Frédéric Gransar, Véronique Pissot, Sylvain Bauvais, Ginette Auxiette, Tahar Ben Redjeb, Bruno Robert, Bénédicte Hénon, Vincent Legros, Cécile Monchablon, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), IRAMAT - Laboratoire Métallurgies et Cultures (IRAMAT - LMC), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l'Altération (LAPA - UMR 3685), Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Energie (ex SIS2M) (NIMBE UMR 3685), Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), and Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Die in der Nähe des Oppidums von Villeneuve-Saint-Germain und Soissons gelegene Fundstätte „ Etomelles“ ist während des Mesolithikums zeitweilig belegt, dann zwischen der jüngeren Eisenzeit und der römischen Zeit, mehr oder weniger dauerhaft. Eine Reihe von 60 ungleichmäßig über eine 1 ha große Fläche verteilten Silos (Latène B/ C) bezeugt, dass der Bereich zunächst der Lagerhaltung dient. Dann in Latène C1 wird an der Peripherie dieser Silos eine kleine Nekropole angelegt, in drei Gräbern sind Verstorbene gehobener sozialer Stellung beigesetzt. In Latène D1 wird hier eine Siedlung angelegt, die ohne größere Umgestaltungen an die 100 Jahre fortbesteht. Die Organisation der Siedlung ist eher klassisch. Der Fundplatz zeichnet sich jedoch durch das Vorhandensein mehrerer Brunnen und eines monumentalen, breiten und tiefen Grabens aus, der den Siedlungsplatz nicht umgibt, sondern eher seinen Kern zu bilden scheint. Zwischen 50 v. Chr. und 50 n. Chr. scheint die Aktivität sehr eingeschränkt zu sein und/ oder sie verlagert sich und befindet sich außerhalb der untersuchten Bereiche. Als die Siedlung in der zweiten Hälfte des 1. Jh. unserer Zeit wieder auflebt, ist der gallische Siedlungskomplex, dessen Gräben aufgefüllt worden sind, in der Landschaft nicht mehr sichtbar. Diese neue Siedlungsstruktur ist über drei Jahrhunderte bis an den Anfang des 4. Jh. mit mehreren Umgestaltungsphasen belegt., Not far from the oppidum of Villeneuve-Saint-Germain and from the town of Soissons, the site at “ Les Etomelles” was sporadically occupied during the Mesolithic, then more or less permanently during Iron Age 2 and Antiquity. The place was at first devoted to storage, as attested by a cluster of some 60 silos (La Tène B/ C), unevenly distributed over a surface of one hectare. Later (La Tène C1) a small necropolis was established, consisting of three graves of rather high social rank, on the periphery of the group of silos. During La Tène D1, a dwelling was established, the occupation of which was to last for about a century without major modifications. Its organization is rather classic, apart from the singular presence of wells and of a monumental ditch, wide and deep, which does not enclose the site, but seems rather to be the very heart of it. Between the years 50 BC and 50 AD, activity on the site was much reduced and/ or had moved away from the excavated zone. When, during the second half of the first century AD, the site began to expand once more, the Gallic settlement was no longer visible in the landscape, the ditches having been refilled. This new dwelling was to be in use for more than three centuries, up to the beginning of the 4th century, with several phases of redevelopment., à proximité de l’oppidum de Villeneuve-Saint-Germain, et de la ville de Soissons, le site des " étomelles" est occupé ponctuellement durant le mésolithique, puis plus ou moins durablement entre le second âge du Fer et la période antique. L’espace est d’abord voué au stockage comme en témoigne la batterie de silos (La Tène B/ C) qui regroupe une soixantaine de structures inégalement réparties sur une surface d’un hectare. Puis durant La Tène C1, un petit cimetière regroupant trois tombes de défunts au rang social plutôt élevé s’implante en périphérie de cette batterie de silos. Pendant La Tène D1, un établissement est créé, dont l’occupation durera une centaine d’années sans modification majeure. L’organisation en est assez classique, mais la singularité du site réside dans la présence de puits et d’un fossé monumental, large et profond, qui n’enclot pas le site mais paraît plutôt en être le coeur. Entre les années -50 et + 50, l’activité est très réduite et/ ou s’est déplacée hors des zones explorées. Lorsque le site reprend son essor durant la deuxième moitié du premier siècle de notre ère, l’établissement gaulois, dont les fossés sont comblés, n’est plus visible dans le paysage. Ce nouvel habitat sera utilisé durant plus de trois siècles, jusqu’au début du IVe siècle, avec plusieurs phases de réaménagement., Hénon Bénédicte, Auxiette Ginette, Bauvais Sylvain, Gransar Frédéric, Legros Vincent, Monchablon Cécile, Pissot Véronique, Robert Bruno, Ben Redjeb Tahar. Villeneuve-Saint-Germain (Aisne). Les "étomelles" huit siècles d’occupation (IVe avant J.-C. - IVe après J.-C.) . In: Revue archéologique de Picardie, n°3-4, 2012. pp. 47-205.