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On utilise la reflectivite des rayons X pour etudier l'influence de l'etalement de monocouches d'acides gras sur la structure superficielle du mercure liquide. Pour des pressions de surface telles que l'aire disponible est voisine de 25 A 2 / molecule, les molecules d'acides pentadecanoique, stearique, eicosanoique ou behenique s'orientent perpendiculairement a la surface. La structuration superficielle qui existe a la surface du mercure nu ne semble etre sensiblement modifiee lorsqu'une monocouche est etalee.

L’intensite diffractee par le toluene liquide a ete mesuree a differentes temperatures comprises entre 153 et 293 K (point de fusion normal du toluene : 178 K); une etude a egalement ete effectuee a 77 K sur les phases solides non cristallines, vitreuse et amorphe, obtenues respectivement en refroidissant le liquide en dessous de la temperature de la transition vitreuse et en deposant la vapeur de toluene sur un support maintenu a basse temperature. Les mesures effectuees dans l'intervalle du vecteur de diffusion compris entre 0,4 et 13,0 A-1 montrent que, dans le domaine de temperature etudie, l'intensite resultant des interactions entre les atomes appartenant a des molecules distinctes devient negligeable au-dela de 6 A-1 et qu’il n’existe pas de difference sensible entre les facteurs de structure des phases vitreuse et amorphe. Les fonctions de distribution radiale, obtenues par inversion de Fourier des intensites experimentales, ont ete calculees dans l’approximation des atomes independants et en admettant une sphericite effective des molecules de toluene. L'ordre moleculaire dans les phases non-ordonnees est compare a l’ordre existant dans le toluene cristallise.

Nous indiquons les conditions de formation d’une premiere phase solide metastable de gallium que nous avons identifiee a une forme solide stable a haute pression : Ga II. Cette variete Ga II se forme a partir du liquide maintenu en surfusion ; nous soulignons l’importance de la masse et de la purete de l'echantillon.Les diagrammes d’equilibre entre Ga II et l’etain ou l’indium sont decrits, dans le domaine des alliages riches en gallium.L’etude de la surfusion de gouttes de gallium liquide provenant d’une emulsion dans une solution alcoolique d’oleate de sodium, au moyen d’un dispositif de microanalyse thermique differentielle, permet de mettre en evidence une deuxieme forme metastable = Ga γ.Il existe une similitude possible entre Ga γ et une phase solide stable a haute pression : Ga III qui a ete decouverte recemment.

Les resultats d'analyse enthalpique differentielle effectuee sur des echangillons de cyclohexane de volume voisin de 1 µm 3 avaient ete interpretes en admettant l'apparition, au cours du refroidissement, de deux phases solides metastables — respectivement β et δ — distinctes des formes stables I (c.f.c.) et II (monoclinique). Des diagrammes de poudre, obtenus par diffraction des rayons X, confirment l'existence de ces phases et montrent que la variete 6 est identique a la phase que l'on peut obtenir par trempe rapide d'un echantillon liquide de quelques mm 3 .

Le tetrachlorure de carbone possede, a la pression atmospherique, trois varietes allotropiques : cubique (Ia , rhomboedrique (Ib ) et monoclinique (II). Les retards accompagnants les transitions de phases dependent fortement des dimensions des echantillons et les diagrammes de poudre realises sur des echantillons divises en fines gouttelettes montrent en particulier qu’il existe une enantiotropie entre les varietes Ia et II a une temperature ou chacune de ces phases est metastable.

Par diffraction des rayons X nous precisons l’identite et les conditions d’obtention des phases haute pression du gallium GaII et GaIII. Jusqu’ici on ne connaissait a haute pression que la structure d’une phase ; nous montrons que cette structure tetragonale centree est celle de GaIII et qu’a 2,6 GPa et 313 K, GaII a une maille cubique centree dont le parametre a est 5,951 + 0,005 A.

La courbe de fusion du toluene est determinee jusqu’a 9 kbars (900 MN.m-2). Dans cet intervalle de pression et jusqu’a la temperature d’ebullition de l’azote liquide, aucune transition polymorphique n’est detectee.