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While the Cardium Formation (Turonian–Coniacian, Upper Cretaceous) is one of the major hydrocarbon sources, and consequently one of the most intensely studied siliciclastic formations in the Western Canada Sedimentary Basin, it remains one of the more controversial units in terms of understanding the depositional environments and processes it represents, and correlations between subsurface and outcrop. Proposed subsurface subdivisions based on sequence stratigraphic concepts, and relation of these allomembers to long-established members of the outcrop belt, have provoked further disagreements. The general lack of biostratigraphic data within the Cardium Formation makes it difficult to test different models and to resolve conflicting proposals. This paper provides stratigraphic and taxonomic information on all known scaphitid ammonoids from the Cardium Formation and correlation of these faunas with the Turonian and Coniacian zonal scheme established in the United States Western Interior; future publications will provide similar treatments of the collignoniceratid ammonites and inoceramid bivalves.Bien que la Formation de Cardium (Turonien–Coniacien; Crétacé supérieur) soit l'une des sources majeures d'hydrocarbures et, par conséquent, l'une des formations siliciclastiques les plus intensément étudiées du bassin sédimentaire de l'Ouest canadien, elle demeure l'une des unités les plus controversées en termes de compréhension des environnements et des processus de déposition qu'elle représente et des corrélations entre le roc souterrain et les affleurements. Les subdivisions proposées pour la subsurface, basées sur des concepts de séquences stratigraphiques, et les relations de ces allomembres à des membres de la ceinture d'affleurements établis depuis longtemps ont causé de nouvelles divergences d'opinion. Le manque de données biostratigraphiques à l'intérieur de la formation complique l'essai de différents modèles et la résolution de propositions contradictoires. Cet article fournit des informations stratigraphiques et taxonomiques sur tous les Ammonoïdés scaphitidae de la Formation de Cardium ainsi qu'une corrélation de ces faunes avec le schéma zonal du Turonien et du Coniacien établi dans l'Ouest américain intérieur; des publications à venir traiteront de façon similaire des Ammonites collignoniceratidae et des bivalves Inoceramidae.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Rugosuchus nonganensis, a new genus and species of crocodyliform, is erected on the basis of its peculiar cranial features. This late Early Cretaceous species represents the second, and most complete, crocodyliform known from northeastern China. Its discovery is significant for our understanding of both the local vertebrate fauna and its stratigraphical correlations, and the paleobiogeography of the Crocodyliformes. The palatine contribution to the anterior border of the choana excludes the new form from the Eusuchia, and evidence from osteoderms (not detailed in the present paper) suggests that the new form appears to be phylogenetically closer to the Eusuchia than to the Goniopholididae. Therefore, comparisons are made primarily with those taxa which have a closer relationship to the former than the latter. The unsculpted, depressed, and lobe-like posterolateral process of the squamosal is further demonstrated to be ontogenetically variable and thus inappropriate for use as a character in phylogenetic analyses.Rugosuchus nonganensis, un nouveau genre et une nouvelle espèce de crocodyliforme, est défini à partir de ses caractéristiques crâniennes particulières. Cette espèce du Crétacé précoce représente le second, et le plus complet, crocodyliforme connu provenant du nord-est de la Chine. Sa découverte est importante pour notre compréhension de la faune vertébrée locale, de ses corrélations stratigraphiques et de la paléobiogéographie des Crocodyliformes. La contribution du palatin au bord antérieur de la choane exclut la nouvelle forme des Eusuchiens, alors que des évidences (non détaillées dans le présent article) provenant des ostéodermes suggèrent que la nouvelle forme soit phylogénétiquement plus près des Eusuchiens que des Goniopholididés. Les comparaisons sont donc faites surtout avec les taxons qui ont une relation plus proche aux premiers qu'aux derniers. Finalement, nous démontrons que le processus postéro-latéral du squamosal, non sculpté, déprimé et de type lobe varie de façon ontogénétique et qu'il est donc inapproprié pour servir de caractère dans les analyses phylogénétiques.