3 results on '"Impacts environnementaux"'
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2. Une vulnérabilité délibérément acceptée par les pouvoirs publics ? Extraction du charbon et inondations dans la vallée de la Haine, 1880-1940
- Author
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Kevin Troch
- Subjects
lcsh:GE1-350 ,economic policy ,floodings ,mines de charbon ,Social Sciences and Humanities ,borinage ,experts ,collieries ,environmental impacts ,politique économique ,Environmental sciences ,charbonnages ,swamps ,mining subsidence ,marais ,Sciences Humaines et Sociales ,affaissements miniers ,impacts environnementaux ,GE1-350 ,inondations ,lcsh:Environmental sciences ,coal mining - Abstract
L’impact des activités extractives sur l’environnement, notamment au niveau de l’eau, constitue une question d’actualité importante. Pourtant, les études historiques sur les vulnérabilités environnementales engendrées par les activités minières sont rares. Cet article entend apporter un éclairage historique sur la question de la vulnérabilité au risque d’inondation dans le bassin houiller du Couchant de Mons. Le cas de la vallée de la Haine est à ce titre intéressant, car l’influence des travaux miniers sur le régime de l’eau y est ancienne, mais c’est à partir des années 1880 que le problème devient crucial pour le devenir de la région. La vallée subit de nombreuses inondations entre les années 1880 et les années 1940 durant la période d’extraction intensive du charbon. Rapidement, les charbonnages sont accusés d’engendrer ces inondations ou du moins, d’en augmenter le ressenti, à cause des affaissements miniers créés par leurs travaux souterrains. L’extraction intensive du charbon durant ces six décennies serait à l’origine de la vulnérabilité de la vallée au risque d’inondation dont les effets se font encore sentir actuellement. Pourtant, les charbonnages ne participent à aucun travail d’aménagement des cours d’eau afin d’empêcher leur débordement. L’État belge accepte même d’endosser la charge des travaux d’amélioration des cours d’eau de la vallée et de la gestion du démergement des parties affaissées sans impliquer les charbonnages. Comment expliquer cette « disjonction des responsabilités » dans le domaine de la vulnérabilité de la vallée de Haine au risque d’inondation ? Cet article entend montrer comment les charbonnages de la vallée de la Haine ont réussi à convaincre le gouvernement que les affaissements miniers causés par leurs travaux ne jouent pas un rôle important dans les inondations frappant la région et à se dédouaner de leur responsabilité, principalement à travers les actions de la commission de la Haine, un groupe d’étude et de pression institué par les charbonnages du Couchant de Mons et du Centre à la suite des inondations catastrophiques des hivers 1924-1925 et 1925-1926., The environmental impacts of mining, especially regarding water, are a highly topical issue. However, historical studies on environmental vulnerabilities caused by mining industries are lacking. This article seeks to provide a historical highlight on the vulnerability to flooding in the Couchant de Mons coal basin. The Haine valley case is interesting because the effects of mining works on the water regime are old but it is from the 1880s onwards that the problem became crucial for the future of the region. The valley has undergone many floods between the 1880s and the 1940s, which is the period of intensive extraction of coal. Quickly, the collieries are accused of engendering these floods, or, at least, increasing their effects, because of the mining subsidence created by mining underground works. The intensive extraction of coal for six decades is the cause of the vulnerability of the valley to flood risk. These effects are still perceptible now. Yet, collieries were not involved in rivers landscaping projects. The Belgian State accepted even to carry on the burden of rivers landscaping works and the management of collapsed areas without involving the collieries at all. How to explain this “disjunction of responsibility” in the risk management to flooding in the Haine valley ? The purpose of this article is to understand how collieries have managed to convince government that subsidence engendered by their works doesn’t play the main role in the floods hitting the Borinage, mainly by studying the acts and discourses of the Committee of the Haine, a pressure group created by the collieries in 1925 following the disastrous floods of winters 1924-1926.
- Published
- 2016
3. La problématique de l’utilisation des herbicides en foresterie: le cas du Québec
- Author
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Christian Messier, J. Fortier, and Lluís Coll
- Subjects
historic ,forest management ,traitements chimiques ,forest ,glyphosate ,forêt ,impacts environnementaux ,GE1-350 ,mechanical treatments ,alternatives ,lcsh:Environmental sciences ,lcsh:GE1-350 ,économie ,forestry ,environmental impacts ,environnement ,chemical treatments ,Québec ,Environmental sciences ,economy ,historique ,gestion de la végétation accompagnatrice ,traitements mécaniques ,foresterie ,forest vegetation management - Abstract
La problématique de l’utilisation des herbicides en foresterie est analysée selon une perspective historique et environnementale. Le développement des herbicides chimiques remonte à la fin de la deuxième guerre mondiale. Les premiers herbicides organochlorés étaient très efficaces, mais ils sont aussi très toxiques pour l’humain et l’environnement. Les herbicides développés plus récemment, comme le glyphosate, sont tout aussi efficace et beaucoup moins toxiques, mais ils sont mal perçus par la population. Au Québec, l’utilisation de tous les herbicides en forêt publique fut prohibée suite à une évaluation environnementale rigoureuse. Il semble que la décision d’abolir son utilisation était plus politique que scientifique. En effet, une comparaison sommaire des impacts environnementaux possibles du glyphosate comparativement aux dégagements mécaniques manuels et mécanisés ne permet pas de dégager lequel des traitements est préférable au niveau strictement environnemental. Puisque certains herbicides permettent une meilleure croissance des plantations, il est possible d’imaginer que ce gain de croissance pourrait être utilisé pour augmenter les aires protégées et le niveau d’aménagement écosystémique sur une proportion plus grande du territoire. Néanmoins l’utilisation d’herbicides devrait être largement surveillée tant au niveau de l’application qu’au niveau du suivi environnemental. Herbicide use in forestry is analysed from an historical and environmental perspective. First chemical herbicides were developed during the Second World War. Organochloride herbicides were widely used in the past but they are now classified as very harmful for human and the environment. However, recently developed herbicides like glyphosate present the same efficiency and a much lower toxicity. In general, the public opinion about herbicides is strongly negative. In Québec, all herbicides were banned from use in public forest after some environmental assessments. This decision seems to be more politically than scientifically based. In the case of intensive managed forest, mechanical treatments with forest tractors can present similar or even lower environmental impacts than glyphosate, but few studies exist to make an objective comparison. Furthermore, in terms of tree growth, low toxicity herbicides seem to present higher effectiveness than mechanical treatments. This possible growth gain can then be used to reduce pressure on natural forest by increasing protected areas and the use of ecosystem forest management. Nevertheless, the use of herbicides must be strictly monitored to reduce environmental risks.
- Published
- 2005
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