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La tuberculose (TBC) demeure encore actuellement un problème de santé dans nos régions, et un motif fréquent d'hospitalisation (3 %). Les tuberculoses extrapulmonaires (TEP) sont plus fréquentes que les tuberculoses pulmonaires (TP) (79 % versus 21 % pour les TP) dominées par les atteintes ostéoarticulaires. À travers ce travail nous nous proposons de vous rapporter les aspects cliniques, diagnostics thérapeutiques et évolutifs de ces TEP chez des patients VIH négatif. Il s'agit d'une étude unicentrique rétrospective fondée sur l'examen de dossiers de 112 patients hospitalisés dans notre service du 01/01/2010 au 31/12/2019. Le diagnostic a été établi sur des arguments cliniques, radiologiques et confirmé par la bactériologie et/ou l'histologie. Ces 112 patients sont constitués de 81 femmes et de 31 hommes. L'âge moyen des patients est de 22,41 ans avec des extrêmes allant de 16 à 80 ans. Les TBC ostéoarticulaires comprennent 40 spondylodiscites (SD), 2 TBC trochantériennes, 2 TBC coxo-fémorales, 1 TBC olécranienne, 1 TBC sternoclaviculaire, 1 TBC de l'articulation de l'épaule droite, 1 TBC de l'articulation de l'épaule droite, 1 TBC de la 2e phalange du médius droit, 1 TBC de l'os frontal et 1 spondylite tuberculeuse L3. Concernant les autres TEP, il s'agit de 22 TBC rénales, 12 méningo-encéphalites TBC, 7 TBC génitales, 13 adénites TBC, 6 TBC des séreuses et 2 TBC cutanées. En plus des signes radiologiques très évocateurs, le diagnostic a reposé sur l'isolement du BK dans les urines, le LCR ou le pus d'une collection chez 57 patients et l'histologie a été contributive dans 55 cas. La durée du traitement par RHZE a été en moyenne de 9 à 12 mois, avec parfois une corticothérapie de courte durée et ceci au prix de séquelles et d'effets secondaires à type de toxicité hépatique ou de réactions allergiques. Par le nombre de cas colligés, notre étude illustre bien la fréquence élevée des TEP même en dehors de toute séropositivité VIH. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Objective: The aim of this study was to assess the efficacy of local antibiotic policy in a Tunisian ICU. The predefined primary efficacy objectives were the decrease of antibiotic consumption, reduction of inappropriate antibiotic (ATB) use and antimicrobial resistance. Design: This prospective intervention study lasted from January 2002 to December 2004. In the first study period or the baseline phase (from January to December 2002) we focused on physician education for ATB prescription practice. The second period concerned intervention (control of all ATB use). Results: The number of infection episodes significantly decreased from 2002 to 2004; 198 infection episodes in 2002 (1.63±1.15 episodes/patient) versus 124 in 2003 (1.22±0.93) (P <0.0008) versus 121 in 2004 (1.23±0.8) (P1<0.0008). The number of ATB/prescription also significantly decreased from 1.85±1.3 in 2002 to 1.5±0.9 in 2003 (P =0.02) and 1.5±1.4 in 2004 (P1=0.05). Appropriateness of antibiotherapy improved during the intervention period: 65% in 2002 versus 86% in 2003 (P =0.0003) and 81% in 2004 (P1=0.02). The length of antibiotherapy in survivors was considerably reduced: 14.1±2.9 days in 2002 versus 11.9±1.2 days in 2003 (P <10−5) and 10.9±2.5 days in 2004 (P1<10−5) with a significant reduction of antibiotherapy cost and length of stay (20.4±9 days in 2002 versus 18.3±6 days in 2003 and 16.9±8 days in 2004; P =0.05; P1=0.02). There was a significant decrease of carbapenem resistant Enterobacteriaceae esβ, Pseudomonas aeruginosa and Acinetobacter baumannii. [Copyright &y& Elsevier]

