différences dans les cultures, sociétés, intérêts et styles de vie des personnes autour du monde. La collection courante, qui est disponible gratuitement sur Internet, compte plus de 1600 livres en 38 langues. Parmi les premiers soutiens au projet de l'ICDL, il y avait la section des bibliothèques pour enfants et jeunes adultes de l'IFLA. A une rencontre avec les membres de la commission permanente de la section en août 2002, avant même que le projet soit à l'ordre du jour, des idées ont été échangées sur les apports d'un tel projet pour les enfants et leurs parents, les enseignants et les bibliothécaires dans le monde entier. Les membres de la commission permanente ont proposé de soutenir le projet en contactant des éditeurs, des bibliothèques nationales, des auteurs, des illustrateurs, et des bibliothécaires dans leurs pays pour promouvoir l'initiative et assister l'équipe de recherche dans le montage d'une collection. Une présentation à la conférence de Durban démontre la croissance et le développement de ce projet international et coopératif et les meilleurs plans pour son avenir. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'Afrique subsaharienne est la région du monde la plus durement touchée par le sida, qui menace de décimer des populations entières. Bien qu'elle ne compte que 10% de la population mondiale, la région représente 63% des personnes vivant avec le VIH/sida. Sur les 2,1 millions de décès estimés liés au sida en 2006, 72% d'entre eux ont eu lieu en Afrique (UNAIDS/WHO, 2006). Si l'épidémie s'est stabilisée dans la région, cela signifie seulement que le nombre de personnes nouvellement touchées par le VIH est à peu près équivalent au nombre de personnes qui meurent du sida. Après vingt-cinq ans d'épidémie, il n'existe toujours aucun remède contre le sida. L'information reste notre arme la plus déterminante dans la guerre contre le virus du sida. Mais l'information apportée est-elle efficace pour combattre cette terrible maladie ? Les résultats sont mitigés. Quelques succès ont été observés, l'Ouganda se démarque nettement du reste, sa prévalence du VIH/sida n'est que de 5%, soit une baisse par rapport aux estimations qui culminaient à 30% dans certaines régions. Si quelques autres pays ont un tant soit peu gagné du terrain dans la lutte contre la maladie, la majorité ne cesse d'annoncer des taux de nouvelles infections à la hausse et des décès, en dépit des efforts de déploiement des campagnes ciblées d'information et de communication Ce rapport fait un tour d'horizon de la situation du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Les Théories des Comportements de Santé (TCS) seront examinées et comparées aux théories des comportements de recherche d'information. Les limitations et avantages potentiels de l'information et des communications seront examinés dans le cadre de la lutte contre le sida et l'accent sera mis sur les complexités propres à l'Afrique subsaharienne. Il sera donné quelques pistes pour les campagnes d'information et de communication sur le VIH/sida dans cette région. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La bibliothèque de l'Université de Makerere est utilisée à titre de bibliothèque de référence nationale en Ouganda depuis la mise en vigueur, en 1958, de la Loi du dépôt légal. Cette loi oblige imprimeurs et éditeurs de livres, de journaux, de périodiques et de magazines publiés en Ouganda à en déposer gratuitement un exemplaire à la bibliothèque dans le mois suivant la publication du document. Depuis 1958, la bibliothèque a établi un service des collections spéciales (Africana) à la suite du dépôt. Parmi les trésors reçus, on trouve la collection des journaux, tant gouvernementaux que privés, datant parfois d'avant 1900. Actuellement, la section possède 67 titres de journaux, ce qui représente 2 457 volumes. Vingt-neuf sont en langue anglaise alors que le reste de la collection est en langues ougandaises. Les demandes de consultation des journaux sont nombreuses, tant de la part des étudiants universitaires locaux ou internationaux que des employés des universités, des chercheurs, des avocats, des politiques et des professeurs.. D'où l'importance d'accroître l'accès à ces ressources essentielles et d'en assurer la préservation. Par conséquent, en 1972, une cellule de microfilmage a été mise sur pied et on a acheté de l'équipement. Ce matériel est maintenant désuet et certaines fournitures ne sont plus vendues sur place. Récemment, la bibliothèque a lancé un programme de numérisation des documents déposés dans le but d'améliorer la collection. L'auteur présente ici les activités de la section Africana en matière de préservation et d'amélioration de l'accès aux journaux et, également, les stratégies mises en place à cet égard. