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This study aimed to improve clinical examination techniques by determining the reliability of different methods to evaluate forearm movements. Two methods using the iPhone™ 5 and its gyroscope application (alone [I5] or attached to a selfie stick [ISS]) were compared with two conventional measurement devices (a plastic goniometer with a hand-held pencil [HHP] and a bubble goniometer [BG]) to evaluate the active range of movement (AROM) of the wrist during pronation and supination. Two independent groups of subjects took part in this prospective single-center diagnostic study: 20 healthy subjects and 20 patients. The four evaluation methods had high intra-observer consistency after three measurements (intra-class correlation coefficient [ICC] [3, 1] of 0.916 for the HHP; 0.944 for ISS; 0.925 for BG; 0.933 for I5) and excellent inter-observer reliability (ICC [2, k] of 0.926 for HHP; 0.934 for ISS; 0.899 for BG; 0.894 for I5), with an agreement of plus or minus 2°. When these devices are used with rigorous methodology, they are reliable for the goniometric evaluation of AROM of wrist pronation and supination.

Malunion is a common complication of distal radius fractures despite new fixation devices. The authors discuss the surgical indications, preoperative management and the various surgical techniques used to treat distal radius extra-articular malunion, specifically in active young subjects. The treatment goals in this population group are anatomical restoration of the distal radius and distal radioulnar joint, short immobilization period, quick functional recovery and stable results over time, consistent with high functional demands.

L’objectif etait de comparer les resultats chez les patients atteints d’instabilite scapholunaire chronique reductible, traites avec la triple tenodese de Garcia-Elias (3LT) et ceux traites avec la ligamentoplastie scapholunaire et intercarpienne (SLIC). Vingt patients âges en moyenne de 43 ans ont ete traites avec la 3LT et 26 patients avec un âge moyen de 44 ans avec la ligamentoplastie SLIC. Tous les patients presentaient une instabilite scapholunaire chronique reductible sans lesion chondrale. Les deux groupes ont ete operes par des chirurgiens seniors, dans le meme etablissement, au cours de deux periodes differentes. Tous les patients ont ete evalues (douleur, mobilites, force, fonction, radiographies) avec un suivi moyen de 28 mois (12–49) dans le groupe 3LT et de 36 mois (12–54) dans le groupe SLIC. Dans les deux groupes, nous avons constate une amelioration significative de la douleur, de la force de prehension et des scores fonctionnels (DASH et PRWE). Le groupe SLIC avait significativement moins de douleur et une plus grande force de prehension que le groupe 3LT. Les patients du groupe SLIC ont eu une meilleure amelioration de leurs scores DASH et PRWE. L’amplitude de flexion-extension etait de 82° (102,5° preoperatoire) dans le groupe 3LT et de 113° (preoperatoire 115°) dans le groupe SLIC. Dans le groupe 3LT, il n’y a pas eu d’amelioration significative des espaces scapholunaires statiques et dynamiques (3,6 et 4,8 mm postoperatoires versus 3,9 et 4,9 mm preoperatoires), ni de l’angle scapholunaire (75° versus 72°). Dans le groupe SLIC, les espaces statiques et dynamiques s’amelioraient significativement (2,3 et 3,0 mm en postoperatoire contre 3,2 et 4,6 mm en preoperatoire), tout comme l’angle (62° versus 73°). Dans le groupe 3LT, 4 patients ont developpe une arthrose alors qu’il n’y en avait aucun dans le groupe SLIC. La technique SLIC pour la reconstruction du ligament scapholunaire a conduit a de meilleurs resultats preliminaires cliniques et radiologiques que la technique 3LT.

La ligamentoplastie « SLIC » (scapho-lunaire et intercarpienne) est une technique pour le traitement de la dissociation scapho-lunaire (SL) chronique reductible sans moignon ligamentaire. Elle utilise un transplant libre precontraint de palmaris longus (PL) pour reconstituer le ligament SL dorsal (LSLD) et le ligament intercarpien dorsal (LICD). Elle repond aux nouvelles conceptions biomecaniques incriminant le role stabilisateur du LICD tout en corrigeant les imperfections des ligamentoplasties utilisant le flechisseur radial du carpe (detente ligamentaire, iatrogenicite scaphoidienne). Nous proposons une modification de la technique princeps permettant d’ameliorer et simplifier l’etape triquetrale afin d’obtenir une tension ligamentaire optimale et eviter la fragilisation du transplant. La voie d’abord est dorsale. Ouverture du retinaculum entre 3e et 4e compartiment avec liberation du 5e. Capsulotomie selon Berger avec liberation du triquetrum jusqu’au versant ulnaire. Le PL est preleve puis precontraint. Un tunnel borgne de 10 mm de profondeur est realise au niveau du pole proximal du scaphoide en regard de l’ancienne insertion du LSLD. Une extremite du PL est faufilee puis le transplant est applique au fond du tunnel et fixe par l’impaction d’un systeme d’ancrage en interference. La corne posterieure du lunatum est avivee et deux ancres sont positionnees au sein de cette tranchee : une a proximite de l’interligne lunotriquetral (no 1) et une de l’interligne scapho-lunaire (no 2). Un tunnel transosseux triquetral est realise dans un plan sagittal avec une inclinaison oblique dorsopalmaire d’environ 20–30° depuis l’interligne lunotriquetrale vers le bord ulnaire du triquetrum (meche canulee diametre 3,0 mm). La dissociation est reduite puis stabilisee par un brochage SL et scaphocapital. Le transplant est applique dans la tranchee puis passe dans le tunnel triquetral. La tension ligamentaire est reglee par traction sur le transplant. Une fois l’obtention d’une tension optimale, le transplant est replie sur lui-meme au sein de la tranchee et fixe par les fils de l’ancre no 1. Le premier jambage scapho-lunotriquetral est obtenu. L’obtention du second jambage triquetro-lunoscaphoidien necessite la realisation d’un second tunnel borgne similaire, a la face posterieure le l’isthme scaphoidien. L’extremite libre du transplant est positionnee au sein de la tranchee en superposition avec le premier jambage, l’ensemble est fixe par les fils de l’ancre no 2. Vient la fixation de cette extremite libre, apres faufilage, en tension au fond du second tunnel par ancrage en interference. Suture capsulaire, retinaculaire et cutanee pour finir.

