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Duplicate groups of Nile tilapia fingerlings (30.9 g) were fed at three different frequencies, i. e. 2, 3 and 6 meals a day, in six 400 m2 earthen ponds. Fish stocked at 22.4 g/m2 (about 60 ind./are) was thus fed an experimental diet containing 25 % protein from vegetal origin. The feed was daily distributed, by hand, at equal time intervals between 8 a. m. and 3 p. m. After fifteen weeks trials, significantly (p

Afin d'évaluer l'impact des différents usages de l'eau sur l'écosystème aquatique, des outils de simulation de plus en plus nombreux voient actuellement le jour ; dans ce cadre, un modèle de dynamique de population de truite (Salmo trutta) est en cours de développement. Pour enrichir les nombreuses observations déjà disponibles sur le bassin de l'Oir (Basse-Normandie), des inventaires assortis d'expérimentations spécifiques ont été effectués en 1996 pour conforter et compléter les différentes composantes du modèle, en particulier en ce qui concerne les fonctions biologiques impliquées. En particulier, l'étude de l'habitat permet de déterminer la capacité d'accueil du milieu et ainsi une composante densité-dépendante de la survie des jeunes truitelles ; le potentiel reproducteur est appréhendé à l'aide de prélèvements sanguins et du sacrifice de quelques femelles matures. D'éventuels échanges avec l'aval du bassin sont quantifiés à l'aide d'un système de piégeage. Les résultats de ces expérimentations permettent d'effectuer une première application sur l'ensemble du bassin et de comparer les simulations obtenues aux données issues des inventaires piscicoles. L'utilisation d'un pas de temps de calcul hebdomadaire semble plus appropriée qu'un pas de temps mensuel pour représenter l'effet de la température sur la population. Cependant, le modèle dans son état actuel ne permet pas de représenter de façon satisfaisante l'impact du fort accident climatique observé en été 91 ; il donne par contre une bonne image de la restauration de la population de géniteurs à partir de 1992.

L'analyse des variations de richesse en espèces piscicoles autochtones le long des gradients longitudinaux de quatre ensembles hydrographiques français met en évidence un accroissement amont-aval similaire par type de bassins (grands bassins de la Seine et du Rhône et fleuves côtiers breton et du Languedoc-Roussillon). Les richesses spécifiques sont comparables à l'amont (0 à 4 km de la source) et diffèrent significativement plus en aval. Dans les deux grands bassins, la pente est le premier facteur explicatif de la variation de la richesse en espèces autochtones, suivi de la distance à la source, de l'altitude et de la largeur. A une échelle d'espace supérieure, le positionnement géographique (latitude) n'a pas d'effet significatif. Dans ces bassins, la richesse en espèces autochtones serait d'abord régulée par les conditions prévalant aux échelles locales et de la zonation.

In Sub-Saharan Africa, fish ponds are often an integral part of farming systems but have suffered from a lack of viability and sustainability. The present study aims to understand the strategies used by fish farmers to overcome economic and environmental constraints. In 2008 and 2009, fish farmers were surveyed in Central and Western Cameroon, and the fish production systems were classified by cluster analysis. Four broad types were identified according to the complexity of household operations. The development of extensive systems (large-scale and low-input) in rural areas of central Cameroon is induced mainly by abundant available land. For semi-intensive systems in both regions (small-scale and high-input in the Western Region, large-scale and high-input in peri-urban areas of the Central Region), horizontal integration is not sufficient to make fish production profitable and sustainable. More intensive fish farms tend towards vertical integration, in which farmers establish close links with input suppliers. Main causes of low productivity of semi-intensive systems (1–2 t/ha/yr) are both lack of knowledge of fish farming principles by farmers and lack of technical improvement by extension agents and researchers which need to consider the local complexity of farming systems to develop and intensify fish production. The adaptation of development strategies to socio-economic and environmental contexts is a necessity to hope for an increase in fish pond aquaculture production in Africa. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]

