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Resume Dans des cas extremement rares, il est possible de mettre en evidence, dans les urines de sujets atteints de gammapathie « monoclonale , la presence, a cote de chaines legeres isolees, des molecules entieres d'immunoglobulines. L'auteur a ainsi demontre dans un cas la presence d'IgG urinaire, et dans deux cas celle d'IgA urinaire.

Resume A l'occasion d'une etude systematique, nous avons mis en evidence, chez quatre sujets, une dysglobulinemie « monoclonalede type γ G Kappa presentant tous les caracteres des dysglobulinemies « asymptomatiques dont nous avions deja presente une vingtaine d'observations chez des sujets âges de plus de 70 ans [6, 9] ainsi que d'autres cas de decouverte fortuite [10] . Ces caracteres peuvent se resumer ainsi : a) absence de toute symptomatologie clinique, radiologique ou cytologique evoquant le myelome, a l'exception, chez certains sujets, d'une legere anemie, d'une leucopenie moderee et d'une plasmocytose medullaire n'excedant pas 5 % ; b) vitesse de sedimentation normale ou peu elevee ; c) presence d'une paraproteine de type γ G monoclonale mais peu importante quantitativement ; d) absence de diminution des immunoglobulines normales ; e) absence de proteinurie de type Bence Jones. La mise en evidence d'anomalies proteiques, chez des sujets consideres comme en bonne sante et exempts de toute symptomatologie clinique, cytologique ou radiologique evoquant le myelome, revet une importance considerable car elle permet de suivre l'evolution dans le temps de cette dysglobulinemie. L'etude de cette evolution, ainsi que l'etude des familles de ces sujets, permettront une meilleure connaissance de ces formes particulieres de dysglobulinemies et jugeront de la benignite ou de la malignite de ces syndromes.

Resume La frequence des anomalies « monoclonalesa ete etudiee par l'electrophorese du serum dans deux populations de donneurs de sang. Cette frequence est de 0,1 % chez les donneurs de la cabine fixe du C.N.T.S. de Paris et 0,3 % chez les donneurs du C.T.S. de Saint-Nazaire. L'etude de 20 cas de sujets presentant une dysglobulinemie monoclonale, dont certains ont ete suivis pendant plusieurs annees, montre que 16 cas peuvent pour l'instant etre consideres comme des formes « essentielles benignes(ou asymptomatiques). Ces cas se distinguent du myelome par une absence totale de symptomatologie clinique, radiologique et cytologique, par un constituant monoclonal d'importance moyenne ou faible, une vitesse de sedimentation normale ou peu acceleree, l'absence de diminution des autres immunoglobulines et l'absence de proteine de Bence Jones urinaire. La frequence des IgG Kappa semble plus elevee dans les formes « essentiellesqu'au cours du myelome. Le depistage des dysglobulinemies monoclonales dans une population de sujets en bonne sante apparente permet de depister des stades infra-cliniques du myelome ou de la macroglobulinemie de Waldenstrom et dans le cas de formes « essentielles , de surveiller par des examens successifs l'evolution ou non de ces formes vers une affection maligne.

Resume Les auteurs rapportent un cas de dysproteinemie du type Ig A, pseudomyelomateuse, observee chez un malade ayant un cancer primitif du foie developpe sur une cirrhose post-hepatique et s'accompagnant de metastases osseuses multiples. L'association cancer visceral et dysproteinemie monoclonale et la pathogenie de l'anomalie proteique sont brievement discutees.