Search

La curiethérapie préopératoire utérovaginale de 60 Gy est une option thérapeutique pour les patientes atteintes de cancer du col utérin localisé. L'objectif de cette étude était d'évaluer les doses reçues par les ovaires au cours de la curiethérapie utérovaginale afin de prouver la nécessité de la transposition ovarienne. Il s'agit d'une étude prospective de 18 patientes non ménopausées, atteintes de cancer du col et prises en charge par curiethérapie utérovaginale à l'institut Salah-Azaiez en 2019. L'âge des patientes était compris entre 25 et 45 ans. Une étude dosimétrique a été réalisée afin de déterminer les doses moyennes reçues par les ovaires droits et gauches et les doses reçues par un volume formé par les ovaires auxquels des marges prédictives de leur mobilité ont été ajoutées. Ce volume était défini par une marge de 3,8 cm longitudinalement, 3,3 cm dans l'axe antéropostérieur et 5,8 cm latéralement autour de l'ovaire droit. Il a été défini par une marge de 5,3 cm longitudinalement, 7,8 cm dans l'axe antéropostérieur et 1,7 cm latéralement autour de l'ovaire gauche. Pour l'ovaire droit, la dose minimale était en moyenne de 9,67 Gy (extrêmes : 3,12–33,6 Gy). La dose moyenne était en moyenne de 15,87 Gy (extrêmes : 6,12–54 Gy). La dose minimale reçue par le volume prédictif de mobilité de l'ovaire droit était en moyenne de 3,83 Gy (extrêmes : 1,36–15,28 Gy), la dose moyenne était en moyenne de 19,99 Gy (extrêmes : 6,64–66,8 Gy). Pour l'ovaire gauche, la dose minimale était en moyenne de 9,62 Gy (extrêmes : 5,2–26 Gy), La dose moyenne était en moyenne de 15,75 Gy (extrêmes : 4,8–55,6 Gy). La dose minimale reçue par le volume prédictif de mobilité de l'ovaire gauche était en moyenne de 4,14 Gy (extrêmes : 2,8–13,48 Gy), la dose moyenne était en moyenne de 17,07 Gy (extrêmes : 5,34–77,6 Gy). La curiethérapie utérovaginale prescrite pour un cancer du col utérin pourrait induire une ménopause précoce en délivrant aux ovaires plus que leur dose de tolérance. Ces résultats suggèrent que les ovaires devraient être considérés comme organes à risque ou au mieux proposer une transposition avant la curiethérapie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude L’interaction des rayonnements ionisants avec les structures biologiques diffère selon la densité du milieu traversé. Des travaux antérieurs ont montré qu’il existe une variation de dose au niveau des cavités d’air. L’objectif de ce travail était d’évaluer les perturbations de dose produites à l’interface de deux milieux de densités différentes, pour des rayonnements d’énergies de 6 et 18 MeV d’un accélérateur Clinac-iX et de 1,25 MeV d’une source de cobalt 60. Matériel et méthode Différents volumes en polystyrène de densité assimilable aux cavités d’air au niveau de la tête, du cou et du thorax ont été utilisés. Des films Gafchromic EBT3 ont été employés pour la mesure de la dose. Le calcul de la dose a été effectué en utilisant l’algorithme AAA d’Eclipse de Varian (pour les énergies X6, X18, et 1.25 MeV de cobalt 60) et le logiciel de simulation Primo/Penelope (pour l’énergie X6). Résultats Une variation importante en fonction de la taille de faisceau a été constatée : plus la taille était petite, plus l’écart entre ce qui était mesuré et ce qui était calculé était important. Une variation en fonction de l’énergie a été trouvée : plus l’énergie était importante plus le calcul de dose était en concordance avec la dose mesurée par les films EBT3. Toutefois, pour l’énergie X6, un écart important entre la dose mesurée avec EBT3 et la dose calculée par AAA de l’ordre de 10 % a pu être observé ainsi qu’un écart de 5 % avec la dose calculée par Primo. De même, une variation en fonction de l’épaisseur de la cavité d’air pour des énergies différentes a été notée : pour l’énergie X06 plus l’épaisseur de la cavité était grande plus les doses mesurées s’ajustaient avec les doses calculées par l’algorithme AAA et les doses simulées par Primo. Conclusion Les écarts obtenus entre les valeurs mesurées et les valeurs calculées avec AAA sont en concordance avec des travaux précédents. Tandis que les résultats obtenus pour la simulation effectuée par Primo, montraient des écarts moins importants entre les valeurs calculées et celles mesurées par EBT3. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude La radiothérapie adjuvante est indiquée dans la majorité des carcinomes conjonctivaux étant donné leur risque élevé de rechute postopératoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de la radiothérapie de contact dans le traitement des carcinomes conjonctivaux. Matériel et méthode Nous avons revu rétrospectivement les dossiers cliniques des patients traités dans le service de radiothérapie de l’institut Salah-Azaïz par irradiation de contact pour des carcinomes conjonctivaux, entre janvier 1990 et décembre 2015. Nous avons relevé les caractéristiques clinicopathologiques de ces tumeurs, les modalités thérapeutiques, le contrôle de la maladie et la tolérance du traitement. Résultats Vingt-deux patients ont été inclus dans notre étude, dont 18 hommes et 4 femmes. L’âge médian était de 54 ans (extrêmes : 20–84 ans). Le diamètre médian de la tumeur était de11 mm (extrêmes : 6–20 mm). L’épaisseur médiane de la tumeur était de 4 mm (extrêmes : 1–15 mm). Il s’agissait d’un carcinome épidermoïde dans tous les cas. Tous les patients ont d’abord été opérés, avec des marges d’exérèse de moins de 2 mm. L’énergie de photons X utilisée était 60 kV dans 16 cas, 80 kV dans quatre cas et 100 kV dans deux cas. La dose d’irradiation médiane délivrée dans le lit tumoral était 64 Gy (60–70 Gy). Quatre patients ont eu une association de radiothérapie de contact et de curiethérapie par disque de strontium 90. Avec un recul médian de 110 mois, deux tumeurs ont récidivé localement. Le taux de contrôle local à 5 ans était de 90,9 %. Les principales complications étaient la conjonctivite, le larmoiement, la cataracte et le glaucome. Conclusion La radiothérapie de contact réduit le risque de rechute postopératoire des carcinomes conjonctivaux, avec une tolérance acceptable. Une étroite collaboration entre le chirurgien ophtalmologue et le radiothérapeute est nécessaire pour garantir les meilleurs résultats thérapeutiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]