To assess the correlation between four visual morphological types based on body colour and shape (fario trout, FT; shiny fario, SFT; presmolt trout, PST; typical smolt ST) of juvenile brown trout Salmo trutta during downstream spring migration and the biological form at the adult stage (river or sea), mark-recapture experiments were carried out over a period of 23 years. Evidence is provided that the visual SFT type is not a relevant one, while objective colorimetric measurements using a black basin are the best way to determine the morphological type in migrating juveniles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A genetic survey was carried out on recently emerging fry to investigate interbreeding between anadromous and freshwater resident brown trout in La Roche Brook, a major spawning tributary of the Oir River system (Normandy, France). Emerging fry were sampled at three different sites in spring 2002 and 2003. Stable isotope analysis (SIA) allowed the classification of each individual as the progeny of resident ( N = 76) or anadromous ( N = 58) female trout. Microsatellite DNA analysis showed that genetic diversity between fry samples can be explained by microgeographical (various sampling sites) and temporal (2 years of sampling) variations rather than maternal origin (anadromous vs. freshwater resident). We conclude that a high level of gene flow exists between the two morphs when anadromous adults have access to the spawning grounds of residents. We highlight the relevance of using SIA in conjunction with genetic analysis to study interactions between the two morphs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A dynamic population model was developed to study the impact of biotic and abiotic environmental factors on changes in trout populations. The model is based on the Leslie Matrix and simulates population change by age class in terms of biological parameters (i.e. fish survival, fertility, growth rates), which are dependent on environmental conditions. Changes in physical habitat, expressed as Weighted Usable Area, cause displacement of fish and increased mortality. Calculations were made at 1-month intervals to account for the effect of climatic variations on the population. The model was used to analyze the dynamics of two trout populations, quite different in terms of their biological characteristics: one in Lower Normandy in the Oir watershed and the other in the Pyrenees Mountains in the Neste d'Oueil watershed. Application of the model to those populations revealed two types of stabilizing mechanisms. The first was a capacity for population restoration, which is well-represented by the model through the phenomenon of density-dependent mortality in the first months of life. The second was adjustment of the adult population to the carrying capacity of the environment. The two applications demonstrate the utility of this type of model for understanding and simulating the dynamics of different cohorts of a population. Coupling habitat models and dynamic population models facilitates the identification of key periods during which carrying capacity-related to the hydrology-becomes a limiting factor for fish. This brings new perspectives to water management and may facilitate analysis of instream flow requirements related to water development projects, such as hydropower plants. Copyright © 2001 John Wiley & Sons, Ltd. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La truite (Salmo trutta) présente deux formes écologiques « rivière » et « mer » qui cohabitent sur de nombreux fleuves du littoral Manche-Atlantique. Ces deux formes sont considérées comme formant un seul stock en raison de la production d'une forme à partir de l'autre et de leurs possibilités de croisement lorsqu'elles sont en sympatrie sur les zones de reproduction. L'étude réalisée montre l'existence de critères morphologiques fiables permettant une identification de ces deux formes au cours de leur cycle biologique. Chez le juvénile, la distinction est impossible au stade résident, mais est possible au stade migrant à partir du taux d'argenture qui est élevé pour la forme marine (groupe des smolts). Chez l'adulte, la distinction est rendue facile par l'analyse des critères de taille et de couleur mais doit être vérifiée par une étude scalimétrique. L identification de ces deux formes permet alors de mesurer leur niveau d'abondance et d'analyser leur évolution sur le long terme sur un même bassin.

L'analyse des longueurs totales et des écailles d'un échantillon de 120 truites de mer adultes capturées essentiellement par pêche à l'électricité dans le Rhin supérieur (700 km de la mer du Nord) de 1989 à 1996 a permis de caractériser la population de cette ressource piscicole en voie de restauration. L'utilisation des Captures Par Unité d'Effort (CPUE), calculées pour les pêches de 1994 à 1996, permet d'appréhender le rythme de migration et d'améliorer l'estimation des caractéristiques générales de la population. Dans cette partie du Rhin, la migration anadrome de la truite de mer se déroule en deux pics successifs de juin à décembre, les individus les plus âgés arrivant les premiers. La population est caractérisée par une très forte prédominance des groupes d'âge de mer 1 + (49,2 %) et 2+ (45,8 %), soit un Age Moyen de Mer (AMM) de 1,54 an. L'Age Moyen de Smoltification (AMS) et de première Reproduction (AMR) sont estimés respectivement à 1,30 an et 1,39 an. Par ailleurs, il est constaté que l'âge marin de première maturité des adultes du Rhin augmente quand leur âge de smoltification diminue. Les résultats sont discutés en fonction de la méthodologie employée et comparés à ceux obtenus sur d'autres populations françaises et plus nordiques. Il ressort que les caractéristiques de la population de truite de mer du Rhin traduisent bien la position latitudinale mais aussi l'importance de ce réseau hydrographique.

