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Larval and adult predators comprise the largest component of the natural enemy fauna which attack the semi-aquatic rice caseworm Nymphula depunctalis(Guenée). Spiders, birds, and adult dragonflies/damselflies were the dominant predators of caseworm adults, while aquatic beetle larvae, aquatic bug nymphs and adults, and ants preyed on caseworm larvae. Egg parasitolds are unknown in nature and larval/pupal parasitoids are rare. A nuclear polyhedrosis virus, the only recorded pathogen, occurs but rarely. A ricefield pulmonate snail Lymnaea quadrasi(Mollendorff), which forages on algae, causes limited caseworm egg mortality in a passive and fortuitous manner. Water beetles—the dytiscid Cybister tripunctatus orientalisGschwendtner and hydrophilid Sternolophus rufipesFabricius—are voracious larval predators. Prey consumption by these water beetles is higher on older caseworm larvae whose larger size creates more movement while the larvae are crossing the water surface. Also, older caseworms are more prone to leave the protection of their cases while under attack. Younger caseworm larvae, however, tend to retract and remain motionless when attacked. The last instar dytiscid preyed on an average of 11.4 caseworm larvae per day while that of the hydrophilid preyed on 6.7 larvae per day. Les predateurs de larves et d’adultes constituent la composante principale des ennemies naturels de Nymphula(Nymphula depunctalisGuenée). Les araignées, les oiseaux et les libellules sont les principaux prédateurs d’adultes, tandis que les Coléopters aquatiques, les punaises d’eau, et les fourmis attaquent les larves. II n’y a pas de parasites d’oeufs connus dans la nature, et les parasites de larves/pupes sont rares. Une polyèdrose nucléaire virulante existe, mais est rarement trouvée. Un escargot pulmoné de rizière (Lymnaea quadrasiMollendorf), qui se nourrit d’algues constitue indirectement une cause mineure et fortuite de mortalité pour les oeufs. Les Coléopters aquatiques(le dysticide Cybistes tripunctatus orientalisGschwendtner et l’hydrophilide Sternolophus rufipesFabricius) sont des prédateurs de larves particulièrement actifs. La predation par ces Coléopters aquatiques est plus importante sur les larves âgées, qui par leur taille provoquent des turbulences plus importantes lors de leurs mouvements sur la surface le l’eau, et qui ont tendance a quitter facilement leurs abris. Les larve plus jeunes ont tendance à s’y retirer et à rester immobiles lorsqu’elles sont attaquées. C. tripunctatus orientalisau dernier stade larvaire a une activité prédatrice plus élevée que celle des S. rufipes.

This bibliography on rice leaffolders contains 886 published and unpublished references for the period 1854 to June 1987. References are arranged alphabetically by the name of author and also classified by subjects. A distribution map, tables of alternate host plants, outbreaks, resistant rice varieties, resistant wild rices, natural enemies and developmental stages, and a brief description of current status of the leaffolders are also provided. Cette bibliographique sur la chenille tordeuse des feuille du riz (rice leaffolders) contient 886 références, publiées et non publiées, couvrant la période de 1854 à Juin 1987. Les références sont classées par ordre alphabétique suivant le nom des auteurs et également par sujet. Une carte de la distribution du ravageur, des tableaux sur l’apparition des hautes densités de population du ravageur, sur les varietés résistantes de riz cultivées et sauvages, sur les ennemis naturels et les tables de vie plantes hôtes ainsi qu’une description à jour du statut de la chenille tordeuse des feuilles sont également presenteés.

