1. Spatial distribution and characteristics of HIV clusters in Ethiopia*
- Author
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Bruce R. Schackman, Stéphane Verguet, Lelisa Fekadu, and Roger Ying
- Subjects
Sexual partner ,Adult ,Male ,Adolescent ,Scan statistic ,030231 tropical medicine ,Human immunodeficiency virus (HIV) ,HIV Infections ,Total population ,Spatial distribution ,medicine.disease_cause ,Afrique subsaharienne ,03 medical and health sciences ,Young Adult ,0302 clinical medicine ,Risk Factors ,Surveys and Questionnaires ,medicine ,Prevalence ,Cluster Analysis ,Humans ,Hiv transmission ,Demography ,points chauds ,spatial distribution ,business.industry ,1. No poverty ,Public Health, Environmental and Occupational Health ,HIV ,VIH ,distribution spatiale ,Targeted interventions ,Middle Aged ,Antiretroviral therapy ,3. Good health ,hot spots ,Infectious Diseases ,Geographic Information Systems ,Parasitology ,Original Article ,Female ,Ethiopia ,business ,Original Research Papers ,sub‐Saharan Africa ,Ethiopie ,facteurs de risque - Abstract
Ethiopia's HIV prevalence has decreased by 75% in the past 20 years with the implementation of antiretroviral therapy, but HIV transmission continues in high-risk clusters. Identifying the spatial and temporal trends, and epidemiologic correlates, of these clusters can lead to targeted interventions.We used biomarker and survey data from the 2005, 2011 and 2016 Ethiopia Demographic and Health Surveys (DHS). The spatial-temporal distribution of HIV was estimated using the Kulldorff spatial scan statistic, a likelihood-based method for determining clustering. Significant clusters (P 0.05) were identified and compared based on HIV risk factors to non-cluster areas.In 2005, 2011 and 2016, respectively, 219, 568 and 408 individuals tested positive for HIV. Four HIV clusters were identified, representing 17% of the total population and 43% of all HIV cases. The clusters were centred around Addis Ababa (1), Afar (2), Dire Dawa (3) and Gambella (4). Cluster 1 had higher rates of unsafe injections (4.9% vs. 2.2%, P 0.001) and transactional sex (6.0% vs. 1.6%, P 0.001) than non-cluster regions, but more male circumcision (98.5% vs. 91.3%, P 0.001). Cluster 2 had higher levels of transactional sex (4.9% vs. 1.6%, P 0.01), but lower levels of unsafe injections (0.8% vs. 2.2%, P 0.01). Cluster 3 had fewer individuals with 1 sexual partner (0% vs. 1.7%, P 0.001) and more male circumcision (100% vs. 91.3%, P 0.001). Cluster 4 had less male circumcision (59.1% vs. 91.3%, P 0.01).In Ethiopia, geographic HIV clusters are driven by different risk factors. Decreasing the HIV burden requires targeted interventions.La prévalence du VIH en Ethiopie a diminué de 75% au cours des 20 dernières années avec l’implémentation du traitement antirétroviral, mais la transmission du VIH se poursuit dans les grappes à haut risque. L'identification des tendances spatiales et temporelles et des corrélations épidémiologiques de ces grappes peut mener à des interventions ciblées. MÉTHODES: Nous avons utilisé des biomarqueurs et des données d'enquête provenant des Surveillances Démographiques et de Santé (SDS) en Ethiopie de 2005, 2011 et 2016. La distribution spatiotemporelle du VIH a été estimée à l'aide de la statistique de balayage spatial de Kulldorff, une méthode basée sur la probabilité de déterminer des regroupements. Des grappes significatives (P 0.05) ont été identifiées et comparées sur base des facteurs de risque du VIH dans les zones sans regroupements. RÉSULTATS: En 2005, 2011 et 2016, respectivement, 219, 568 et 408 personnes ont été testées positives pour le VIH. Quatre grappes de VIH ont été identifiées, représentant 17% de la population totale et 43% de tous les cas de VIH. Les grappes étaient centrées sur Addis-Abeba (1), Afar (2), Dire Dawa (3) et Gambella(4). La grappe 1 avait des taux plus élevés d'injections à risque (4,9% contre 2,2%, P 0.001) et de rapports sexuels transactionnels (6,0% contre 1,6%, P 0.001) que les régions sans regroupement, mais plus de circoncisions masculines (98,5% contre 91,3%, p0,001). La grappe 2 avait des taux plus élevés de rapports sexuels transactionnels (4,9% contre 1,6%, P 0.01), mais des taux inférieurs d'injections à risque (0,8% contre 2,2%, P 0.01). La grappe 3 avait moins d'individus avec1 partenaire sexuel (0% contre 1,7%, P 0.001) et plus de circoncisions masculines (100% contre 91,3%, P 0.001). La grappe 4 avait moins de circoncisions masculines (59,1% contre 91,3%, P 0.01).En Ethiopie, les grappes géographiques du VIH sont guidées par différents facteurs de risque. La réduction de la charge du VIH nécessite des interventions ciblées.
- Published
- 2020