1. Curiethérapie de rattrapage focale de haut débit de dose après une irradiation première d’un cancer localisé de la prostate.
- Author
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Didas, O., Boissonnade, O., Roy, G., Bensadoun, R., Irani, J., and Guérif, S.
- Abstract
Objectif L’hormonothérapie est le traitement standard de la récidive biochimique après une irradiation première. L’imagerie moderne permet de détecter une récidive intra-prostatique accessible à un traitement local de rattrapage. Nous avons étudié la tolérance et la faisabilité d’une curiethérapie de rattrapage focale de haut débit de dose. Patients et méthodes De septembre 2012 à octobre 2012, 15 patients d’âge moyen 71,8 ans (déviation standard [SD] : 5,5) ont eu une curiethérapie de haut débit de dose par iridium 192 pour une récidive locale survenue en moyenne à 6 ans (SD : 2) après échec d’une irradiation. La récidive locale a été confirmée par cartographie tridimensionnelle biopsique transpérinéale. Tous les patients ont reçu deux fractions de 10 Gy dans le volume cible anatomoclinique défini par une fusion des paramètres biopsie/IRM multiparamétrique/TEP à la choline sur ultrasons en temps réel. Aucun patient n’a reçu d’hormonothérapie adjuvante. Tous les patients ont eu une surveillance répétée clinique, biochimique et psychométrique. Résultats Les moyennes du volume de la prostate, du volume cible anatomoclinique, du premier volume cible anatomoclinique (IRM) étaient respectivement de 29,2 cm 3 (SD : 14,2), 13,2 cm 3 (SD : 6,7), 1,9 cm 3 (SD : 2,6). Les D90 (dose délivrée dans 90 % du volume) moyennes par fraction de la prostate, du volume cible anatomoclinique et du premier volume cible anatomoclinique étaient respectivement de 5,8 Gy (SD : 2,5), 10,2 Gy (SD : 1,3) et 12,4 Gy (SD : 1,6). Le suivi moyen était de 7,7 mois (SD : 2,8). Nous avons observé sept cas de toxicité urinaire de grade 1 sur deux semaines et six de grade 2 pendant moins de 6 mois. Aucune toxicité urinaire et digestive de grade 3–4 n’a été observée. Tous les effets de la toxicité se sont spontanément résolus. La concentration sérique de PSA moyenne était de 4,2 ng/ml (SD : 3,9) avant la curiethérapie de haut débit de dose. Vingt pour cent (3 sur 15) des patients étaient en situation de poursuite de la progression biochimique. Conclusions La curiethérapie de haut débit de dose de rattrapage semble bien tolérée à court terme avec un taux de contrôle biochimique prometteur après une irradiation première. Un suivi prolongé est nécessaire pour évaluer la toxicité tardive et le contrôle tumoral. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2014
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