Resistant rice varieties have proved to be highly effective against the brown planthopper Nilaparvata lugens(Stål), but their long-term stability is threatened because of the evolution of prolific biotypes. At present, identification of biotypes is based principally on the differential reactions of host rice varieties to pest in greenhouse screenings and in field plantings of test nurseries at many locations. So far, three N. lugensbiotypes that attack different rice varieties have been identified in the Philippines. Biotype 1 can survive on and damage only those varieties that do not carry any genes for resistance. Biotype 2 can thrive on varieties carrying Bph Iresistance gene and on those susceptible to biotype 1. Biotype 3 can infest and destroy varieties having bph 2resistance gene and those susceptible to biotype 1. However, none of these biotypes is capable of damaging varieties with Bph 3and bph 4genes for resistance, and the variety Ptb 33 carrying two unidentified genes is resistant to almost all known biotypes. Recently, a population of N. lugenswas found thriving on the common weed grass Leersia hexandraSwartz on the IRRI farm and in some locations in Luzon, Philippines. This biotype does not survive on rice. Several varieties which are resistant in the Philippines are susceptible in India and Sri Lanka because the South Asian biotypesof N. lugensare more virulent than the Southeast Asian biotypes. To monitor the pest biotypes in different geographical regions and to identify new sources of resistance, an International Rice Brown Planthopper Nursery (IRBPHN) has been established in many cooperating Asian countries. Biotypes can also be differentiated by studying their behavioural and physiological responses to plants of known genotypes. Distinctive differences can be observed in insect feeding, growth, longevity, fecundity, oviposition and population increase on differential varieties and relative susceptibility or tolerance for hosts’ allelochemics. Recent investigations of the existence of subtle morphological, cytological, and electrophoretic differences among N. lugensbiotypes and results of hybridization experiments strongly complement other methods of biotype identification. The evolution of biotypes is a complex process that is governed by the interactions of the genetic and other biological characteristics of the pest populations and the genetic makeup of cultivated varieties. While the strategy of sequential release of varieties with major resistance genes has been fairly successful, the monogenic nature of those varieties makes them vulnerable to the development of virulent pest biotypes. Therefore, present breeding endeavors envisage use of both major and minor resistance genes for effective pest suppression. La résistance variétale du riz contre la cicadelle brune Nilaparvata lugens(Stâl) est très efficace, mais sa stabilité à long terme est menacée du fait de l’évolution rapide de ce parasite prolifique. L’identification de biotypes est fondée principalement sur les réactions d’un matériel végétal dit “differentiel” à l’infestation par le parasite, dans les serres de criblage ou dans des cultures en champs en de nombreux sites. Jusqu’à présent, on a pu identifier trois biotypes de N. lugensaux Philippines. Le biotype 1 ne peut survivre et causer des dégats que sur les variétés sans gène de résistance. En comparaison, le biotype 2 peut aussi attaquer les variétés possédant le gène de résistance Bph 1et le biotype 3 peut aussi attaquer les variétés portant le gène de résistance bph 2.Les variétés porteuses des gènes de résistance Bph 3et bph 4sont résistantes à ces trois biotypes, et la variété Ptb 33, porteuse de 2 gènes de résistance non identifiés, est résistante à presque tous les biotypes connus. Récemment, une population de N. lugensse développant sur l’adventice Leersia hexandraa été observée à la ferme de 1TRRI et dans d’autres sites de Luzon, aux Philippines. Ce biotype ne survit pas le riz. Plusieurs variétés résistantes aux Philippines sont sensibles en Inde et à Sri Lanka; les biotypes d’Asie du Sud sont plus virulents que les biotypes d’Asie du Sud-Est. Un réseau international (International Rice Brown Planthopper Nursery—IRBPHN), auquel participent de nombreux pays d’Asie, a été mis sur pied pour faciliter la reconnaissance des biotypes ainsi que l’identification de nouvelles sources de résistance végétale. Les biotypes peuvent aussi être différenciés grâce à leurs réponses comportementale et physiologique à differents génotypes végétaux. Des différences sont observées quant à la consommation, la croissance, la longévité, la fécondité, l’oviposition et la croissance de la population sur les variétés differentielles, et à la sensibilité relative, ou la tolérance, aux substances allélochimtques produites par les plantes hôtes. Certains aspects de la morphologie, la cytologie ou la composition isoenzymatique des biotypes ainsi que les résultats d’hybridations entre biotypes se sont récemment ajoutés aux autres méthodes d’identification des biotypes. L’évolution des biotypes est un processus complexe déterminé par les interactions entre les caractéristiques ainsi que d’autres caractéristiques biologiques des populations du parasite et la constitution génétique des variétés cultivées. Alors que la stratégie de production périodique de variétés porteuses de gènes de résistance majeurs a donné des résultats assez satisfaisants, il reste que la nature oligogénique de la résistance de ces variétés les rend vulnérables au développement de biotypes virulents. Aussi, les efforts actuels des sélectionneurs visent à cumuler gènes majeurs et gènes mineurs pour une lutte efficace contre ce parasite.

Biotypes refer to the infraspecific category of insect populations with similar genotypes for biological attributes. They have been encountered mostly in association with cultivation of resistant crop cultivars and in well-studied cases a gene-for-gene relationship between pest virulence and host plant resistance has been documented. To date, biotypes have been reported to occur in 36 crop pest species belonging to 17 arthropod families in six Orders. Almost 50% of these pest species with known biotypes are aphids. Knowledge of occurrence of insect biotypes is crucial to the success of crop improvement programmes aiming to incorporate pest resistance. Biotypes represent evolutionary transients in the process of speciation and develop through natural selection acting upon genetic variations within the pest populations. To slow down the process of biotype selection, crop cultivars with broad genetic bases are needed. Les biotypes caractérisent des catégories intraspécifiques de populations d’insectes qui ont des génotypes similaires pour des caractéristiques biologiques données. Ils se rencontrent le plus souvent en association avec la culture de variétés résistantes et dans des cas spécifiques bien étudiés une relation des gàne à gàne entre la virulence des ravageurs et la résistance de la plante hote ont été publiées. Jusqu’à ce jour, il a été décrit des biotypes pour 36 espèces de ravageurs appartenant à 17 familles d’arthropodes réparties dans 6 ordres. Près de 50% de ces espèces de ravageurs dont les biotypes sont connus sont des aphides. La connaissance de l’apparition de ces biotypes est cruciale pour le succès des programmes d’amélioration des cultures visant à incorporer la résistance aux ravageurs. Les biotypes représentent une étape de transition dans le processus de spéciation et se développe à travers la sélection naturelle qui agit sur les variations génétiques présentes dans les populations de ravageurs. Afin de réduire le processus de sélection des biotypes, des cultivars possédant des large bases génétiques pour la résistance sont nécéssaires.