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Termites are important agricultural pests in the semi-arid tropics. Conventional methods of control have relied on persistent organochloride insecticides with accompanying health and environmental problems. In contrast, cultural control methods provide untested, but environmentally sound options to farmers. This study reports results from three experiments on the use of mulches to reduce Microtermes obesiand Odontotermesspp. damage with relevance to groundnut production in India. Termites scarification of groundnut was 80–90% lower for pods dried in neem cake or Ipomoea fistulosamulches than for pods dried directly on the soil. Similarly, subterranean attack by termites on bamboo baits was 20–40% lower in mulched plots than in controls. However, mulches were ineffective in protecting bullock manure from removal by termites. Successful use of mulches in termite control may be related to food source concentration. Termite location of concentrated food sources, such as bullock manure, was followed by recruitment of workers and construction of protected runways. In contrast, termites foraging on limited food sources, such as groundnut pods, did not construct runways and had greater exposure to mulches. Dans les zones tropicales semi-arides, les termites sont des ravageurs importants des cultures. Les méthodes de lutte traditionnelles sont fondées sur l’utilisation répétée d’insecticides organochlorés nuisibles pour la santé et l’environnement. En revanche, les méthodes de lutte culturales non encore expérimentées, constituent une solution écologiquement saine pour les agriculteurs. Ce document rapporte les résultats de trois expériences portant sur l’utilisation de paillis pour réduire l’ampleur des dégâts occasionnés par Microtermes obesiet Odontotermesspp. dans le cadre de la production d’arachide en Inde. Le taux de scarification de l’arachide par les termites était de 80-90% inférieur pour les gousses séchées dans des tourteaux de neem ou des paillis de Ipomoea fistulosapar rapport aux gousses séchées à même le sol. De même, les attaques souterraines de termites sur les appâts en bambou étaient inférieures de 20 à 40% dans les parcelles recouvertes de paillis par rapport aux parcelles témoins. Toutefois, le paillis s’est révélé inefficace pour éviter que le fumier de boeufs ne soit emporté par les termites. L’efficacité de l’utilisation de paillis pour lutter contre les termites peut s’expliquer par la concentration de la source d’alimentation. En effet, le repérage par les termites de sources d’alimentation concentrées, telles que le fumier, donnait lieur au recrutement d’ouvrières et à la construction de voies de passage protégées. En revanche, les termites n’ayant trouvé que des sources alimentaires limitées, telles que les gousses d’arachide, ne construisaient par de voies de passage et se trouvaient de cè fait beaucoup plus exposés aux paillis.

Published information was used to compile a summary of natural enemies (parasitoids, predators and diseases) reported attacking Spodoptera litura(F) under field conditions. Species (71) of insect parasitoids in seven families of Hymenoptera and two families of Diptera were listed as parasitoids of different stages of S. litura. Predatory insects (36) belonging to 14 families and 12 species of spiders from six families have been reported to feed on this species. Four protozoan, four fungal, seven bacterial, four each of viral and nematode species were also reported to be the pathogens of this species. Published information suggested that periodic releases of large number of egg parasites could help in suppressing populations of this pest. There is a considerable scope for increased attention to the role of natural enemies as component of integrated pest management programmes of S. litura. Compte rendu mondial des ennemis naturels et des maladies de Spodoptera litura(F.) (Lépidoptères: Noctuides): Des informations publiées ont servi de source pour la compilation de ce compte rendu des ennemis naturels (parasites et prédateurs) et des maladies qui s’attaquent à Spodoptera litura(F.) en milieu réel. Soixante-neuf espèces d’insectes parasitoïd parmi sept familles des Hyménoptères ainsi que de familles des Diptères sont classées comme parasites des différents stadesde S. litura. Trente-six insectes prédateurs, appartenant à 14 familles et 12 espècesd’araingnées provenant de six familles se nourriraient de cette espèce. Quatre protozoares, quatre moisissures, sept bactéries, quatre virus et cinq nematodes seraient également des agents pathogènes de cette espèce. Les information publiées laissant à croire que des introductions périodiques des parasites des oeufs en grands nombres permettraient de supprimer la population de Spodoptera. Les ennemis naturels offrent des possiblités importantes pour jouer un rôle clé dans des programmes de lutte intégrée contre S. litura.

