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La complexité des trajectoires atopiques, l'augmentation de la sévérité des maladies atopiques et l'émergence de nouvelles thérapeutiques imposent d'offrir une expertise dans ce domaine. Nous souhaitons partager notre expérience d'une consultation pluridisciplinaire « Atopie sévère de l'enfant » mise en place aux Hospices Civils de Lyon. Les dossiers des patients vus en consultation pluridisciplinaire « Atopie sévère de l'enfant » ont été revus de manière rétrospective. La consultation était menée par des pneumologues, dermatologues et immunologistes ayant une formation de pédiatres et allergologues. Au cours de cette consultation d'une heure, les atteintes atopiques des différents organes étaient évaluées et prises en considération pour une prise en charge spécifique puis, si possible, globale, avec notamment la prescription de traitements systémiques. Au total, 48 enfants ont déjà eu accès à cette consultation, tous atteints de dermatite atopique, dont 68 % sous une forme sévère. Une comorbidité atopique était retrouvée chez 83 % des patients : 56 % avaient une allergie alimentaire IgE-médiée, 58 % un asthme et 60 % une rhinoconjonctivite allergique. Un traitement systémique a été prescrit à 62 % des patients dès la première consultation, les traitements inhalés ont été optimisés et la majorité des patients allergiques alimentaires ont bénéficié d'une immunothérapie orale dans les suites de cette consultation. Cette consultation pluridisciplinaire « Atopie sévère de l'enfant » offre une prise en charge globale de ces patients et pourrait devenir pivot de la trajectoire de soin de l'atopie de l'enfant. Complexity of atopic trajectories, increased severity of atopic diseases and emergence of new therapies require expertise in atopy. Here, we would like to give feedbacks from a multidisciplinary consultation called "Severe atopy in children", set up in the Hospices Civils de Lyon. Retrospective reviews of patients' charts were conducted. The consultation "Severe atopy in children" was conducted by pulmonologists, dermatologists, and immunologists with a training background of pediatricians and allergists. During this one-hour consultation, atopic conditions of various organs were evaluated and taken into consideration for specific, and if possible, global management, including the prescription of systemic treatments. In total, 48 children have accessed this consultation, all of whom are suffering from atopic dermatitis, with 68% having a severe form. Atopy comorbidity was found in 83% of patients, including 56% having IgE-mediated food allergy, 58% having asthma, and 60% having allergic rhinoconjunctivitis. A systemic treatment was prescribed to 62% of patients during the first consultation. Inhaled treatments were also optimized for asthmatics and the majority of food-allergic patients receiving oral immunotherapy in the follow-up. The multidisciplinary consultation "Severe Atopy in Children" offers comprehensive care to children with atopic disorders and has the potential to become a cornerstone in the management of childhood atopy. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Après l'histoire clinique et les tests cutanés, les examens biologiques ont une place importante dans l'exploration et la prise en charge d'une allergie alimentaire IgE-médiée. Le dosage des IgE spécifiques vis-à-vis de l'aliment source est indispensable, mais le dosage des allergènes moléculaires, qu'ils soient natifs ou recombinants, complète le diagnostic et aide à évaluer le pronostic de l'allergie alimentaire. L'intérêt de ces dosages fait l'objet d'une revue de la littérature concernant les principales allergies alimentaires de l'enfant que sont le lait, l'œuf, l'arachide et les fruits à coque. After clinical history and skin prick tests, biological examinations have an important place in the exploration and management of IgE mediated food allergy. The dosage of specific IgE against the source food is essential, but the dosage of molecular allergens, whether native or recombinant, completes the diagnosis and helps to assess the prognosis of food allergy. The value of these dosages is the subject of a literature review on the main child food allergies such as cow's milk, hen's egg, peanuts and nuts. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le risque d'anaphylaxie par inhalation de l'arachide est paradoxalement discuté et les cas décrits dans la littérature restent rares. Nous rapportons 3 cas d'anaphylaxie à l'arachide par voie inhalée survenus chez des patients à phénotype allergique fort. Ils concernent 2 adolescents ayant été en contact avec de l'arachide dans des lieux publics (cinéma, train) 2 fois, le 3e cas est survenu chez un enfant bénéficiant d'une induction de tolérance à l'arachide (ITO). Suite à des publications d'anaphylaxies à l'arachide survenues par voie inhalée et de réclamations de patients allergiques, des mesures de protection ont été prises par des compagnies aériennes et dans certains états. Pourtant, certains ont affirmé encore très récemment que l'arachide n'est pas volatile et que le risque de réaction par voie inhalée serait plus que minime ! Il nous paraît cependant important de protéger les patients à phénotype fort et haut risque anaphylactique pour