Introduction L’émergence des bactéries multirésistantes aux antibiotiques (BMR) représentent un enjeu majeur de santé publique. Les études sur ce sujet, chez la femme enceinte, sont peu nombreuses malgré que l’infection urinaire soit l’infection bactérienne la plus fréquente pendant la grossesse. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence et les facteurs de risque d’infection urinaire à BMR chez la femme enceinte. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude analytique rétrospective, portée sur les dossiers de patientes présentant une infection urinaire sur grossesse hospitalisées au service des maladies infectieuses. Les dossiers ont été colligés sur une période de deux ans entre août 2015 et juillet 2017. Les données épidémiologiques, bactériologiques et cliniques ont été évaluées. Nous avons étudié les facteurs de risque d’infection urinaire à BMR en analyse univariée puis multivariée en utilisant la régression logistique multivariée. Résultats Il s’agit de 76 femmes enceintes avec un âge moyen de 27,4 ans. L’infection urinaire était l’apanage des primipares, survenant le plus souvent au cours du 2ème trimestre. La prévalence de la bactériurie chez les femmes enceintes symptomatiques et asymptomatiques était de (96,1 %) et (3,9 %) respectivement. Les germes responsables sont en majorité des entérobactéries (98,7 %). L’ E. coli a été le germe le plus fréquemment retrouvé à l’ECBU (80,6 %). 13 isolats étaient des BMR dont 9 souches étaient productrices de BLSE. E. coli BLSE représentait plus de 15 % des infections urinaires. L’analyse multivariée par régression logistique montre que seule la notion d’une hospitalisation augmente significativement le risque d’infection urinaire à BMR chez notre population d’étude ( OR = 4,625 (1,078–19,840) ; p à 0,03). Conclusion Dans notre série, 17,1 % des infections urinaires chez la femme enceinte sont à BMR. Des études prospectives multicentriques devraient être réalisées afin de confirmer ces résultats inquiétants. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Situation: La maladie de Lyme est une affection systémique due àBorrelia burdorgféri sensu lato. Elle sévit essentiellement aux États-Unis et en Europe avec une incidence allant de 86 cas /100 000 hab. en France à 134 cas/100 000 hab. aux États-Unis. Elle a été décrite ces dernières années en Tunisie, en Afrique du Sud, en Afrique centrale et en Côte d’Ivoire. En Algérie, en dehors de quelques observations non publiées, aucun travail n’a été rapporté. Cependant la tique vectrice a été identifiée récemment par I. BITAM (article sous presse), elle héberge Borrelia garinii et Borrelia lusataniae. À partir de ces données nous avons réalisé cette première étude grâce à l’appui financier de l’Agence Nationale de Développement de la Recherche en Santé, Algérie ANDRS et du Groupe d’Étude Épidémiologique et de Prévention CHU Villeneuve-Saint-Georges. Objectif: Étude transversale pour estimer la séroprévalence de la maladie de Lyme dans la Wilaya (département) de Sétif entre 2004 et 2006. Patients: 874 sujets appartenant à 3 groupes de population : 574 éleveurs, 100 forestiers et 200 donneurs de sang, moyenne d’âge 38 ans (8 à 85 ans), sex-ratio 2,5. Résultats: Les 20 sérums testés positifs en IgG au test ELISA au laboratoire Central de Sétif ont été testés par Western Blot au Laboratoire de référence des Borrélia de Strasbourg. 10 sérums étaient positifs en Western blot donnant une séroprévalence globale de 1,1 % (IC = 0,45-1,94). Cette séroprévalence était respectivement de 2 % chez les donneurs de sang, de 1 % chez les forestiers et de 0,87 % chez les éleveurs. Conclusion: Il est impératif de compléter ce premier travail par une étude clinique avec isolement de la bactérie par culture ou par biologie moléculaire pour pouvoir affirmer l’existence et l’incidence de cette zoonose émergente dans notre pays. [Copyright &y& Elsevier]