The impact of larval defoliation by Aproaerema modicella(Deventer) on the growth, development and yield of two groundnut cultivars (Kadiri 3 and NC Ac 17090) was studied under a naturally occurring, high density infestation. Defoliation by leaf-mining larvae did not increase plant mortality in either cultivar. In both cultivars, leaf and stem production were significantly lower in untreated plots than in the treated plots. Unsprayed plants of both cultivars produced fewer flowers, pegs, and pods per plant compared to plants of the same cultivar protected with monocrotophos. Fruit growth rates, however, were marginally higher in control plots than in treated plots. Pod yields were 35 and 44% lower, and haulm yields 25 and 20% lower, in Kadiri 3 and NC Ac 17090, respectively in untreated control plots compared to plots treated with insecticide. A linear relationship between leafminer density and pod and haulm yields was observed, and differences between cultivars were not significant. Cette étude a porté sur l’impact de la défoliation par les larves de Aproaerema modicella(Deventer) sur la croissance, le développement et le rendement de deux cultivars d’arachide (Kadiri 3 et NC Ac 17090) dans des conditions d’infestation naturelle à densité élevée. La défoliation n’a augmenté la mortalité de plantes ni chez l’un ou l’autre de ces cultivars. Pour les deux cultivars, la production de feuilles et de tiges était sensiblement réduite dans des parcelles non-traitées par rapport aux parcelles traitées. Des plantes non-pulvérisées des deux cultivars ont produit moins de fleurs, de gynophores et de gousses par plante, par rapport aux plantes du même cultivar traitées au monocrotophos. Cependant, les taux de croissance des fruits étaient légèrement plus élevés dans des parcelles témoins que dans des parcelles traitées. Les rendements en gousses étaient de 35 et 44% moins élevés, les rendements en fanes, de 25 et 20% moins élevés, chez Kadiri 3 et NC Ac 17090 respectivement dans des parcelles témoins non-traitées par rapport au traitement insecticide. Un rapport linéaire a été constaté entre la densité d’infestation de la mineuse des feuilles et les rendements en gousses et en fanes, les différences entre cultivars n’étant pas significatives.

The Integrated Pest Management (IPM) Programme under development at the International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT) calls for a proper monitoring system. Experiments conducted in groundnut fields at ICRISAT Center near Hyderabad, in peninsular India, to establish the optimum height for pheromone traps to monitor Spodoptera lituta(F), indicated that the male flight pattern changes considerably during the cropping period. During the seedling stage (sowing to 6 weeks), most moths were caught at 0.5 and 1.0 m. In the initial growth phase (7-11 weeks), the traps at 4.0 m caught most moths. During the optimum growth phase (12th week to harvest) of the crop the traps at 1.0 m height trapped most moths. After harvest, the traps at 4.0 m again recorded the highest catch. These data are interpreted in terms of the migration pattern of S. lituramoths during the crop season. We suggest monitoring this species, using 1 m height traps. Males were found to be more active around 0300 hr, with a small peak after sunset (2000 hr). Irrespective of season, the peak flight activity of this species was around 0300 hr in groundnut fields. Le programme de lutte intégrée développé à l’International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT) passe par la mise en place d’un système de surveillance efficace. Des expériences ont été menées dans des parcelles d’arachide au Center ICRISAT près d’Hyderabad (Inde) pour déterminer la hauteur optimum des pièges à phéromones utilisés pour surveiller les populations de Spodoptera lituraF. Les résultats montrent que l’activité de vol des mâles varie pendant la période de croissance de l’arachide. Au stade plantule (semis à 6 semaines) la plupart des mâles sont capturés dans des pièges placés entre 0,5 et 1,0 de hauteur. Pendant la phase de croissance initiale (7-11 semaines) les pièges placés à 4,0 m, capturent plus de mâles. Après la récolte, les pièges placés à 4,0 m de hauteur capturent à nouveau le plus grand nombre de mâles. Ces résultats sont iterprétés en fonction de l’activité de vol de S. liturapendant la période de culture. Les pièges à phéromone placés à 1,0 m de hauteur nous semblent les plus efficaces pour évaluer le niveau d’abondance des populations de ce ravageur. Les mâles sont plus actifs vers 0300 hr et, dans une moindre mesure, au crépuscule (2000 hr). Le pic d’activité de vol de ce ravageur se situe donc autour de 0300 hr dans les champs d’arachide, indépendemment de la saison.