lesquels la vie sociale devient un danger potentiel (voyages, sorties, etc.) et de proposer une ITO, entourée d'éducation thérapeutique, même si cette ITO a pu montrer ses limites dans notre 3e cas. Paradoxically, some dispute surrounds the risk of anaphylaxis through inhalation of peanut fragments and the literature contains only rare reports. Herein we describe 3 cases of inhaled peanut anaphylaxis in patients with a strong allergic phenotype: 2 cases of adolescents coming into contact with peanuts in public places (cinema, train) on two occasions, and a third case in a child receiving peanut immune tolerance induction (ITI). Following published cases of inhaled peanut anaphylaxis and complaints by allergic patients, protective measures have been taken by airlines and in certain countries. However, it has recently been asserted that peanuts are not volatile and that the risk of reaction to inhalation is minimal at most! However, we believe it is important to protect patients with a strong phenotype and high anaphylactic risk and for whom social situations (travel, outings, etc.) present a potential danger. We feel that ITI should be proposed, coupled with therapeutic education, even though the limits of ITI were evident in our third patient. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé Introduction Malgré l'augmentation de la prévalence de l'allergie aux anacardiacées, l'indication d'un test de provocation orale (TPO) à la noix de cajou est plus rarement portée que celle d'un TPO à l'arachide. Malgré une histoire naturelle habituelle de non-guérison, cette étude montre qu'une allergie à la noix de cajou même sévère peut évoluer vers une acquisition de tolérance spontanée. Matériels et méthodes Étude rétrospective, monocentrique de 36 enfants ayant bénéficié d'un TPO à la noix de cajou au sein des hôpitaux pédiatiques de Nice CHU-Lenval. Résultats Vingt-cinq enfants ont atteint la dose cumulée maximale de 4441 mg dont 15 sont considérés comme des TPO négatifs. Vingt et un TPO ont été positifs pour une dose cumulée réactive moyenne de 2881 mg de noix de cajou avec 13 réactions anaphylactiques. Six de ces enfants toujours allergiques ont bénéficié d'une immunothérapie alimentaire et 15 enfants ont poursuivi un régime d'éviction strict. Discussion Chez un tiers de nos patients, une tolérance spontanée a été acquise. Seulement 15 enfants ont bénéficié du dosage d'IgE récemment disponible pour rAna o 3, composant allergénique de la noix de cajou, considéré comme un facteur prédictif majeur de réactivité et de sévérité. La présence d'IgE contre Ana o 3 confirme, chez nos patients cette valeur prédictive sans que l'on puisse en dégager une valeur seuil. Abstract Introduction Despite the increased prevalence of allergy to anacardiaceae, oral food challenge tests (OFC) to cashews are more rarely carried out than peanut OFC. Despite a natural history of normal non-healing, this study shows that an allergy to cashews, even severe, can progress towards acquisition of spontaneous tolerance. Materials and methods A retrospective, single-center study of 36 children who underwent cashew OFC at the pediatric hospitals of Nice CHU-Lenval. Results Twenty-five children reached the maximum cumulative dose of 4441 mg, with 15 OFC being considered negative. 21 OFC were positive for a mean reactive cumulative dose of 2881 mg of cashew, with 13 anaphylactic reactions. 6 of these still-allergic children received food immunotherapy and 15 children continued on a strict avoidance diet. Discussion In one-third of our patients, spontaneous tolerance was achieved. Only 15 children underwent the recently available IgE assay for rAna o 3, an allergenic component of cashews, considered a major predictor of reactivity and severity. The presence of IgE directed against Ana o 3 confirmed the predictive value of this test in our patients, although we could not derive a threshold value. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé L’immunothérapie orale peut être une alternative au régime d’éviction dans l’allergie à l’arachide. Parmi 72 enfants à qui a été proposé ce traitement après test de provocation oral (TPO1), 68 ont accepté et sont rentrés dans un protocole d’immunothérapie orale personnalisé. Il y a eu 10 échecs et 31 patients ont bénéficié d’un deuxième test de provocation oral sous traitement (TPO2). La dose cumulée réactive et le score de sévérité clinique ont été comparés. Les tests cutanés et le dosage des IgE spécifique de l’arachide étaient réalisés avant le TPO1 puis lors du suivi. Ces trente et un patients avaient un âge moyen de 8,1 ans. Le délai médian entre les deux tests de provocation était de 1,4 an. La dose cumulée réactogène moyenne entre les TPO1 (4207 mg d’arachide) et TPO2 (8769 mg d’arachide) a augmenté significativement ( p < 0,001). Le score de sévérité clinique a diminué significativement entre les deux tests de provocation ( p < 0,001). Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté sous immunothérapie. Cette prise en charge dans une population pédiatrique, réalisée à domicile, confirme l’efficacité et un rapport bénéfice/risque acceptable en accord avec les données de la littérature. L’immunothérapie orale à l’arachide s’inscrit dans une approche thérapeutique personnalisée de l’enfant allergique alimentaire. Oral immunotherapy may offer an alternative to elimination diets in peanut allergy. Of 72 children for whom this treatment was proposed following an oral challenge test (TPO1), 68 agreed and entered a personalised oral immunotherapy study. There were 10 treatment failures and 31 patients underwent a second oral challenge during treatment (TPO2). Cumulative reactogenic dose and clinical severity score were compared. Skin tests and assay of IgE specific for peanut allergy were first performed prior to TPO1 and again during follow-up. The mean age of these 31 patients was 8.1 years. The median time between two challenge tests was 1.4 years. The mean cumulative reactogenic dose between TPO1 (4207 mg of peanut) and TPO2 (8769 mg of peanut) increased significantly ( P < 0.001). Conversely, the clinical severity score was significantly reduced between the two challenge tests ( P < 0.001). No serious adverse effects were reported during immunotherapy. This treatment in a paediatric population, administered at the patients’ homes, confirms the efficacy of the therapy as well as an acceptable benefit/risk ratio consistent with the data. Oral immunotherapy for peanut allergy is part of a personalised therapeutic approach for children with food allergies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Chez l'enfant, l'étiologie de l'asthme est multifactorielle et la prévalence de l'asthme éosinophilique reste mal connue. Estimer la prévalence de l'asthme éosinophilique parmi la population asthmatique pédiatrique lors du diagnostic d'asthme léger à modéré, et comparer le résultat de la fraction exhalée du monoxyde d'azote (FeNO) et des tests allergiques cutanés (TAC) à l'éosinophilie sanguine. Soixante-dix enfants âgés de 5 à 18 ans, consultant pour la première fois pour des symptômes d'asthme sans traitement de fond, ont été inclus. Chaque patient a bénéficié d'une anamnèse, d'un examen clinique, de TAC, d'épreuves fonctionnelles respiratoires, d'une mesure de la FeNO et d'une biologie avec numération de la formule sanguine et IgE spécifiques. Une prévalence d'asthme éosinophilique de 37 % a été retrouvée dans notre population. Une éosinophilie ≥ 400/mm3 était corrélée à une FeNO ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm chez l'enfant de ≥ 12 ans) (p < 0,001) et à une sensibilisation allergique (p = 0,002). Soixante-neuf pour cent (18/26) des patients avec une éosinophilie ≥ 400/mm3 avaient une FeNO ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm chez l'enfant de ≥ 12 ans) et quatre-vingt-huit pour cent (23/26) présentaient au moins une sensibilisation allergique. L'éosinophilie était significativement plus élevée lorsque la FeNO était ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm chez l'enfant de ≥ 12 ans) (p < 0,001) et lors d'une sensibilisation allergique (p = 0,004). Notre étude confirme le lien entre 3 marqueurs de l'inflammation de type Th2 : l'éosinophilie sanguine, la positivité des TAC et l'élévation de la FeNO, à confirmer par des études à plus large échelle. In children, the etiology of asthma is multifactorial and the prevalence of eosinophilic asthma remains poorly understood. Estimating the prevalence of eosinophilic asthma among the pediatric asthmatic population when diagnosed with mild to moderate asthma, and comparing the outcome of the exhaled fraction of nitric oxide (FeNO) and allergic skin tests to eosinophilia. Seventy children aged 5 to 18 years, consulting for the first time for asthma symptoms without treatment, were included. Each patient underwent a medical history, physical examination, allergic skin tests, lung function tests, measurement of the exhaled fraction of nitric oxide and biology with blood count and specific IgE. An eosinophilic asthma prevalence of 37% has been found in our population. Eosinophilia ≥ 400/mm3 was correlated with FeNO ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm in children ≥ 12 years old) (p < 0.001) and allergic sensitization (p = 0.002). Sixty-nine percent (18/26) of patients with eosinophilia ≥ 400/mm3 had FeNO ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm in children ≥ 12 years old) and eighty-eight percent (23/26) had at least one allergic sensitization. Eosinophilia was significantly higher when FeNO was ≥ 20 ppm (≥ 25 ppm in children ≥ 12 years old) (p < 0.001) and during an allergic sensitization (p = 0.004). Our study confirms the link between 3 markers of Th2-type inflammation: eosinophilia, allergic skin tests positivity and FeNO elevation, to be confirmed by larger studies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé L’asthme débute très tôt dans l’enfance chez un asthmatique sur deux. C’est la première cause de morbidité chez l’enfant âgé de 5 ans et moins à cause des absences scolaires, des admissions aux urgences et des hospitalisations qui sont fréquentes. Bien que plusieurs facteurs de risque soient identifiés, en particulier les sensibilisations aux allergènes de l’intérieur des maisons, aucune mesure n’a démontré sa capacité à prévenir, à elle seule, le développement de l’asthme ou à modifier sensiblement son histoire naturelle à long terme. La mise au point du Global Initiative for Asthma 2015 (GINA), un document de 22 pages, a pour but d’informer les professionnels de santé, les autorités de