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Introduction Des la declaration de l’epidemie de fievre Ebola par la Republique de Guinee, la Cote d’Ivoire, pays frontalier a mis en place un dispositif de lutte contre cette maladie. L’objectif est de decrire ce dispositif qui vise a detecter, a prendre en charge les cas et a prevenir la propagation de la maladie. Methodologie Des actions menees sur tout le territoire ivoirien par le ministere de la sante en collaboration avec d’autres ministeres ont porte sur le renforcement de la surveillance epidemiologique, l’investigation des cas et des rumeurs, la prise en charge d’eventuels cas suspects et la sensibilisation des populations. Resultats Les resultats sont : – la mise en place de centres d’isolement ; d’equipes de formation et d’investigation multidisciplinaires (epidemiologistes, biologistes, cliniciens et communicateurs) ; – la formation des personnels de sante des districts et structures sanitaires privees ; – la creation de quatre postes de coordination avances dans l’ouest frontalier a la Guinee ; – le renforcement du controle sanitaire aux postes frontieres ; – la sensibilisation aux bonnes pratiques ; – l’elaboration et diffusion des directives de surveillance de la maladie, des affiches et posters ; – le pre-positionnement d’equipements de protection individuelle et de medicaments dans les hopitaux ; – la prise d’arretes prefectoraux interdisant la chasse, la consommation et la manipulation des animaux de brousse et des cadavres ; – l’investigation systematique des cas et rumeurs (17 cas en 4 semaines). Discussion et conclusion Ces actions visent a contenir la survenue et la propagation de la maladie Ebola, menace reelle pour la Cote d’Ivoire.

Introduction La Cote d’Ivoire, comme tous les Etats membres de l’Organisation mondiale de la sante (OMS), doit mettre en œuvre le Reglement sanitaire international RSI (2005) entre en vigueur depuis juin 2007. A l’approche de juin 2012, date echue pour la mise en œuvre, il a ete realise une evaluation des principales capacites du pays a mettre en application le RSI (2005). Methodes Une revue documentaire a ete effectuee suite a un echantillonnage par commodite des structures. Un entretien groupe par sous-themes a permis de collecter, d’analyser les donnees recueillies et de relever les forces, faiblesses, opportunites et menaces dans 13 composantes de la mise en œuvre du RSI. Resultats Ont ete rapportees : – les forces : la legislation, la coordination et la communication mises en œuvre ; l’existence d’un releve epidemiologique hebdomadaire « le Vigile » ; – les faiblesses : l’insuffisance de vulgarisation du RSI aupres des structures pertinentes ; l’insuffisance de SOP pour certains evenements (radiologiques, chimiques) ; l’absence de systeme de surveillance de groupes a risque ; la non-disponibilite des budgets alloues a la formation des ressources humaines ; l’absence d’une liste actualisee de maladies/evenements en vertu du RSI ; Discussion Les difficultes de mise en œuvre du RSI relevent de la faible implication des autorites sanitaires pour la mobilisation des moyens et de celle des structures dans le systeme de notification des evenements. Conclusion L’application des dispositions de cet accord est indispensable pour garantir la securite et la sante des populations mondiales et Ivoiriennes.

Introduction Lors des seances ou suite a la vaccination, des incidents surviennent souvent pouvant constituer un frein a la vaccination. L’objectif de cette etude est d’evaluer le niveau de connaissance des agents de sante d’un district sanitaire de la Cote d’Ivoire sur la securite des injections. Methodes Une etude transversale a ete conduite dans neuf centres vaccinateurs du 1er fevrier au 28 mars 2011 dans le district sanitaire de Madinani. Elle a porte sur les connaissances, attitudes et pratiques de 18 agents vaccinateurs. Les donnees collectees par des interviews a l’aide d’un questionnaire ont ete analysees par le logiciel Epi info. Resultats Parmi les vaccinateurs, 38,9 % etaient des personnels d’appui formes sur le tas ; 61 % cumulaient plus de cinq ans d’experience en vaccination et environ 56 % ont ete formes sur la securite des injections. Respectivement 100 % et 89 % des vaccinateurs connaissaient les accidents d’exposition au sang et le nombre de seringues pour remplir une boite de securite. Par contre, 78 % ignoraient les contre-indications des vaccins. Les vaccinateurs (11,1 %) re-capuchonnaient les aiguilles et 16,7 % ont ete victimes de piqures accidentelles d’aiguille. Aucun agent n’etait vaccine contre l’hepatite B et ne disposait des documents de normes et de procedures relatives a la securite des injections. Discussion et conclusion La vaccination continue d’etre pratiquee par du personnel non qualifie qui ne mesure pas les risques lies aux injections. D’ou la necessite de renforcer les competences des agents afin de reduire les mauvaises pratiques.

Introduction Le pelerinage attire environ trois millions de musulmans dans le monde dont 4500 ivoiriens. Face aux risques sanitaires dus aux conditions de regroupement, la Cote d’Ivoire a reuni tous les acteurs impliques dans la gestion du Hadj. L’objectif etait de decrire les mesures de prevention de lutte contre le Middle East Respiratory Syndrome Corona Virus (MERS-CoV). Methodologie La mise en place des strategies s’est deroulee du 27 aout au 3 novembre 2013 dans le district d’Abidjan. Elle a concerne les candidats au Hadj, l’equipe medicale et les autres acteurs. Plusieurs activites ont ete realisees et les donnees recueillies ont ete analysees par l’Institut national d’hygiene publique (INHP). Resultats Il est ressorti : – avant le depart : –organisation d’un atelier de formation sur la prevention et de prise en charge des cas, – distribution de materiels de protection individuelle, affichettes, posters, – sensibilisation des encadreurs medicaux, religieux et autres du Hadj, – realisation d’une enquete CAP aupres des candidats, – elaboration de directives sur le MERS-CoV ; – pendant la preparation pour le retour : – echanges entre les encadreurs du Hadj et les responsables de la plate-forme aeroportuaire ; – au retour : – mises en place de materiel de protection individuelle, – installation d’une messagerie operationnelle 24 h/24, – suivi regulier des pelerins, – investigation des cas suspects, – retro-information. Conclusion La mise en place des strategies a permis aux autorites de proteger les populations.