To investigate the relationships between fish/seafood consumption patterns and food security status among First Nations (FN) communities in Canada. We estimated the contribution of fish/seafood to daily nutrient requirements. Barriers to traditional food (TF) access including fish were summarized.Data were collected by the First Nations Food, Nutrition and Environment Study (2008-2018). The sample of this participatory study comprised 6258 randomly selected FN adults. Fish/seafood consumption was estimated with a food frequency questionnaire. Food security status was assessed with the Household Food Security Survey Module. The contribution of fish/seafood to protein, n-3 fatty acid, vitamin (A, B12, D, niacin) and mineral (selenium, zinc) requirements was assessed by comparison to Dietary Reference Intakes.Regional differences were observed in fish/seafood consumption patterns and their relationship with food security status. In the eastern regions (Ontario, Quebec/Labrador and the Atlantic region), consumption of fish/seafood and other TF was significantly higher among food insecure compared with food secure FN participants. Severely food insecure men (particularly in British Columbia, Alberta, Quebec/Labrador and the Atlantic region) tended to eat a higher amount of TF, including fish/seafood, compared with food secure and moderately food insecure men, while no difference was observed in women. Fish/seafood provided good sources of selected nutrients. However, the high cost of harvesting equipment, industry-related activities and climate change reduce access to fish/seafood and other wildlife.Fish/seafood continues to be vital to the diet of FN communities. Focusing on policies that support FN increased access to fish/seafood has the potential to decrease food insecurity and support sustainable livelihoods. Future policies should focus on socio-economic determinants of food insecurity and support traditional harvesting and sustainable fisheries among FN communities.RéSUMé: OBJECTIF: Étudier les relations entre les modèles de consommation de poissons/fruits de mer et l’état de la sécurité alimentaire chez les Premières Nations (PN) au Canada. Nous avons estimé la contribution des poissons/fruits de mer aux besoins quotidiens en nutriments. Les obstacles à l’accès aux aliments traditionnels (AT), y compris le poisson, ont été résumés. MéTHODES: Les données ont été recueillies dans le cadre de l’Étude sur l’alimentation, la nutrition et l’environnement chez les Premières Nations (2008–2018). L’échantillon de cette étude participative comprenait 6 258 adultes PN sélectionnés au hasard. La consommation de poissons/fruits de mer a été estimée à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire. Le niveau de sécurité alimentaire a été évalué à l’aide du Module d’enquête sur la sécurité alimentaire des ménages. La contribution des poissons/fruits de mer aux besoins en protéines, en acides gras n-3, en vitamines (A, B12, D, niacine) et en minéraux (sélénium, zinc) a été évaluée par rapport aux apports nutritionnels de référence. RéSULTATS: Des différences régionales ont été observées dans les modes de consommation de poissons/fruits de mer et leur relation avec le niveau de sécurité alimentaire. Dans les régions de l’Est (Ontario, Québec/Labrador et région atlantique), la consommation de poissons/fruits de mer et d’autres AT était significativement plus élevée chez les personnes vivant dans les ménages en situation d’insécurité alimentaire que chez celles en sécurité alimentaire. Les hommes en situation d’insécurité alimentaire sévère (en particulier en Colombie-Britannique, en Alberta, au Québec/Labrador et en région atlantique) avaient tendance à manger une plus grande quantité d’AT, y compris du poisson/fruits de mer, par rapport aux hommes en sécurité alimentaire et en insécurité alimentaire modérée, alors qu’aucune différence n’a été observée chez les femmes. Les poissons/fruits de mer ont fourni de bonnes sources de nutriments sélectionnés. Cependant, le coût élevé du matériel de chasse, les activités liées à l’industrie et le changement climatique réduisent l’accès aux poissons/fruits de mer et à d’autres espèces sauvages. CONCLUSION: Les poissons/fruits de mer continuent d’être essentiels à l’alimentation des PN. L’amélioration de l’accès aux poissons/fruits de mer a le potentiel de promouvoir la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance durables. Les politiques futures devraient se concentrer sur les déterminants socio-économiques de l’insécurité alimentaire et soutenir la récolte traditionnelle et la pêche durable chez les PN.