Santé publique et la communauté, pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’asthme des enfants âgés de 5 ans et moins dans le monde. Elle aborde successivement : (i) les connaissances acquises sur l’asthme à cet âge ; (ii) le diagnostic ; (iii) le contrôle de la maladie ; (iv) l’évaluation de l’asthme ; (v) la prise en charge ; (vi) les exacerbations. Cette mise au point se termine par un glossaire des classes de médicaments antiasthmatiques. Ces nouvelles recommandations, résumées dans cette analyse, seront très utiles à tous les pneumologues, en particulier ceux qui s’occupent des jeunes enfants atteints d’asthme léger, modéré et sévère. The onset of asthma begins very early in one over two asthmatic children. It is the most important cause of death in infants 5 years old and younger, and a frequent cause of absence from school, emergency room visits and hospital admissions. Although several risk factors have been identified, in particular, sensitivity to indoor allergens, no particular means has been shown to have the capacity to prevent the development of asthma or to modify significantly over a long term its natural history. An up-to-date version of the 22-page document Global Initiative for Asthma 2015 (GINA) has as its objective to inform health professionals, public health authorities and the community as a whole how they can ameliorate the prevention and management of asthma in such young children. It deals with the subject in the following order: (1) available information on asthma at this age; (2) its diagnosis; (3) control of this disease; (4) evaluation of asthma; (5) management of asthma; (6) exacerbations. This new edition finishes with a glossary of the types of anti-asthmatic drugs. These new recommendations, summarized in this analysis, should be very useful to pneumologists, in particular those who are responsible for the management of young children with mild, moderate or severe asthma. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Si un enfant sur deux présente des sifflements thoraciques pendant la petite enfance, 20 % d’entre eux (ou moins) continueront à siffler plus tard, après l’âge de 6 ans. Plusieurs études ont essayé de préciser les caractéristiques cliniques de ces différents types d’évolution – les phénotypes – pour optimiser le plus tôt possible le traitement et le suivi des patients. De nouveaux phénotypes ont été mis en évidence, principalement celui de l’asthme sévère, pouvant correspondre à des situations variables (asthme allergique, asthme avec exacerbations viro-induites, asthme léger avec fluctuations soudaines et intenses du débit expiratoire). Une identification des phénotypes de l’asthme du nourrisson et du jeune enfant est-elle possible ? Si oui, quels sont les intérêts et les limites de leur identification en pratique quotidienne ? [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé: Les infections respiratoires sont un problème de santé publique. Leur cause en est majoritairement virale chez le jeune enfant. La mise au point de techniques de détection par biologie moléculaire a permis d’en élargir le spectre virologique. L’objectif de notre travail est d’évaluer la corrélation entre les résultats des prélèvements effectués par aspiration rhinopharyngée et par lavage bronchoalvéolaire. Trente enfants présentant une symptomatologie d’infection respiratoire basse ont ainsi été prélevés aux deux sites au cours d’une même séance. Les échantillons ont été analysés par Polymerase chain reaction (PCR) virale multiplex (xTAG™RVP). Une corrélation forte est retrouvée entre la positivité de la PCR virale dans les voies respiratoires hautes et basses (p =0,0002). Le virus le plus fréquemment isolé est l’entéro-rhinovirus. Ces résultats confirment que l’infection virale touche l’appareil respiratoire de façon diffuse, et suggèrent que le prélèvement par aspiration rhinopharyngée suffit au diagnostic virologique d’une infection respiratoire virale basse chez l’enfant immunocompétent. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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Résumé Les auteurs rapportent l’observation d’un enfant présentant un syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires de viandes de volaille, bœuf, porc, lapin, agneau suivi jusqu’à l’âge de 12 ans. La maladie avait débuté à l’âge de 7 mois chez un nourrisson qui tolérait par ailleurs le lait et l’œuf de poule. Le diagnostic a été confirmé par un test de provocation oral. La tolérance à la viande de bœuf et de porc a été acquise à 4 ans et au lapin à 6 ans. À 12 ans, l’enfant ne tolère toujours pas les volailles et l’agneau. We present three new cases of enterocolitis induced by fish proteins in children. Their presenting symptoms were abdominal pain (2/3), vomiting (2/3), and pallor (3/3). The diagnosis was confirmed by negative skin prick-tests, specific IgE assay and by a positive oral provocation test with increased polynuclear cells in two of the three cases. One of the three cases had a history of atopy and all three had a family history of atopy. We discuss the management of this syndrome (rehydration, corticotherapy) and the interest of individualized contact at school. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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