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Reticence towards organ removal. Selfishness or resistance towards biopower? A question of classification This article offers to clarify the question of « organ donation » (as well as the issue of reluctance brought on by this « donation ») by following a reconstrucitve method of the classifcations through which the subjects constitute or interpret this question. The reconstructive method works in two phases : first, the rebuilding of the two contradictory discourses (or demonstratives logics) which developed from the problem or « organ donation »; second, the establishing of mostly pre-demonstrative representations on a question on wich many of the subjects, in everyday life, have not yet elaborated a justified reasoning. These representations are addressed trough the results of a survey (n = 208) which included questions about association and evocation. This investigation leads to destabilizing the qualification of « donation » imposed by the « transplantors community ». It proposes to both take seriously the « transplantors community » and prevent the monopolisation by the medical technologies of the symbolic power of « telling » the life and the death., Résumé. Cet article propose d'éclaircir la question du « don d'organes » (et des réticences que ce « don » suscite) en suivant une démarche reconstructive des catégorisations à travers lesquelles les sujets constituent ou traduisent cette question. La démarche reconstructive est menée en deux temps : d'abord la reconstruction des deux discours (ou logiques argumentatives) antinomiques qui se sont élaborés sur le problème du « don d'organes » puis celle des représentations principalement anté-argumentatives sur une question où une grande partie des sujets de la vie de tous les jours n'ont justement pas élaboré de raisonnement argumenté. Ces représentations sont abordées à partir des résultats d'une enquête par questionnaire (n = 208) comprenant des questions d'association et d'évocation. Cette investigation conduit à déstabiliser la qualification de « don » imposée par la communauté des transplanteurs. Elle propose à la fois de prendre au sérieux la communauté des transplanteurs et de prévenir la monopolisation par les technologies médicales du pouvoir symbolique de dire la vie et la mort., Renuencia ante la extraccion de organos : egoismo o resistencia al bio poder ? Un problema de categorizacion. En este articulo se propone dilucidar el problema de la « donacion de organos » (asi como la renuencia ante lo que ese provoca), con base en un enfoque reconstructivo que abarca las categorizaciones mediante las cuales los sujetos construyen o traducen dicho problema. El método reconstructivo estriba en dos momentos de indagacion : primero, se trata reconstruir (rescatar la logica argumentativa) de los discursos antagonistas que se elaboran en torno al problema de la donacion de organos y segundo deslindar las representaciones pre-argumentativas sobre de el, a sabiendas de que la gran mayoria de los sujetos nunca élabore este tipo de argumentacion en su vida cotidiana. Las representaciones sobre este problema fueron analizadas con base en los resultados de una encuesta por cuestionario (n = 208) con preguntas que inducian una asociacion o una evocacion. Finalmente, esta investigacion permite poner en tela de juicio el aspecto positivo de la donacion de organos impuesto por la « comunidad de quienes que hacen los trasplantes ». Asimismo propone tomar en serio a dicha comunidad y estar atento a la monopolizacion del poder simbolico de decir la vida y la muerte a traves del uso de la tecnologias medicas., Girard Alain. Réticences au prélèvement d'organes : égoïsme ou résistance au biopouvoir ? Une question de catégorisation. In: Sciences sociales et santé. Volume 18, n°1, 2000. pp. 35-69.

