International audience; A STUDY OF SOME INDUSTRIAL EFFLUENTS by J. FUSS - In the first part of this work, the author describes his experimentsin refining some waste-liquors of the industrial regionof Eastern France.a) Distillers wash of sugar-beets. — This study deals withclarification of these washes by chemical precipitation, andthe degree of purification that may be reached by this treatment,in relation to the nitrogenous compounds. The course of theiranaerobic fermentation and the influence of free Chlorine onthis fermentation are also described, as well as attempts ofthe chemical decomposition of organic Nitrogen and epurationby adsorption. The great distance from the distillery to theexperimenting laboratory and also the seasonal condition ofdistillery works, prevented a deeper investigation.b) Effluents of paper-mills and wool factories. — Examinationof these effluents has demonstrated that their toxic propertieswere due, first, to a low pH, caused by the presence of sulphateof aluminium, and in the second, to reducing substances (sulphites),the elimination of which was easily obtained by propercontrol of the oxidizing and reducing activity of substancescontained in waste-liquors of the respective dye-plants.c) Effluents of dye-works. — Here a considerable amount ofalcaline sulphides have been found, and have led to a detailedstudy of the oxidizing process of free or combined H2S by ferricsulphate. This oxidation is very rapid and may be easilyobtained in industrial working conditions.d) Effluents of cheese factories. — A very careful study of thepurification of these waste liquors of cheese making, by courteous assistance of MM. Couillard and Co of Nancy, is describedin this chapter. Discarding the contingency of a possiblerecovery of products derived from the serum (lactose or lacticacid), and considering the very high concentration of organicconstituants produced in these effluents, the author has drawnthe following conclusions from his experiments :I) Biologic filtration and epuration by activated sludgescannot give satisfactory results.2) Only two processes seem to be worthy of further investigationsand industrial experiments :— either highest epuration by prolonged anaerobic fermentationand controled so as to obtain the utmost decompositionof the organic matter, that is to say the following gazes : CO2,CH4, H2, N2 (Buswell's process) ;— or a summary purification, by chemical clarification,followed by a temporary stabilisation of the waste-waters,obtained by adding an antiseptic (Chlorine water, Eau de Javel,Artus' process) or by increased temperature (Hamilton's process).With the process of summary purification, the effect ofactivation and improvement of the drifting waste-waters, cannotbe foreseen in the laboratory, and industrial experiments willbe indispensable. The filtration of the sludge thus obtaineddemands a serious rectification, with suitable apparatus.A bibliography of the problem closes this study. - STUDY OF SOME CHEMICAL PROBLEMSCONCERNING INDUSTRIAL EFFLENTSAND SEWAGE-SLUDGESby MM. A. TRAVERS, J. FUSS and J. SEHNOUTKA - I. — The authors have made a critical study upon some determinationsreferring to the analysis of waste liquors.The study involves the following determinations :a) oxygen dissolved in these waters, especially in presenceof reducing substances, such as sulphites;b) organic matters — the determination of „ dissolved carbon" is much more accurate than the oxidation test withpermanganate, wich is rather complex.c) total nitrogen :I) examination of Kjeldahl's method;2) its control by Ter Meulen's method (hydrogenation inpresence of Nickel reducer) ;3) tests for direct transformation of organic Nitrogen intonitric compounds.II. — The conditions for complete and immediate destructionof H2S by ferric sulphate in factory sludge and effluentsare fixed as follows : pH comprised between 2,3 and 3,5 -:III. — Conditions of complete oxidation of sulphites by thesame reagent are also given : optimum range of pH is rathernarrow, near to 2,3 and activation by simultaneous air blowingand bubbling, necessary. Sulphite destruction is not immediate; ÉTUDE