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Abstract Objectives Here we describe a rare post-traumatic lesion and discuss its management. Background Lumbar Morel-Lavallée is a rarely reported lesion. The cause is usually post-traumatic in a polytraumatic context, and care is often focused elsewhere. This leads to misdiagnosis with a risk of chronic pain and infection. In addition, there is no consensus for the management as few cases have been reported so far. Case report A 35-year-old African woman was involved in a motor accident. Physical examination at the emergency department revealed moderate head trauma, a lumbar inflammatory mass, and a closed leg fracture. She underwent a whole-body computed tomography scan, which revealed a left frontal brain contusion and a large left paraspinal mass in favor of a lumbar Morel-Lavallée lesion. She benefited from osteosynthesis and conservative management of the cerebral and lumbar lesions. After 4 days, she complained of headaches and vomiting. Magnetic resonance imaging was requested. There was resorption of the cerebral contusion, and the lumbar mass was heterogeneous. She was discharged 10 days later without lower back pain and fully recovered from the headaches. Ultrasound of the lumbar soft tissue performed a month later showed no more collection. Conclusion More frequent in young men, lumbar Morel-Lavallée lesion is underdiagnosed. Thus, there is no consensus on its treatment. However, conservative management followed by close monitoring is advisable in the acute phase. Other therapy includes surgery with or without the use of sclerosing agents. Early diagnosis prevents infections. Although the diagnosis is clinical, magnetic resonance imaging is the critical paraclinical examination for its assessment. Our case is interesting because it occurs in a woman following polytrauma, and to the best of our knowledge, it is an extremely rare lesion, especially in women.

Disc fragments are well known to migrate to superior, inferior, or lateral sites in the anterior epidural space, posterior epidural migrated lumbar disc fragments is an extremely rare disorder. Posterior epidural migrated lumbar disc fragments are often confused with other posterior epidural space-occupying lesions (cysts, abscesses, tumors, and hematomas). We reported the case of a 52- year-old man presented with progressive not systematizes bilateral radiculopathy complicated one week before admission a difficulty dorsiflexion prevents the start, and the stared to use crutches. Clinical examination revealed steppage gait and a strength score of 3/5 on dorsiflexion of feet. MR imaging of lumbar spine showed right posterolateral epidural mass that compressed the dural sac at the L3-4 level. Patient underwent surgery using posterior approach, an L3 laminectomy was performed, the extruded disk fragment was gently removed and L3-L4 interspace was explored. Histopathology confirmed the (PEMLIF). Postoperative course was uneventful.

La myélopathie cervicarthrosique est un syndrome clinique en relation avec la diminution des dimensions du canal rachidien, la cervicarthrose est l'étiologie principale après 50 ans. L'objectif du traitement est de rétablir les dimensions du canal rachidien cervical. Le choix de la technique chirurgicale sera guidé par l'analyse des signes cliniques, imageries, pré opératoire en fonction de laquelle sera pratiquée soit la voie antérieure, postérieure, ou exceptionnellement la voie combinée. Notre étude a pour but dans un premier temps d'évaluer à long terme les résultats cliniques et radiologiques de la chirurgie ensuite répondre à cette préoccupation : La lordose cervicale pré opératoire et postopératoire sont t-elles des facteurs de bon pronostic ? Nous rapportons une étude rétrospective entre 2000 et 2013 portant sur 135 patients opérés dans notre formation et remplissant les critères inclusions. La collecte des données s'est faite en s'aidant du dossier médical des patients (échelle d'Association des orthopédistes Japonais), Imagerie (Radio, TDM, IRM), mesure de l'angle de courbure rachidienne en pré et postopératoire, ceci dans le but d'évaluer à long terme les résultats clinique et radiologique de la chirurgie. Ont été inclus dans notre étude 135 patients, 82 Hommes (60%), 53 femmes (40%) avec un âge moyen de 52 ans, ayant consulté pour des motifs divers (Névralgies cervicobrachiales, lourdeur des membres, troubles génito-sphinctériens). Soixante cinq patients (48%) ont bénéficié d'un abord antérieur (dissectomie, cloward, somatotomie médiane), 64 patients (47%) ont été opérés par voie postérieure (laminectomie de 1 à 3 niveaux) et 6 patients (5%) ont bénéficié d'un abord combiné dans un délai moyen de 3 mois devant la persistance des symptômes. Le niveau cervical le plus touché était C5C6 suivie de C4C5. L'évolution globale de nos patients était favorable dans 58% des cas, stationnaire dans 41% des cas et 1% d'aggravation. Soixante patients ayant présentés une amélioration en postopératoire avaient une courbure rachidienne en lordose, contre 17 patients en raideur et aucun patient en cyphose (p=0.05). En définitive, la myélopathie est une pathologie fréquente dans la pratique neurochirurgicale, le diagnostic s'est beaucoup amélioré grâce à l'avènement de IRM, plusieurs voies d'abords sont utilisées en fonction des données cliniques et d'imageries, l'évolution reste favorable si la prise en charge est précoce avant l'apparition des déformations importantes de l'alignement sagittal du rachis.

Les méningiomes intracrâniennes multiples sont définies comme la présence d'au moins deux méningiomes sur des sites intracrâniens différents et ceci en absence de neurofibromatose. C'est une tumeur rare dont la prévalence varie entre 1-10%. Le but de notre travail est décrire les caractéristiques cliniques, radiologiques, histologiques d'une série de 4 patients porteurs de méningiome multiple et en déduire les facteurs de risques de survenue de cette pathologie. Préciser la qualité d'exérèse chirurgicale de la lésion selon la classification de Simpson. Rapporter les suites postopératoires ainsi que le suivie à long termes des patients afin de préciser leur qualité de vie. Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 174 cas de Méningiome intracrânien opéré au CHU Avicenne entre Janvier 2000 à Décembre 2013. En s'aidant des données cliniques, imageries, chirurgicales, histologiques mentionnée dans le dossier médical de chaque patient. Notre série est constitué de 4 patients (3 femmes pour 1 homme), d'un âge allant de 42-50 ans (moyenne d'âge= 45,5 ans). Nous avons identifié 21 méningiomes (17 en sus tentoriel et 4 en sous tentoriel), aucun cas de décès ni d'infection postopératoire dans notre échantillon. Le pronostic reste bon malgré le nombre de lésion nécessitant parfois plusieurs interventions chirurgicales.