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Ma présentation abordera les sujets suivants : l'impact des technologies sur les journaux kenyans ainsi que l'état de la numérisation de ces journaux, le projet « Kenya Indexing Project » et le rôle effectué par le bureau de la Library of Congress (LC) à Nairobi concernant les anciens numéros des journaux provenant de l'Afrique sub-saharienne. Les deux principaux journaux kenyans trouvent des avantages aux nouvelles technologies : ceci leur permet d'offrir un accès en ligne à l'aide d'agrégateurs de contenu mais aussi une variété de services telle que la télémessagerie des manchettes. Des projets concernant la mise en ligne des anciens numéros des journaux est aussi en pourparlers. Le projet « Kenyan Indexing Project » (www.indexkenya.org) indexe une sélection de journaux kenyans, à compter de 1980, numérise les articles et les rend disponibles aux chercheurs pour un prix modique. Le bureau de la LC à Nairobi conserve des journaux depuis son ouverture, soit en 1966. De nombreux journaux en provenance de 29 pays sub-sahariens sont présentement microfilmés par la LC tandis que plusieurs autres sont en attente de l'être dans nos magasins. Bien que la LC soit déterminée et fasse tout ce qui est en son pouvoir pour conserver et microfilmer ces journaux, nous devons créer des partenariats ou des coopérations dans le but de favoriser ou de maintenir la conservation de ces titres dans le futur. L'an dernier, en coopération avec la « Cooperative Africana Microfilm Project » et le « Center for Research Libraries », nous avons pu microfilmer près de 45 000 pages de journaux malawites datant de 1985 à 2005. Toutefois, nous avons encore d'anciennes éditions de journaux de plusieurs pays dont nous devons assurer la conservation. Nous discuterons aussi des défis qui attendent la LC quant à la numérisation des journaux. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Quand un parlement établit un service de bibliothèque et de recherche ou améliore la capacité et l'envergure d'un service existant déjà, il peut lui être très utile de s'appuyer sur l'expérience de ses homologues internationaux et des partenariats avec les parties concernées. Chaque secteur de la société a un rôle spécifique à jouer et des ressources à partager. Ce document explore les possibilités qui existent de nouer des partenariats efficaces entre les services de bibliothèque et de recherche parlementaires et les parties concernées dans le but d'appliquer les meilleures pratiques qui soient. Les exemples de partenariats cités font référence au Parlement de l'Ouganda. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Cet article présente divers types de partenariats et soulève les principaux aspects à considérer lorsque les bibliothèques parlementaires envisagent de s'associer. Il fournit un abrégé des associations officielles et officieuses de la Bibliothèque du Parlement du Canada tout en précisant la façon dont la Bibliothèque collabore avec d'autres organismes - bibliothèques, consortiums, services gouvernementaux, organismes privés, associés parlementaires, etc. - soit en effectuant diverses tâches ou en leur fournissant de l'assistance. Le partenariat étant de fait majoritairement développé sur une base informelle, l'article illustre les services offerts par la bibliothèque et le travail coopératif qu'elle entretient avec les autres organismes tant internes qu'externes au Parlement. Il décrit comment la bibliothèque multiplie les efforts pour assister ses partenaires soit par l'entremise la Bibliothèque elle-même, de la recherche ou par des programmes destinés à rejoindre le public. L'article suggère enfin des idées pour saisir les occasions de partenariat. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Partant du postulat que le non accès à l'information paralyse la recherche et plus généralement le développement humain durable, des déclarations de principe et des actions politiques sont menées depuis quelques années par les gouvernements, le secteur privé, la société civile, l'ONU et d'autres organisations internationales pour un meilleur accès à l'information. Les bibliothèques, africaines en particulier, ne sont pas suffisamment représentées dans ce militantisme universel visant à garantir l'égalité de chances à tous dans le système scientifique mondial. De part leurs collections stratégiques, représentant les acquis de l'histoire, sous la forme d'un héritage moral, spirituel, intellectuel, culturel, affectif, etc., sur différents supports (documents imprimés, manuscrits, photos, diapositives, films, enregistrements sonores, etc.,) généralement conservées dans des conditions précaires, les bibliothèques scientifiques africaines doivent inexorablement adopter les nouvelles normes de gestion et de conservation de l'information. Le support numérique, qui en est un parmi d'autres, est devenu le lieu de convergence de tous les savoirs, et offre aujourd'hui à chacun la possibilité de produire, enregistrer, traiter et diffuser de l'information sans limite de temps, de distance et de volume. De telles innovations technologiques imposent aux bibliothèques de nouvelles formes d'organisation et leur donnent ainsi l'opportunité de se repositionner en tant que lieux privilégiés dans le processus de production et de diffusion du savoir. Les nouveaux défis qui s'imposent aux bibliothèques africaines sont alors liés à leur capacité de développer un capital humain et des infrastructures technologiques et communicationnelles aptes à s'adapter à un environnement du XXIe siècle. Le souci d'une gestion efficiente de l'information face à la surabondance et aux principes de partage, tout en prêtant une attention particulière aux missions de conservation et de sauvegarde de la mémoire collective, impose aux bibliothèques scientifiques africaines une réflexion autour d'entités essentielles, telles que : ∎ un système automatisé de gestion privilégiant les standards ouverts pour assurer l'interopérabilité et la pérennité des données ; ∎ la coopération sociale par le biais des consortiums face à la réduction drastique de leurs budgets et la logique économique des éditeurs ; ∎ un militantisme professionnel actif en faveur du libre accès, en tant que nouvelle donne de la Société de l'Information ; ∎ le devoir de sauvegarde, par l'auto archivage de la production scientifique, académique et culturelle en tant que support à la pédagogie et à la recherche. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'Espagne possède une bibliographie multilingue en constante croissance, conséquence d'une société de plus en plus multiculturelle due à l'immigration et à la présence renforcée en Europe, mais elle dispose aussi de nombreuses publications, dans les diverses langues parlées sur son territoire : l'espagnol ou castillan, le galicien, le catalan et le basque. Les différentes bibliothèques appartenant au Système Espagnol des Bibliothèques conservent leurs productions mais ils s'avère nécessaire d'établir des systèmes de collaboration entre elles, afin que ces publications trouvent une meilleure diffusion et soient plus accessibles aux usagers intéressés. Le modèle de coopération qui est proposé dans cette étude est le consortium, de par les garanties juridiques qu'il possède intrinsèquement et les bons résultats qu'il propose souvent. En plus de tendre vers un travail plus efficace, le regroupement du travail permet une plus grande régularité et une meilleure coordination des activités quotidiennes. La mission principale de ce consortium sera de contribuer au développement de la société de l'information à travers la création d'un dépôt qui, grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, garantira la conservation et l'usage des publications conservées dans les différentes bibliothèques espagnoles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Cette conférence permet d'aborder un certain nombre de questions, dont celle de savoir comment les bibliothèques gouvernementales des pays ayant plusieurs langues officielles ou plusieurs langues d'usage sont en mesure • d'organiser et de fournir des services, • d'acquérir et de développer des collections, • de mettre en place des sites web multilingues, •de formuler des projets de services et de développement de collections, •et d'autres services en direction de populations multilingues. Cette communication développe quelques uns de ces thèmes en s'appuyant sur le site « Mémoire du monde » Global Memory Net -GMNet (http://www.memorynet.org), projet d'une Bibliothèque internationale numérique portant sur plusieurs années, soutenu par la Fondation nationale des sciences des Etats-Unis et le futur site « Mémoire du patrimoine mondial » World Heritage Memory Net-WHMNet, développé en partenariat avec le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO (World Heritage Center -WHC). Le site « Mémoire du monde » (GMNet) permet à tous d'accéder à de nombreuses collections numériques multimedia et multilingues, issues de nombreux pays. Le futur site « Mémoire du patrimoine mondial » (WHMNet) fournira un accès au multimédia et aux sources multilingues par le biais de 830 sites rattachés à 138 pays. Cette contribution montre comment le système de pointe développé pour le sites GMNet et le WHMNet aidera les bibliothèques gouvernementales à fournir des services à des populations multilingues de manière inédite, ce qui devrait avoir des conséquences importantes pour ces bibliothèques. Elles touchent aussi bien à la fourniture des services et ressources documentaires demandés par leurs citoyens multiculturels qu'à la production de ressources multilingues disponibles sous forme numérique afin d'en faciliter l'accès. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Cette communication présente le paysage de la collaboration documentaire (NDT : en anglais, Library Resource Sharing) en Chine et en examine, d'un point de vue comparatif, les récents développements dans les années 90 et le début des années 2000. Elle met l'accent sur, notamment : (1) une présentation historique de la réalité de la collaboration documentaire aux Etats-Unis et en Chine, et en particulier dans les domaines des catalogues collectifs des imprimés et périodiques, des services bibliographiques en ligne, et du prêt entre bibliothèques ; (2) un panorama de la littérature chinoise, et des problématiques et défis relatifs à la collaboration documentaire en Chine ; (3) une analyse de trois modèles de collaboration documentaire afin de permettre de comprendre l'évolution paradigmatique actuellement en oeuvre en Chine ; et (4) une analyse comparative des objectifs, structures, gouvernance, etc. de la collaboration documentaire aux Etats-Unis et en Chine. Notre étude souligne également la nécessité de construire en Chine une bibliothèque numérique nationale, afin de gagner en compétitivité dans le domaine de la collaboration documentaire et de soutenir la rapide croissance économique et sociale nationale. A cette étape de son développement, le succès du « China Academic Library & Information System » (Réseau chinois d'information et de bibliothèques universitaires) constitue un argument convaincant pour l'établissement d'une bibliothèque numérique nationale avec ses méthodes de gouvernance, de financement et de développement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'INIST est une unité de service du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) sous la tutelle du ministère français de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Sa mission