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The presence of Watinoceras reesidei Warren, Watinoceras coloradoense (Henderson), Watinoceras thompsonense Cobban, and Mytiloides mytiloides (Mantell) within the Tuskoola sandstone beds of the Vimy Member of the Kaskapau (Blackstone) Formation, places these strata within the lower Turonian stage of the Upper Cretaceous, within the Watinoceras reesidei Zone. International discoveries of Watinoceras in the United States, the Arctic, west Africa, northern Africa, Europe, and Asia, in the past fifty years has allowed the authors, while updating the stratigraphy and taxonomy, to refine correlation of the Tuskoola sandstone, a sandy facies of the "Second White Specks" horizon of Western Canada.La présence de Watinoceras reesidei Warren, Watinoceras coloradoense (Henderson), Watinoceras thompsonense Cobban et Mytiloides mytiloides (Mantell) dans les lits de grès de Tuskoola du membre Vimy de la Formation de Kaskapau (Blackstone), place ces strates à l'étage Turonien inférieur du Crétacé supérieur, à l'intérieur de la zone à Watinoceras reesidei. Des découvertes internationales de Watinoceras aux États-Unis, dans l'Arctique, en Afrique occidentale, en Afrique du Nord, en Europe et en Asie au cours des cinquante dernières années ont permis aux auteurs, tout en mettant à jour la stratigraphie et la taxonomie, de préciser la corrélation du grès de Tuskoola, un faciès gréseux de l'horizon « Second White Specks » de l'Ouest du Canada.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A partial humerus, ulna, and radius compose the type specimen of a new bird, Piksibarbarulna, new genus and species, from the Late Cretaceous (Campanian) Two Medicine Formation of western Montana. This ornithothoracine taxon differs from all other birds in having an enlarged dorsal epicondyle and a reduced ventral condyle on the humerus with corresponding modifications on the articular surface of the ulna. Among modern birds, Piksi is most similar to galliforms, but the paucity of unambiguous characters and its unusual morphology defy placement within any extant "order" and strongly questions any neornithine affinities. Instead, Piksi appears to have a fairly basal position within Ornithothoraces. Several morphologic features of Piksi occur in phylogenetically diverse but morphologically similar birds, such as galliforms, tinamous, and some columbiforms. The new bird comes from an inland, relatively dry paleo-environment. Atypical for a Cretaceous avian record dominated by waterfowl, Piksi appears to represents a heavy-bodied ground bird. Searching of inland depositional environments may yield new and ecologically distinct avian varieties.Une partie d'un humérus, d'un cubitus et d'un radius forment le spécimen type d'un nouvel oiseau, Piksi barbarulna, nouveau genre et nouvelle espèce, de la Formation de Two Medicine (Crétacé tardif - Campanien), de l'ouest du Montana. Ce taxon ornithothoracine diffère de tous les autres oiseaux car il a un épicondyle dorsal élargi et un condyle ventral réduit sur l'humérus ainsi que les modifications correspondantes sur la surface articulaire du cubitus. Parmi les oiseaux modernes, Piksi ressemble le plus aux Galliformes, mais la rareté de caractères non ambigus et sa morphologie inhabituelle empêchent de le placer dans un « ordre » existant quelconque et posent de sérieuses questions quant aux affinités néornithines. Au lieu, Piksi semble occuper une position assez à la base des Ornithothoraces. Plusieurs caractéristiques morphologiques de Piksi se retrouvent dans des oiseaux phylogénétiquement différents mais morphologiquement semblables, tels que les galliformes, les tinamous et quelques columbiformes. Le nouvel oiseau provient d'un paléo-environnement intérieur relativement sec. Ce qui est non typique pour les gisements fossilifères aviaires du Crétacé dominés par de la sauvagine, Piksi semble représenter un oiseau terrestre à forte corpulence. La recherche dans les environnements de déposition à l'intérieur des terres pourra donner des variétés aviaires nouvelles et écologiquement distinctes.