L’arthrodese des 4 os avec scaphoidectomie fait partie de l’arsenal therapeutique des poignets SLAC et SNAC de stade 2 et 3. L’objectif etait d’evaluer les resultats radio-clinique de cette technique au recul moyen de 5 ans. Il s’agit d’une etude retrospective sur 57 poignets chez 55 patients (11 femmes et 44 hommes) d’âge moyen 58 ans, operes entre janvier 2010 et decembre 2015, d’une scaphoidectomie avec arthrodese des 4 os, au sein du meme centre chirurgical, selon la meme technique. L’indication etait une arthrose SLAC (58 %) ou SNAC 3 (14 %). Le mode de fixation etait soit une agrafe quadripode (20 cas), soit une plaque vissee verrouillee (37 cas). Une evaluation clinique portant sur la douleur (EVA 10), la force (Jamar), les mobilites, les scores fonctionnels (QuickDASH, PWRE, MWS 100) et radiographique (angle capito-lunaire, consolidation osseuse, degenerescence arthrosique, deplacement et fracture de materiel) fut realise par un examinateur independant. Le recul moyen etait de 64 mois (24–82). Sur le plan clinique, on notait une amelioration significative de l’evaluation de la douleur (EVA a 4,8 contre 7,8 en preoperatoire), de la force de serrage (26,2 kg/F contre 21,8 kg/F) qui representait 19 % par rapport au cote controlateral, ainsi que des scores fonctionnels QuickDash (50,7 vs 15,8), PRWE 41 et MWS 38. La perte d’amplitude articulaire representait : 18 % en flexion, 21 % en extension, 7 % en inclinaison ulnaire et 20 % en inclinaison radiale. Soixante-quatorze pour cent des patients etait tres satisfait. Sur le plan radiographique, l’angle capitolunaire etait en moyenne de 13°. Le taux de pseudarthrodese representait 12 % et d’arthrose radiolunaire 17 %. Quatorze pour cent des patients operes par plaque vissee presentait un deplacement de vis engendrant un conflit. Six pour cent avaient une fracture de materiel (100 % plaque). Vingt-neuf pour cent des patients ont beneficie d’une reintervention : 7 cures de pseudarthrodeses et 5 arthrodeses totales. L’arthrodese 4 os semble donner a moyen terme de bons resultats en termes d’amelioration de la douleur et de la force, au prix d’une perte de mobilite. Cette intervention represente une solution pour les poignets SNAC SLAC 3. Dans les stades 2 ou l’interligne medio-carpien est respecte, les taux de pseudarthrodese et d’arthrose radiolunaire retrouves dans cette etude nous amene a reconsiderer la resection de la premiere rangee du carpe.

Aim Confirm that hand surgery under ultrasound-guided peripheral nerve blocks with patient receving uninterrupted vitamin K antagonist (VKA) is reasonable if the International Normalized Ratio (INR) is under 3. Methods A monocentric restrospective study included adult patients in emergency (FESUM center) or scheduled hand surgery, between January 2013 to December 2015. Inclusion criteria was receving uninterrupted VKA (no restriction of age or indication of VKA). INR not older than 24 hours under 3 was expected. Exclusion criteria were ones over 3. Surgical and axillary-anesthesia complications were recorded, breging together bleeding, nervous signs, infection. We collected data in postoperative visits at 7th, 15th and 31st days and 6 months after the surgery. Results Eighty-nine patients (average age 74,34 years) for 100 procedures were included. VKA proportion was fluidione for 70%, warfarine for 29%, acenocoumarol for 1% including various indications (primarily for ACFA and DVT PE). An INR was controlled from 1.07 to 3 (average 2,31). One patient presented a bleeding complication. An hematoma in the surgical site who did not require reoperation. An extent of ecchymosis from the surgical incision is common in this patients like it was already known. Conclusions Do not inturrupt VKA in hand surgery is not associated in this study with a significant risk of complication under brachial plexus block if the INR is under 3.

