Post-hatch brood movements to high-quality foraging sites are common in precocial birds but may entail costs for young. We assessed effects of overland movements of broods between the nesting and rearing areas in Greater Snow Geese (Chen caerulescens atlantica) breeding on Bylot Island, Nunavut, Canada, to determine whether these movements affected gosling survival and growth. We monitored 51 radiomarked females over rive years to quantify movement distance, movement duration, and gosling survival. Gosling growth was compared over four years using a sample of web-tagged broods recaptured shortly before fledging among adults that (1) nested and reared their young in a dense colony, (2) left the colony and moved ~30 km to reach the main brood-rearing area, or (3) nested and reared their young in the main brood-rearing area. Brood movements by radiomarked birds were highly variable (2.6-52.5 km, depending on rearing areas used) and fairly rapid ([less than or equal to]6 days after hatch for 72% of the females). Gosling survival was not related to distance moved between nesting and brood-rearing areas. However, gosling growth was influenced by areas used and whether or not they had to move to reach their brood-rearing area. Geese nesting at the main brood-rearing area generally reared heavier and larger goslings than those that moved ~30 km from the main nesting colony to rear their brood at the main brood-rearing area. On the other hand, goslings leaving the nesting colony after hatch were heavier and larger than those that stayed there throughout brood rearing in one of two years. Although brood movements allow goslings access to high-quality habitats, they entail some costs. Thus, minimizing such movements through nest-site selection should provide a selective advantage by allowing goslings to maximize their growth. Key words: brood movements, Bylot Island, Chen caerulescens atlantica, goslings, Greater Snow Goose, growth, prefledging survival. Le deplacement des familles vers les sites d'alimentation de haute qualite apres l'eclosion est repandu chez les oiseaux nidifuges, mais peut comporter des couts pour les jeunes. Nous avons evalue l'effet de ces deplacements entre les sites de nidification et d'elevage sur la survie et la croissance des oisons chez Chen caerulescens atlantica nichant a l'Ile Bylot, Nunavut, Canada. Durant cinq ans, nous avons suivi le deplacement de 51 femelles munies de radio-emetteurs afin de quantifier la longueur et la duree de leurs deplacements, ainsi que la survie de leur couvee. La croissance des oisons a ete evaluee durant quatre annees a partir de recaptures effectuee peu avant la periode d'envol de jeunes marques a l'eclosion. Nous avons compare la croissance des oisons entre des familles qui (1) ont niche et eleve leur couvee dans la colonie principale a densite elevee, (2) ont niche a la colonie principale et se sont deplacees sur ~30 km apres l'eclosion vers le site d'elevage principal ou (3) ont niche et eleve leur couvee au site d'elevage principal. Les deplacements des familles suivies par telemetrie etaient hautement variables (2.6-52.5 km selon le site d'elevage utilise) et rapides ([menor que o igual a]6 jours apres l'eclosion pour 72% des femelles). La survie des oisons n'etait pas affectee par la distance parcourue entre les sites de nidification et d'elevage. Cependant, leur croissance etait influencee par les sites utilises et le fait de quitter ou non le site de nidification pour atteindre le site d'elevage. Les oisons des familles nichant au site d'elevage principal avaient generalement une masse et une taille corporelle plus elevees que ceux des familles nichant a la colonie principale et ayant parcouru ~30 km pour atteindre le site d'elevage principal. Par contre, pour une annee sur deux o la comparaison etait possible, les oisons des familles qui ont quitte la colonie principale ont connu une meilleure croissance que ceux qui y sont demeures. Ainsi, bien que les deplacements des familles puissent permettre aux oisons d'avoir acces a des habitats de haute qualite, ils comportent egalement des couts. Minimiser ces deplacements par le choix du site de nidification devrait donc procurer un avantage selectif en permettant de maximiser la croissance des oisons.