The Douglas-fir forests of coastal British Columbia are within the most heavily modified forest ecosystem types in coastal BC and local land managers are developing new forestry practices to retain elements of old growth within the managed forest area. To determine how successful these practices are requires the selection and monitoring of appropriate attributes and knowledge on how they change with stand development. In this paper we summarize previously published results from an extensive data set on four Douglas-fir dominated sites located on eastern Vancouver Island. Data were collected as part of the Coastal Forest Chronosequences project which was addressing questions on (1) how does conversion to managed forests impact species and forest structural diversity and (2) how does this diversity recover in older second-growth stands. Each site contained four stands, a postharvest chronosequence: regeneration (R, 5–10 years), immature (I, 25–45 years), and maturing (M, 75–95 years) stands, and an old growth (O, >240 years) control stand. Over 20 attributes are summarized including structural attributes, and at three sites, detailed biodiversity and process attributes. All old-growth plots exceeded the minimum age criteria and some but not all of the minimum structural attribute criteria for old-growth Douglas-fir forests in the US Pacific Northwest, reflecting regional or site type differences. Most structural attributes showed their greatest change within the first 100 years, although older stands (M and O) still differed based on tree and snag sizes and tree mass or basal area. Most species abundance and richness attributes and process attributes clearly differentiated R from the forested stages but were of less value for differentiating among older (M and O) stands. Arboreal lichen abundance and species richness; the abundance of cryptogams, achlorophyllus plants, litter collembola, and specific species of fungi and carabids; litter fall and gap fraction were the exception, these attributes clearly differentiating M from O stands. In postharvest stands, the overall pattern of change with succession for most attributes, as inferred from the chronosequence, was confirmed to be very different from a previously published conceptual model for post-fire succession. Compared to the post-fire model, the greatest changes in the postharvest stands occurred early in stand development, associated with canopy closure. Although stand structural attributes can clearly be used to distinguish old-growth features in managed forest stands, none-the-less it is important to monitor and demonstrate, at least for a selection of nonstructural attributes, that forestry practices are effective in maintaining biodiversity and associated processes of old-growth forests in the managed forest area. Key words: old-growth forest, succession, Douglas-fir forest, criteria and indicators, biodiversity, managed forest.Les forêts de douglas comptent parmi les types d'écosystèmes forestiers les plus fortement modifiés dans les zones côtières de la Colombie-Britannique, et les aménagistes forestiers locaux mettent au point de nouvelles pratiques forestières pour conserver des éléments de forêt ancienne dans la forêt aménagée. Pour déterminer l'efficacité de ces pratiques, il faut bien choisir et surveiller des attributs de forêt ancienne, et savoir comment ils évoluent au cours du développement d'un peuplement. Dans cet article, nous résumons des résultats déjà publiés provenant d'une vaste base de données, sur quatre sites dominés par le douglas, dans l'est de l'île de Vancouver. Les données ont été recueillies dans le cadre du projet sur les chronoséquences des forêts côtières, lequel abordait notamment les questions suivantes : (1) Quel est l'effet de l'aménagement des forêts sur la diversité des espèces et sur la structure des forêts? (2) Comment cette diversité se rétablit-elle dans les peuplements plus âgés de seconde venue? Chaque site comprenait quatre peuplements constituant une chronoséquence post-récolte : un peuplement en régénération (R, de 5 à 10 ans), un peuplement immature (I, de 25 à 45 ans), un peuplement en cours de maturation (M, de 75 à 95 ans) et un peuplement ancien servant de témoin (O pour « old growth », plus de 240 ans). Nous résumons plus de 20 attributs, notamment des attributs structuraux et, pour trois sites, des attributs détaillés liés à la biodiversité et aux processus. Toutes les placettes d'étude dans les peuplements anciens satisfaisaient au critère d'âge et à certains des critères d'attributs structuraux établis pour les forêts anciennes de douglas, dans les États du nord-ouest des États-Unis donnant sur le Pacifique, ce qui reflète des différences régionales ou liées au type de site. Pour la plupart des attributs structuraux, le changement maximal se produit au cours des 100 premières années, quoique les stades M et O se distinguent toujours sur les plans de la taille des arbres et des chicots, ainsi que de la masse ou de la surface terrière des arbres. La plupart des attributs d'abondance et de richesse en espèces et des attributs de processus différenciaient clairement les peuplements R des autres, mais sont apparus moins utiles pour différencier les peuplements plus âgés (M et O). L'abondance et la richesse en espèces des lichens corticoles, l'abondance des cryptogames, des plantes sans chlorophylle, des collemboles de la litière et d'espèces particulières de champignons et de carabidés, ainsi que la chute de litière et la fraction de trouées faisaient exception : ces attributs différenciaient clairement les peuplements M et O. Dans les peuplements établis après une récolte, le patron général des changements successionnels pour la plupart des attributs, d'après la chronoséquence, s'est avéré très différent d'un modèle conceptuel de la succession après incendie, lequel a fait l'objet d'une publication. Par comparaison à ce modèle, les changements les plus importants dans les peuplements, après récolte, se produisent au début du développement des peuplements, en association avec la fermeture du couvert. Bien qu'il soit évident que des attributs structuraux des peuplements peuvent servir à distinguer des caractéristiques de forêt ancienne dans les peuplements aménagés, il est important de faire un suivi et de montrer, au moins pour certains attributs non structuraux, que les pratiques forestières permettent de maintenir la biodiversité et les processus connexes des forêts anciennes sur le territoire forestier aménagé. Mots clés : forêt ancienne, succession, forêts de douglas, critères et indicateurs, biodiversité, forêt aménagée. [Traduit par la rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]