Introduction La ligamentoplastie o SLIC O (scapholunaire et intercarpienne) est une nouvelle technique disponible dans le traitement de la dissociation scapholunaire chronique reductible sans moignon ligamentaire reparable. Elle utilise un transplant precontraint de palmaris longus pour reconstituer le ligament interosseux scapholunaire (LIOSL) dorsal et le ligament intercarpien dorsal (LICD), luttant ainsi contre le DISI et la subluxation rotatoire du scaphoide. Elle repond aux nouvelles conceptions biomecaniques incriminant le role stabilisateur du LICD tout en evitant la iatrogenicite du tunnel scaphoidien des ligamentoplasties utilisant le flechisseur radial du carpe. L’objectif etait d’evaluer les resultats sur le plan biomecanique du carpe. Materiels et methodes Il s’agissait d’une etude biomecanique cadaverique portant sur six membres superieurs (du coude aux doigts) de cadavres adultes non formoles (3 hommes et 3 femmes). Pour chacun des six poignets, une instabilite scapholunaire a ete cree, apres capsulotomie dorsale, par section des LIOSL et LICD. Il n’y avait pas, radiologiquement, d’instabilite preexistante. Une ligamentoplastie o SLIC O fut ensuite realisee selon la meme technique operatoire, suivie d’une serie de 100 cycles de flexion-extension. Des radiographies de face et de profil en position neutre, puis de face en position poing serre, ont ete realisees apres section des LSLIO et LICD puis apres realisation de la ligamentoplastie. Une evaluation radiologique a ete effectuee mesurant l’espace scapholunaire de face (ESL F) et de face poing serre (ESL PS), l’angle scapholunaire (ASL) ainsi que l’angle radiolunaire (ARL). Un test de Student pour variables appariees a ete applique (p Resultats On notait, apres section des LIOSL et LICD, l’apparition sur les cliches radiographiques d’une instabilite scapholunaire statique avec l’existence d’un diastasis scapholunaire, d’un DISI et d’une subluxation posterieure du scaphoide (SPS). La comparaison des donnees radiographiques apres realisation de cette instabilite puis apres reconstruction par la technique o SLIC O a montre une amelioration significative (p Discussion La ligamentoplastie o SLIC O semble corriger la dissociation scapholunaire et restituer une biomecanique normale du carpe. Cette etude va dans le sens des resultats preliminaires de notre serie clinique.

Le complexe triangulaire est le principal stabilisateur de l’articulation radio-ulnaire distale. Le diagnostic de lesion du TFCC ne doit pas etre retarde. L’arthroscanner ou l’IRM, complete par une exploration arthroscopique permettent un diagnostic precis et une prise en charge adaptee. L’objectif de cette etude etait d’evaluer a long terme les resultats des reinsertions sous arthroscopie des lesions peripheriques ulnaires du TFCC. Il s’agit d’une etude monocentrique dont le critere d’inclusion etait une lesion peripherique ulnaire du TFCC. Entre avril 2005 et juillet 2012, 26 patients ont ete inclus - 15 hommes et 11 femmes d’âge moyen 35 ans. L’intervention realisee sous arthroscopie permettait d’identifier une lesion peripherique ulnaire. La reinsertion etait realisee selon la technique outside-in a l’aide d’un PDS 2-0 ou 3-0. L’immobilisation postoperatoire variait de 3 a 8 semaines. Parmi les 26 patients, 19 patients ont ete revus en consultation. Le recul moyen etait de 6,3 ans (3,2–10,4). La douleur etait estimee en moyenne a 1,5 10 (0–6), le score MMWS a 89,7, le score de quickDASH a 6 et le score PRWE a 11. Les mobilites etaient tres satisfaisantes et la force de poigne etait en moyenne a 95,5 % par rapport au cote oppose. Tous les patients ont repris le travail dans un delai moyen de 4,5 mois (0,5–10) dont un amenagement de poste dans un seul cas. Nous avons deplore 5 complications (26 %) - trois syndromes algodystrophiques, deux reprises chirurgicales pour ablation du fil de PDS a 3 mois postoperatoires - et la necessite dans un cas de realiser une ligamentoplastie pour recidive des douleurs et de l’instabilite apres reprise du travail. Nous avons egalement note dans un cas des dysesthesies sur le territoire de la branche sensitive dorsale du nerf ulnaire spontanement resolutives en un an, une instabilite radio-ulnaire distale residuelle legere dans 3 cas et moderee dans 3 cas. L’exploration arthroscopique des lesions peripheriques ulnaires du TFCC et leur traitement chirurgical permet d’obtenir des resultats satisfaisants d’un point de vue des mobilites et de la satisfaction du patient. Cependant, nous avons pu constater 26 % de complications et la persistance dans 6 cas (32 %) d’une instabilite radio-ulnaire distale. Malgre un long recul, l’echantillon reste faible et les resultats mitiges.