Les écailles de 34 juvéniles de Truite de mer (Salmo trutta L.) de 1+ et 2+ ans ont été échantillonnées sur 12 parties du corps. Le taux de régénération en avant de la nageoire dorsale ou nettement au-dessus de la ligne latérale est plus faible (40 à 60 %) qu'ailleurs (65 à 75 %). De plus, les écailles y sont plus petites et plus arrondies. La structure des écailles a été analysée sur 8 sites pour 14 individus. Au niveau de l'épaule, le nombre de circuli est significativement plus faible quelle que soit l'année de croissance, et l'écart inter-circuli y est sensiblement plus petit qu'ailleurs. Les longueurs des poissons à 1 an, obtenues par rétrocalcul à partir des mensurations des écailles de l'épaule, avec le modèle isométrique de LEA, apparaissent sous-estimées. Ces résultats suggèrent que la meilleure zone de prélèvement d'écailles pour les jeunes truites de mer se situe dans les 3 premiers rangs en-dessous ou au-dessus de la ligne latérale et de part et d'autre d'une droite joignant l'arrière de la nageoire dorsale et l'avant de la nageoire anale. Compte tenu d'un taux de régénération élevé, un prélèvement minimum de 10 à 15 écailles est recommandé.

Les modèles de rétrocalcul des tailles à partir de mesures de pièces osseuses sont souvent utilisés sans précautions en dynamique des populations et en écologie halieutiques. Le choix d'un modèle doit être justifié et sa validité doit être estimée. Il a donc été développé un logiciel informatique qui permet l'ajustement des différents modèles proposés par la littérature (linéarisables et polynomiaux) et le rétrocalcul des tailles par plusieurs méthodes. Ce logiciel donne aussi des critères pour sélectionner le meilleur modèle et évaluer sa fiabilité: graphes, tests permettant d'analyser la "représentativité" d'une régression, ainsi que la normalité et l'indépendance de ses résidus, intervalle de confiance des tailles rétrocalculées. Ce logiciel est testé sur une population (239 individus) de juvéniles migrants de Truite de mer (Salmo trutta L) piégés sur une rivière de Normandie ainsi que sur un sous-échantillon issu de cette population.

Le comportement de saut de salmonidés migrateurs a été étudié simultanément sur deux barrages de faible hauteur (< 2m) sur le Blavet canalisé. Une très faible proportion (< 9%) de l'activité totale conduit au franchissement des barrages. Au niveau d'un pertuis, la réussite d'un saut ne peut s'observer que s'il y a coïncidence entre un fort courant d'attraction, une fosse d'appel suffisante et l'ouverture de ce pertuis. Les fuites d'eau sur les pertuis ferm é s entraînent jusqu'à 50 % de tentatives vouées à l'échec. L e colmatage de ces fuites a permis de réduire cette proportion à 25 %. La discussion de ces résultats montre qu'une gestion simple des barrages de ce type peut faciliter leur franchissement par les salmonidés migrateurs adultes.

Total lengths (L T ) of 50 free-swimming fish in a tank, silver carp Hypophthalmichthys molitrix and rainbow trout Oncorhynchus mykiss, were measured using a DIDSON (Dual-frequency IDentification SONar) camera. Using Sound Metrics software, multiple measurements of each fish (L T , side aspect angle and distance from the camera) at different times were analysed by two experienced operators while a subset of data was analysed by two inexperienced operators. The main result showed high variability in intra-fish L T measurements. The number of measurements required to minimise errors and to obtain robust fish measurements (true L T  ± 3 cm) was estimated by a bootstrap method. Three to five measurements per fish were recommended for fish surveys in rivers. In this experimental study, aiming to reproduce river conditions, no evidence of fish position (side aspect angle and distance from the camera) effect was detected, but an operator effect (partially explained by training) was observed. General linear mixed models also showed that lengths of the smallest fish (L T  < 57 cm) were overestimated and lengths of the largest fish (L T  > 57 cm) were underestimated in comparison with their true lengths. In conclusion, we highlight that this technology, like any monitoring methods, returns imperfect observations. We advise DIDSON users to ensure that measurements are carried out correctly in order to draw accurate conclusion from this new technology., (© 2019 The Fisheries Society of the British Isles.)