Search

Objectifs (1) Comprendre le principe de la spectroscopie par resonance magnetique. (2) Savoir realiser l’examen de facon pratique. (3) Connaitre les principales indications de cet examen. (4) Simplifier les resultats de la spectroscopie dans la pratique neuroradiologique. Discussion La spectroscopie consiste a quantifier les differentes molecules presentes dans les tissus, grâce a leur frequence de resonance differente, apres avoir supprime le signal de l’eau ; les principaux metabolites utilises sont le N-acetyle aspartate (NAA), la creatine/phosphocreatine (Cr), la choline/phosphtidylecholine (Cho), le myoinositol (mI), les lipides libres (Lip), le lactate et les acides amines. Elle permet de differencier une lesion tumorale d’une lesion non tumorale (en particulier un abces a pyogenes) ; caracteriser et determiner la nature tumorale d’une lesion et de son suivi therapeutique et de realiser un bilan d’extension locale necessaire pour les decisions therapeutiques. Dans ce travail nous allons simplifier cette technique et expliquer de facon pratique les differents resultats en fonction des differentes lesions cerebrales tumorales et non tumorales. Conclusion La spectroscopie par resonance magnetique est un complement tres important de l’imagerie conventionnelle, son utilisation doit etre largement integrer dans la strategie diagnostique en neuro-imagerie pour une meilleure caracterisation des lesions cerebrales.

Objectifs Savoir evoquer le diagnostic d’encephalopathie de Gayet et Wernicke en dehors du cadre habituel de l’intoxication ethylique. Materiels et methodes Patient de 62 ans, ayant comme antecedent une gastrectomie totale pour adenocarcinome gastrique, admis dans un tableau de trouble de conscience febrile a PL normale, avec paralysie faciale associee, une IRM cerebrale a ete demandee pour eliminer une thrombophlebite cerebrale. Resultats L’IRM cerebrale montrait des hypersignaux T2, flair et diffusion, autour de l’aqueduc du Sylvius, du V3, s’etalant de facon symetrique sur les talami ; sans foyer recent d’hemorragie ou tumoral. Le diagnostic d’encephalopathie de Gayet–Wernicke etait evoque et confirme par le dosage de la vitamine B1 qui etait abaissee. Le patient a beneficie d’un traitement a base de vitamine B1 avec amelioration de la conscience au bout de 6 jours. Conclusion L’encephalopathie de Gayet–Wernicke est une complication neuropsychiatrique aigue secondaire a une carence en thiamine. L’IRM constitue l’examen de reference avec dosage vitaminique. Le traitement precoce permet d’avoir une evolution favorable.