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Résumé: Objectifs: Déterminer les variations d’expression des ARNm de la leptine dans les cellules mononuclées du sang (PBMC) de patients atteints de spondylarthrite ankylosante (SA) ainsi que la production de cytokines pro-inflammatoires. Méthodes: Vingt patients présentant une SA active ont été inclus, et l’index d’activité BASDAI et les taux de protéines de la phase aiguë ont été mesurés. L’expression des ARNm et de protéine de la leptine, de l’interleukine (IL)-6, du facteur nécrosant des tumeurs (TNF)-α étaient déterminée dans les PBMC de patients atteints de SA par RT-PCR semi-quantitative et par Elisa. Les résultats de dosage ainsi que les paramètres biologiques d’activité de la maladie ont été comparés à ceux de 20 sujets sains. Les modifications d’expression des cytokines pro-inflammatoires des PBMC en réponse à la leptine ont aussi été déterminées. Résultats: L’expression des ARNm de la leptine, de l’IL-6 et du TNF-α des patients atteints de SA était significativement plus élevée que chez les témoins. Il existait aussi des différences significatives dans les taux de cytokines et de leptine des surnageants de culture. De plus, les taux de leptine étaient corrélés à ceux de l’IL-6 (r =0,871, p <0,001) et des scores BASDAI (r =0,691, p <0,001) chez les patients atteints de SA. La stimulation des PBMC par de la leptine exogène induisait une augmentation significative et dose-dépendante de la production d’IL-6 et de TNF-α par les PBMC de patients atteints de SA. Ces augmentations étaient plus prononcées que chez les témoins. Conclusion: Nos résultats montrent que, chez les patients atteints de SA, la production de leptine augmente et que cette molécule induit une production significativement accrue de cytokines pro-inflammatoires par les PBMC. L’ensemble de ces données suggère un rôle pro-inflammatoire de la leptine dans la SA. [Copyright &y& Elsevier]

Large-scale analysis of gene expression with cDNA arrays is spreading over many biological fields, including rheumatology. In this report, we wish to explain the principle and main advantages of this tool in the context of our discipline. Until 1995, analysis of gene expression was conducted for a few genes at a time but DNA chips now allow one to monitor the expression of thousands of genes in a single experiment and analyze the transcriptome, i.e. the whole of the transcripts in a given cell or tissue. Whatever the platform used (macro- or microarrays, oligo-chips), this technology rests upon the hybridization of i) a set of cDNA clones tethered to a solid support (nylon or glass) as probes, and ii) labelled cDNAs that are reverse-transcribed from bulk mRNAs extracted from a cell or tissue sample as a target. The end result is information on the relative abundance of every mRNA between two or more samples. The transcriptome analysis has two main objectives in rheumatology: i) identifying a gene expression profile that is a hallmark of a pathology and using it for a diagnostic or prognostic purpose, and ii) gathering genes with similar changes of expression, which allows one to specify the identity of novel proteins involved in a well-known intracellular cascade of regulation or even to identify new cascades. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: L’analyse transcriptomique est un outil supplémentaire pour explorer l’ensemble des gènes exprimés à un instant donné. Cet outil apporte une somme considérable d’informations ouvrant de nombreuses perspectives de recherche pour mieux démembrer les pathologies, mieux comprendre leur physiopathologie, et améliorer leur prise en charge à travers l’identification de marqueurs diagnostiques, pronostiques et de réponse aux traitements. À l’instar de la cancérologie, la rhumatologie utilise cet outil de plus en plus ce qui a permis de confirmer, de redécouvrir ou de mettre en évidence des mécanismes physiopathologiques, de mieux classer certaines pathologies et de montrer qu’il était possible d’identifier des profils d’expression capables de prédire l’évolution de telles ou telle pathologie ou de prédire la réponse à certains traitements. Le transcriptome rejoint les autres approches à grande échelle tels que la génomique structurale, la protéomique, le métabolome pour développer le concept de médecine personnalisée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Le mot transcriptomique est aujourd’hui ce que l’on peut appeler l’arbre qui cache la forêt. Bien sûr, on peut comprendre la transcriptomique comme la discipline dans laquelle on étudie le transcriptome ; celui-ci étant l’ensemble des ARN messagers produits lors du processus de transcription d’un génome. Pourtant plusieurs éléments doivent être pris en compte dans cette définition. En premier lieu, Il faut comprendre que cette discipline a seulement 15 ans. L’analyse des ARNm était alors principalement faite par Northern Blot et PCR. Quinze ans plus tard, les techniques utilisées dans cette discipline sont très variées, allant de la PCR quantitative au séquençage systématique de tous les ARNm en passant par les puces à ADN. Dans tous les cas, elle repose sur la quantification systématique des ARNm, ce qui permet d’avoir une indication relative du taux de transcription de différents gènes dans des conditions données. Les applications en recherches fondamentales ont instantanément été évidentes, et l’utilisation de cette approche dans des applications biomédicales avec la recherche et la découverte de biomarqueurs a été extrêmement rapide, bien que ne donnant pas toujours les résultats espérés. De plus la découverte de nouveaux ARNs comme les miRNA a permis de faire évoluer la transcriptomique vers d’autres champs de recherche par des études de régulomes et des études d’expression des gènes du microbiote. [ABSTRACT FROM AUTHOR]