DE QUELQUES EAUX RÉSIDUAIRESINDUSTRIELLESpar J. FUSS. - Dans la première partie de ce travail, l'auteur décrit les essaisd'épuration qu'il a effectués sur quelques eaux résiduaires dela région de l'Est de la France.a) Vinasses de distillerie de Betteraves. — L'étude a portésur la clarification des vinasses par précipitation chimique, etle taux d'épuration qu'on peut attendre de ce traitement aupoint de vue des composés azotés. L'allure de leur fermentationanaérobie, et l'influence du chlore libre sur cette fermentationsont également décrites, ainsi que des tentatives de dégradationchimique de l'azote organique, et d'épuration par adsorption.La grande distance entre la distillerie et le laboratoire d'essais,ainsi que l'allure saisonnière des campagnes de distillation, n'ontpas permis de pousser plus à fond les expériences.b) Eaux résiduaires de Papeterie et de Lainerie. — L'examende ces deux effluents a montré que leur toxicité était due, pourla première, à un pH trop bas provoqué par la présence de sulfated'alumine, et pour la seconde, à des produits réducteurs (sulfites),donc l'élimination était facile à obtenir par une surveillanceappropriée des rejets oxydants et réducteurs des ateliers de teinture. teinture.c) Eaux résiduaires de Teinturerie. — Des quantités importantesde sulfures alcalins ont été trouvées dans ces eaux, et ont conduit à une étude détaillée de la destruction de H 3S libreou combiné, par le sulfate ferrique. Cette oxydation est trèsrapide, dans des conditions industrielles facilement réalisables.d) Eaux résiduaires de Fromagerie. — Une étude très suiviede l'épuration des eaux résiduaires de fromagerie, entrepriseavec le bienveillant concours des Établissements Couillard et Ciede Nancy, est décrite dans ce chapitre.En écartant l'éventualité d'une récupération possible deproduits dérivés du sérum — lactose ou acide lactique — etcompte tenu de la très grande concentration en constituantsorganiques polluants des eaux rejetées, l'auteur a été amené parses expériences aux conclusions suivantes :Io La filtration biologique et l'épuration par les boues activéesne peuvent donner des résultats satisfaisants;2° Deux procédés seulement paraissent dignes de recherchesultérieures et de tentatives industrielles :— soit une épuration aussi poussée que possible, par fermentationanaérobie prolongée, et dirigée de façon à obtenir les termesfinaux de dégradation de la matière organique, c'est-à-direles gaz : CO2, CH4 , H2 , N2 (Procédé Buswell) ;— soit une épuration sommaire, par clarification chimique,suivie de stabilisation temporaire de l'eau rejetée, obtenue paradditioA d'un antiseptique (eau de Javel, procédé Artus) oupar élévation de température (procédé Hamilton).Avec le procédé d'épuration sommaire, l'effet du traitementsur l'amélioration de l'état du cours d'eau récepteur, ne peutêtre prévu au laboratoire, et des expériences industrielles serontindispensables. La filtration des boues obtenues réclame unemise au point sérieuse, avec des appareils appropriés.Une bibliographie de la question termine cet exposé. - ÉTUDE DE QUELQUES PROBLÈMES CHIMIQUESCONCERNANT LES EAUX RÉSIDUAIRESpar MM. A. TRAVERS, J. FUSS et J. SEHNOUTKA -I. — Les auteurs ont fait une étude critique, dans le cas del'analyse des eaux résiduaires, des dosages suivants :a) De l'oxygène dissous dans les eaux, en particulier en présencede réducteurs tels que les sulfites;b) Des matières organiques — le dosage du carbone dissousest beaucoup plus précis que l'essai d'oxydation au permanganateassez complexe.c) De l'azote total :1° Étude de la méthode de Kjeldahl;2° Son contrôle par la méthode de Ter Meulen (hydrogénationen présence de nickel réduit) ;30 Essais de transformation directe de l'azote organique enazote nitrique.II. — Les conditions de destruction complète et instantanéede SH2 , par le sulfate ferrique dans les eaux industrielles, sontprécisées : pH compris entre 2,3 et 3,5.III. — Les conditions d'oxydation complète des sulfites parle même réactif, sont également données : zone de pH optimaassez étroite, voisine de 2,3 et insufflation concomitante d'air.La destruction du sulfite n'est pas instantanée.