est de collecter, analyser et diffuser les résultats de la recherche mondiale en science, technologie, médecine ainsi qu'en sciences humaines, sociales et économiques. Résolument tourné vers les nouvelles technologies de l'information et de la communication, l'INIST propose depuis plusieurs années, une gamme complète de services d'accès à l'information scientifique et technique sur Internet. Acteur majeur de la fourniture de documents en France avec 400 000 copies de documents fournies en 2006, l'INIST a engagé de profondes modifications dans sa chaîne de production en 2007 pour s'adapter au nouveau marché mondiale de l'information. L'INIST a lancé son nouveau service de fourniture de documents électroniques sécurisée par un DRM et a signé des accords pour l'accès à environ 2000 titres : des licences permettant de fournir des articles électroniques à partir des collections en ligne des éditeurs et des autorisations pour numériser à la demande des articles à partir de la collection INIST (19 700 séries dont 6 700 titres courants). Quatre aspects de ce nouveau service seront mis en évidence : - l'environnement légal : la nouvelle loi sur le droit d'auteur et le mandat du Centre Français de droit de Copie (CFC), - les contrats : conditions commerciales, droits et responsabilités, - utilisation de métadonnées dans le système d'information, - le signalement par Google et Google Scholar et la commande en ligne. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Dans cet article, je soutiens l'idée que les principes des oeuvres basées sur le numérique ou l'écran électronique ont été préfigurés, suggérés ou même, en fait, accomplis dans le "phénomènon" ou livre d'artiste et que le livre, dans les mains de l'artiste, s'emplit d'actes interprétatifs. J'essaye d'analyser les façons éclairantes par lesquelles des exemples choisis de livres d'artistes sud-africains sont déjà virtuels ; le codex est là une forme interactive et dynamique et l'idée du livre est fondée dans ce qu'il fait plutôt que dans ce qu'il est. Croire que le codex contient des "limitations" et des "inconvénients" par rapport à des formes numériques présuppose que le livre est une forme considérée comme statique, fixée et finie. Que ces "limitations" et "inconvénients" supposés ne puissent être surmontés que par la forme interactive du numérique est une position que je souhaite remettre en cause. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le site web ArtAfrica.gulbenkian.pt est le premier résultat public d'un projet innovant, à plusieurs facettes, qui a démarré en 2001. Il a été lancé par le Département des Beaux Arts de la Fondation Calouste Gulbenkian dans le cadre de sa politique d'aide au développement en janvier 2001. Il a été créé pour promouvoir et stimuler la connaissance et la compréhension du travail des artistes africains contemporains ou des artistes d'ascendance africaine résidant dans les pays africains de langue portugaise - Angola, Cap Vert, Guinée Bissau, Mozambique, Sao Tomé et Principe. Le travail effectué par des diasporas comparables basées au Portugal, en Europe ou ailleurs était aussi inclus. Les objectifs d'ArtAfrica sont de créer des occasions de dialogue, de collaboration et d'échange d'information sur les pratiques artistiques dans ces cinq pays et d'autre part, une autre de ses visées est de fournir une plateforme à partir de laquelle lancer de larges débats sur l'après-colonisation dans des contextes locaux. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Dans le cadre du thème choisi cette année par la section des Bibliothèques d'art, « Développer et documenter les cultures autochtones et des minorités », l'auteur traite du rôle des bibliothèques d'art et de leurs partenaires pour la documentation et la préservation des cultures menacées des populations autochtones. Elle fait partager l'expérience de son programme Global Memory Net (GMNet) (http://www.memorynet.org) - programme pluri-annuel de bibliothèque numérique financé par la National Science Foundation aux Etats-Unis-ainsi que les récents développements du Centre du patrimoine mondial mis en oeuvre en partenariat avec le programme Mémoire du monde de l'UNESCO (http://whc.unesco.org/en/news/326). GMNet a jusqu'ici préservé et documenté plusieurs collections d'art correspondant à de nombreux groupes autochtones, notamment en extrême-orient, comme : •Le programme Mémoire du monde de l'Unesco, •Chinese 56 Ethnic Groups, •54 minorités ethniques au Vietnam, en utilisant les objets d'art et d'artisanat du musée national d'ethnologie du Vietnam, •La collection naxi de la Division Asia de la Bibliothèque du Congrès de Washington, •Taiwan Memory, •et bien d'autres ressources inclues dans 2400 World Digital Collection et en relation avec les population autochtones à travers le monde. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le Groupe de travail sur les Principes directeurs pour l'accès sujet à l'usage des agences bibliographiques nationales a été établi en 2005 afin d'identifier les éléments constitutifs d'une politique d'indexation pour les bibliographies nationales. Le groupe vise à proposer des recommandations basées sur les bonnes pratiques de l'accès sujet dans les bibliographies nationales. Le Groupe évalue actuellement les éléments qui devraient figurer dans une politique d'indexation et espère mettre en consultation une première version de ses recommandations en 2008. [ABSTRACT FROM AUTHOR]