There is an important number of documentary films focusing on Puerto Rican drag performance and transgender lives. Mala Mala (2014) is exemplary in this respect, portraying civil rights activism, labor difficulties, the impact of transnational media, the negotiation of prejudice and stigma, and the great advances of LGBT visibility. By focusing on nine individuals, directors Antonio Santini and Dan Sickles, cinematographer Adam Uhl and editor Sofía Subercaseaux convey many complexities of this experience, including questions of language, body modification, migration, personal relationships, and aging. Some of the film's limitations are its lack of greater representation of trans masculinities and of racial diversity. This article compares Mala Mala to several additional productions, proposing that this important corpus be recognized as a coherent whole. It also proposes mala mala (very bad, fierce) subjectivities as a form of resistant identity in Puerto Rico. Hay un número importante de documentales sobre el transformismo y la experiencia transgénero puertorriqueña. Mala Mala (2014) es notable en este sentido, mostrando activismo de derechos civiles, dificultades laborales, el impacto de los medios de comunicación transnacionales, la negociación del prejuicio y el estigma, y los enormes avances de la visibilidad LGBT. Enfocándose en nueve individuos, los directores Antonio Santini y Dan Sickles, el cinematógrafo Adam Uhl y la editora Sofía Subercaseaux captan muchas de las complejidades sobre esta experiencia, incluyendo cuestiones del lenguaje, modificación corporal, migración, relaciones personales y envejecimiento. Algunas de las limitaciones de la película son la parca muestra de masculinidades trans y de diversidad racial. Este artículo compara a Mala Mala con varias producciones adicionales, proponiendo que se reconozca la totalidad de este importante corpus. También propone las subjetividades malas malas como forma de identidad resistente en Puerto Rico. [End Page 3] Il existe aujourd'hui un grand nombre de documentaires sur le transformisme et l'expérience transgenre portoricaine. Mala Mala (2014) mérite, à ce titre, d'être signalé, car ce documentaire met au jour le combat pour les droits civils, les difficultés rencontrées dans le monde du travail, l'impact des médias transnationaux, la négociation des préjugés et des stigmates, ainsi que les grandes avancées qui ont permis de rendre visible les LGBT. En se concentrant sur de nouveaux sujets, les réalisateurs, Antonio Santini et Dan Sickles, le cinématographe Adam Uhl et la monteuse Sofía Subercaseaux parviennent à rendre les complexités de cette expérience, y compris dans ses dimensions langagières, migratoires, physiques (transformations corporelles ou encore vieillissement) et relationnelles. Le film n'aborde toutefois que de manière limitée certains aspect du transformisme, comme la minorité d'hommes trans ou encore la question de la diversité ethnique. Cet article propose une comparaison de Mala Mala avec d'autres productions, arguant qu'il s'agit-là d'un corpus à part entière. Nous nous proposons également de montrer que les subjectivités malas malas agissent comme des formes de résistance identitaire à Porto Rico [ABSTRACT FROM AUTHOR]