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New radiocarbon dates on biological remains from cave deposits in the Canadian Rocky Mountains range in age from infinite to modern but are largely restricted to the Holocene (9560[+ ou -]40 years B.P. to modern). The consistency in radiocarbon ages is interpreted as resulting from geologic processes associated with deglaciation and may reflect timeframes when cave conditions in some areas of the Canadian Rocky Mountains became suitable for deposition and preservation of biological remains. When considered at taxonomic levels permitted by morphological identification, recovered vertebrate remains from cave deposits are consistent with the modern biota of the region, suggesting early post-Late Glacial Maximum establishment of the modern biota and relative stability of mammal assemblages through the Holocene. Preliminary evaluation of recovered plant remains highlights a potentially underevaluated source of palaeoecological data for higher elevations. Key words: Mammalia, chronology, taphonomy, Holocene, Pleistocene De nouveaux âges au radiocarbone sur des restes biologiques provenant de dépôts de caverne dans les Rocheuses canadiennes vont d'infinis à modernes mais sont pour la plupart restreints à l'Holocène (9560[+ ou -]40 années BP à modernes). La cohérence des âges au radiocarbone est interprétée comme étant le résultat de processus géologiques associés à la déglaciation et pourrait refléter des périodes durant lesquelles les conditions dans les cavernes de certains secteurs des Rocheuses canadiennes se prêtaient au dépôt et à la préservation de restes biologiques. Aux niveaux taxonomiques que permet l'identification morphologique, les restes de vertébrés récupérés de dépôts de caverne concordent avec le biote moderne de la région, ce qui indiquerait un établissement de ce dernier tôt après le dernier maximum glaciaire et une stabilité relative des assemblages mammaliens durant l'Holocène. L'évaluation préliminaire de restes de plantes récupérés fait ressortir une source potentiellement sous-évaluée de données paléoécologiques pour les hautes altitudes. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés: mammifères, chronologie, taphonomie, Holocène, Pléistocène, Introduction Quaternary palaeontological deposits preserved in caves are a significant data source for the reconstruction of past biotas (Harris 2005; Jass and George 2010; Harington 2011). Caves are especially significant [...]

Camelid remains are known from several Quaternary palaeontological localities in Alberta, yet most specimens are undescribed in the literature. Specimens reported here comprise a large sample of the known camelid record from the province and provide further insight into the record of Quaternary megafauna of western Canada. Remains from the Edmonton area include specimens pre- and post-dating the Last Glacial Maximum (LGM), whereas remains from the Vauxhall area are post-LGM. A metapodial fragment of a giant camel originally described as Titanotylopus from the Edmonton area is likely from earlier in the Pleistocene or late Pliocene. Camelid remains are not overly abundant in Alberta, but are widely distributed, having been recovered from several sites across the province. A new radiocarbon date of 11280 ± 40 [sup.14]C years BP on a radioulna of Camelops cf. C. hesternus represents only the fourth direct age assessment of a Quaternary camelid from Alberta. Radiocarbon data may suggest linkages to patterns of extirpation observed in camelid populations from northern Canada, followed by recolonization following deglaciation. Des restes de camelides sont connus de plusieurs localites paleontologiques quaternaires en Alberta, mais la plupart des specimens ne sont pas decrits dans des rapports publies. Les specimens signales dans le present article constituent un grand echantillon des camelides connus de cette province et accroissent les connaissances sur les megafaunes quaternaires de l'Ouest canadien. Des restes provenant de la region d'Edmonton comprennent des specimens anterieurs et posterieurs au dernier maximum glaciaire (DMG), alors que les restes de la region de Vauxhall sont posterieurs au DMG. Un fragment de metapode d'un chameau geant decrit initialement comme etant Titanotylopus de la region d'Edmonton serait vraisemblablement d'un age pleistocene plus ancien ou du Pliocene tardif. Les restes de camelides ne sont pas tres abondants en Alberta, mais sont repartis sur une grande etendue, ces restes ayant ete recuperes de plusieurs localites un peu partout dans la province. Un nouvel age au radiocarbone de 11280 ± 40 annees [sup.14]C BP obtenu d'un radiocubitus de Camelops cf. C. hesternus ne represente que la quatrieme evaluation directe de l'age d'un camelide du Quaternaire d'Alberta. Les donnees de radiocarbone pourraient indiquer des liens avec des motifs de disparition locale observes dans des populations de camelides du nord du Canada, suivie d'une recolonisation apres la deglaciation. [Traduit par la Redaction], Introduction Quaternary vertebrate remains recovered from gravel pit localities are the major source of information concerning Pleistocene megafauna in Alberta (e.g., Churcher 1968; Wilson and Churcher 1978; Churcher and Wilson [...]