Donation and/or organ removal This article looks at how the bio-ethical laws dated 29 July 1994 were intented to allow organ removal from a deceased person while at the same time ensuring that the respect due to that person was maintened. On the one hand, the needs of those on the transplant waiting list are considered to be legitimate, but are not, however, enough to justify obtaining organs by any means whatsoever; and on the other, to avoid any suspicion of commercial interest, organs can only be obtained via a donation. However, the use of the term donation, while it ensures that organs are not considered as potentially commercial items, implies an expression of consent and consequently limits the organs available to those who have specifically expressed their approval. In practice, a donation only represents a finality authorising an opération on a deceased person. The law stipulates that physicians are responsible for organ removal and that they must respect a number of conditions when doing so. They must, first and foremost, check that the person was not opposed to removal, which is not easy to do in cases where the deceased person did not take any particular stand while alive. For this reason, the contribution of family members is crucial, as they are best placed to know how the deceased person felt about organ donation prior to death., Résumé. Cet article cherche à montrer comment les lois bioéthiques du 29 juillet 1994 ont entendu permettre le prélèvement d'organes sur une personne décédée tout en sauvegardant le respect de la personne sur laquelle ils sont prélevés. D'une part, les besoins de ceux qui sont en attente de greffe sont considérés comme légitimes, mais sans pour autant justifier n'importe quel moyen d'obtention des organes nécessaires ; aussi, d'autre part, afin d'écarter tout soupçon de commerce, les organes ne peuvent être obtenus que grâce à un don. Mais la référence au don, si elle évite d'assimiler les organes à des objets potentiellement commercialisables, implique l'expression du consentement et limite, par voie de conséquence, l'obtention des organes à ceux qui souhaitent donner leurs organes. En réalité, le don n'est présent qu'en tant que finalité autorisant l'intervention sur le corps d'une personne décédée. La loi a confié la tâche du prélèvement aux médecins, ces derniers ne pouvant intervenir sur le corps de la personne qu'en respectant un certain nombre de conditions. Ils doivent notamment vérifier que la personne n'était pas opposée au prélèvement, ce qui ne manque pas d'entraîner de nombreuses difficultés lorsque la personne décédée n'a, de son vivant, exprimé aucun point de vue. Ceci explique pourquoi le témoignage des membres de la famille est central, car ils sont susceptibles de connaître l'opinion du défunt sur le prélèvement d'organes., Donación y/o extracción de órganos Este artículo quiere mostrar de que manera las leyes bioéticas del 29 de julio de 1 994 autorizan la extracción de órganos en una persona difunta al mismo tiempo que garantizan el respeto por la persona. Por una parte, las necesidades de los que están a la espéra de un transplante son consideradas como legítimas, sin que esto justifique la obtención de los órganos necesarios por cualquier medio. Por otra parte y con el fin de eliminar toda sospecha de comercio, los órganos no pueden ser obtenidos sino gracias a una donación. Pero la referencia a la donación, aunque no asimile los órganos humanos a objetos potencialmente comercializables, implica la expresión obligatoria del consentimiento y limita en consecuencia la obtención de órganos de quienes desean donarlos. En realidad, la donació no está presente sino en tanto que finalidad autorizando la intervención sobre el cuerpo de una persona difunta. La ley ha confïado la tarea de la extracción a los médicos, pero éstos no pueden intervenir sin respetar un cierto número de condiciones. Tienen que verificar sobre todo que la persona no se oponía a la extracción, lo que acarrea numerosas dificultades en caso de que el difunto no haya expresado opinion alguna mientras vivía. Esto explica la razón por la cual el testimonio de los miembros de la familia es fundamental, y a que son los únicos susceptibles de conocer el punto de vista de la persona difunta sobre la extracción de órganos., Thouvenin Dominique. Don et/ou prélèvement d'organes. In: Sciences sociales et santé. Volume 15, n°1, 1997. Les greffes d'organes : le don nécessaire, sous la direction de Renée Waissman et Martine Bungener. pp. 75-97.

Rural society and industrialisation Though the Syrian economy has remained at country stage, the rural classes play a great part in the industrialization process, through their purchases (tractors, fertilizers), industrial crops (cotton, tobacco, sugar beets) and changes in occupations often characterised by the principle of double employment., L'économie syrienne reste essentiellement paysanne, mais la société rurale contribue au processus d'industrialisation par ses achats (tracteurs, engrais), par les cultures indutrielles (coton, tabac, betteraves) , et surtout par un transfert d'activité dont la forme principale est celle de la double activité., Longuenesse Élisabeth. Monde paysan et industrialisation en Syrie. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 54, n°3, 1979. pp. 249-255.