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Resume La place des anti-inflammatoires au cours du traitement des erysipeles, conjointement a une anti-biotherapie adaptee, reste largement controversee dans la litterature. Leur utilisation, par analogie avec les pratiques d’autres specialites, pourrait venir de la capacite de ces molecules a diminuer les phenomenes inflammatoires locaux, a soulager plus rapidement les patients et a prevenir d’eventuelles sequelles liees au processus inflammatoire. De nombreuses observations publiees dans la litterature font etat de complications infectieuses graves, surtout a type de fasciites necrosantes, survenues lors de l’utilisation de telles molecules et plus particulierement des anti-inflammatoires non steroidiens (AINS) au cours de ces situations. Aucune etude controlee (AINS versus placebo) verifiant l’efficacite et l’innocuite de ces traitements n’est actuellement disponible. Une seule etude comparative impliquant la prednisolone fait etat d’un gain modeste d’une journee, dans le groupe recevant de la prednisolone, en termes de mediane de guerison, de diminution de la duree de sejour hospitalier et de diminution de la duree de traitement antibiotique par voie veineuse. Si les donnees actuellement disponibles ne permettent pas d’etablir de facon certaine une relation de cause a effet entre les complications infectieuses severes a type de fasciites necrosantes et l’utilisation des AINS, la prudence est de rigueur et les AINS restent contre-indiques au cours du traitement des erysipeles, en l’absence de preuve objective de leur efficacite.

Rapport d'expert Ce travail propose une revue de synthese sur le traitement des formes non compliquees de paludisme a Plasmodium falciparum de l'adulte. La bibliographie etait realisee a partir de trois banques de donnees automatisees (Medline, Pascal et Embase). Elle concernait les revues de synthese, les mises au point, les essais cliniques comparatifs randomises quand ils existaient ou, a defaut, les essais ouverts. Seuls les articles en langue anglaise ou francaise etaient retenus. La selection se faisait a partir de mots-cles ( P. falciparum , acces simple, halofantrine, mefloquine, quinine, amodiaquine, sulfadoxine, pyrimethamine, atovaquone). Les essais publies emanaient d'auteurs confrontes pour les uns a des acces survenant en zone de multiresistance, le plus souvent chez des patients semi-immuns ou immuns et, pour les autres, chez des patients non immuns. L'analyse bibliographique montre que le choix actuel repose, en premiere intention, sur l'utilisation d'une des molecules suivantes: halofantrine, mefloquine ou quinine avec ou sans tetracycline. Les criteres de choix de la molecule sont fonction des contre-indications eventuelles, de la toxicite des molecules et de la provenance geographique des patients. La presence d'un seul des signes cliniques ou biologiques de gravite impose l'hospitalisation.

Resume Les auteurs rapportent trois cas d'histoplasmose disseminee a Histoplasma capsulatum venant reveler ou compliquer un SIDA. L'histoplasmose est une pathologie d'importation qui constitue la troisieme mycose opportuniste du SIDA et fait classer les sujets atteints dans le groupe IV C1. Le tableau clinique realise n'est pas specifique, pouvant simuler une autre infection opportuniste ou meme preter a confusion avec un lymphome. Le diagnostic positif repose sur la mise en evidence de levures d'H. capsulatum dans le sang, la moelle osseuse ou une biopsie d'organe. Le traitement d'attaque de reference est l'amphotericine B ; un traitement d'entretien est necessaire etant donne la frequence des recidives.

Resume Flavimonas oryzihabitans , bacterie de l'environnement humide, est rarement impliquee en pathologie humaine. Les infections dues a cette bacterie surviennent le plus souvent chez des patients immunodeprimes (1, 2, 3) ou porteurs de catheters (4, 5) . Nous rapportons deux observations survenues chez des patients hospitalises dans deux unites differentes, une septicemie et une bacteriemie. Cette bacterie a ete isolee a partir d'hemocultures prelevees sur milieu Bactec Plus 26 (Becton-Dickinson) en mars et avril 1993.

Resume Gardnerella vaginalis est l'un des agents des vaginites non specifiques. Il peut egalement etre responsable dans certaines circonstances d'infections septicemiques. Les auteurs rapportent ici une observation de septicemie a Gardnerella vaginalis qui fait decouvrir une tumeur maligne de l'ovaire.

Resume Les auteurs rapportent une observation de thyroidite suppuree a Pneumocoques. A cette occasion, ils passent en revue les problemes etiologiques, diagnostiques, evolutifs et therapeutiques poses par ces affections.