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Le risque infectieux notamment tuberculeux lors d'un traitement biologique est indéniable d'où la nécessité du dépistage et d'un traitement préalable d'un éventuelle tuberculose. Dans notre étude nous avons inclus les patients suivis pour RIC et traité par biothérapie durant la période de 2009 à 2020. Des fiches ont été établies comprenant les données épidémiologiques, les antécédents personnels et familiaux, le bilan préthérapeutique, les indications au traitement biologique et les conduites thérapeutiques. Il s'agit de 248 patients, âgés en moyenne de 39,6 ans. Cent quarante-neuf suivis pour spondylarthrite ankylosante (SPA), 39 pour polyarthrite rhumatoïde, 18 pour rhumatisme psoriasique, 18 pour rhumatisme des entérocolopathies, 6 association PR et SPA. Cent neuf traités par adalimumab, 89 par étanarcept, 17 par infliximab, 25 patients par tocilizumab. Des antécédents de tuberculose maladie étaient notés chez 2 patients (pulmonaire et ganglionnaire) et de contage tuberculeux chez 2 autres. L'IDR à la tuberculine faite chez 128 patients était positive dans 38 cas et la dosage du quantiféron chez 203 patients était positif dans 52 patients. Cent dix-sept patients ont bénéficié des deux tests avec un résultat concordant dans 98 cas. La recherche de BK dans les crachats en cas d'IDR ou le de quantiféron positifs était réalisée chez 34 patients avec un résultat négatif à l'examen direct. La radiographie du thorax était sans anomalie dans 207 cas, un syndrome interstitiel dans 30 cas et des adénopathies hilaires dans un cas. Une chimioprophylaxie a été prescrite chez 46 patients positifs soit par rifinah (isoniazide 5 mg/kg et rifampicine 10 mg/kg) pendant 3 mois dans 20 patients rifinah, soit isoniazide seul pendant 6 mois chez 24 patients. Parmi les patients traités par bithérapie 5 ont développé une cytolyse hépatique amenant à arrêter la rifampicine et ne maintenir que l'isoniazide chez un patient. Un cas de tuberculose digestif fortement suspectée a reçu un traitement antituberculeux durant 6 mois et l'infliximab a été initiée après 2 mois de traitement sans incidents. L'intervalle de temps entre le début de la chimioprophylaxie et l'initiation de la biothérapie était d'une moyenne de 2,4 mois (21 j–9 mois). Deux patients ont développé une tuberculose ganglionnaire cervicale, la première deux ans après s l'instauration de l'étanercept d'où son arrêt avec introduction d'un traitement antituberculeux durant 8 mois, la deuxième patiente a développe une tuberculose ganglionnaire 2 mois après l'initiation de l'étanercept traité pendant 6 mois par antituberculeux. Le risque de tuberculose augmente sous biothérapie notamment les anti-TNF alpha (infliximab) d'où la nécessité d'appliquer les recommandations du dépistage (bilan préthérapeutique) et de chimioprophylaxie qui ont prouvé leur efficacité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Acrodermatitis continua of Hallopeau (ACH) is a rare form of pustular psoriasis, mainly affecting distal phalanges of hands and feet. Many therapeutic options exist; however, it tends to be resistant to treatment. We report a 26-year-old man presented with a very severe psoriatic arthritis associated with ACH. Although this patient was resistant to a first line treatment (glucocorticoids and methotrexate), a rapid and dramatic improvement was observed after adalimumab was introduced. The effectiveness and tolerance of the treatment were maintained during the 12-month period of follow-up. This is the first report of the efficacy of adalimumab on ACH in a patient presented with psoriatic arthropathy.