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Troodontid specimens were recovered from three localities in China by the Sino-Canadian expeditions between 1987 and 1990. These include a Lower Cretaceous form (Sinornithoides youngi), which is the most complete troodontid skeleton ever found, isolated bones from the Iren Dabasu Formation (?Turonian), and partial skeletons of Saurornithoides mongoliensis from Djadokhta-equivalent beds (?Campanian). These, and other specimens recently described from North America, allow a better assessment of the phylogenetic position of troodontids than has been possible before. Although troodontids have autapomorphies that eliminate them from consideration as bird ancestors, they are nevertheless one of the closest avian outgroups within the Theropoda.Au cours des expéditions sino-canadiennes de 1987 à 1990, des spécimens de troodontidés ont été recueillis dans trois localités en Chine. Ils comprennent une forme du Crétacé inférieur (Sinornithoides youngi) qui représente le squelette le plus complet de troodontidé jamais trouvé, des os isolés de la Formation Iren Dabasu (? Turonien) et des squelettes partiels de Saurornithoides mongoliensis provenant de lits équivalents au Djadokhta (? Campanien). Ces spécimens et d'autres décrits récemment en provenance de l'Amérique du Nord permettent de mieux évaluer qu'auparavant la position phylogénétique des troodontidés. Bien que les troodontidés aient des autapomorphies qui empêchent de les considérer comme des ancêtres des oiseaux, ils sont néanmoins l'un des exogroupes aviaires les plus rapprochés parmi les Théropodes.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Shanshanosaurus huoyanshanensis from the Subashi Formation (Upper Cretaceous) of Xinjiang in northwestern China has long been thought of as a distinctive genus of small theropod. Although usually assigned to its own family, it has generally been included in the tyrannosaurid subfamily Aublysodontinae in recent years. Restudy and description of the only known specimen reveal that it is not a small species, but is a juvenile tyrannosaurine, possibly Tarbosaurus. With a total estimated length of 2.3 m, it is the smallest tyrannosaurid skeleton known. Shanshanosaurus provides the best information available on ontogenetic changes in these enormous carnivores and reveals that young tyrannosaurids had long, low skulls, huge pubic boots, and well-developed limb joints. Evidence suggesting that young tyrannosaurs had relatively longer forelimbs than the adults is not supported by Shanshanosaurus.Shanshanosaurus huoyanshanensis de la Formation de Subashi (Crétacé supérieur) de Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine a longtemps été considéré comme une espèce distincte d'un petit Théropode. Bien qu'il soit habituellement assigné à sa propre famille, au cours des dernières années il a généralement été inclus dans la sous-famille Aublysodontinae des tyrannosauridés. Une nouvelle étude et la description du seul spécimen connu révèlent qu'il ne s'agit probablement pas d'une espèce petite mais d'un Tyrannosaurinae juvénile, possiblement un Tarbosaurus. Avec sa longueur totale estimée à 2,3 m, il représente le plus petit squelette de tyrannosauridé connu. Shanshanosaurus procure la meilleure information disponible sur les changements ontogénétiques survenus dans ces carnivores énormes et révèle que les jeunes tyrannosauridés avaient des cranes bas et longs, des jointures de membres bien développées et un très grand élargissement de l'extrémité distale du pubis. Shanshanosaurus ne montre pas d'évidence suggérant que les jeunes tyrannosaures aient des membres antérieurs relativement plus longs que les adultes.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Multi-kilometre-thick Jurassic–Cretaceous-age sedimentary successions exposed in the southern, northwestern, and northeastern regions of the Junggar Basin display a consistent and correlative stratigraphy comprising four, stacked second-order megasequences: Badaowan, Sangonghe, Shishugou, and Kalaza. Each consists of a basal erosional unconformity or discontinuity surface and lower, middle, and upper units that are interpreted as forestepping, backstepping, and aggradational systems tracts, respectively. Each megasequence is interpreted as recording an upsection shift from active tectonism and uplift to tectonic quiescence with associated changes in crustal response and sediment supply. Basin-wide analysis of megasequences indicates that tectonism was intermittent and regionally variable. A maximum phase of subsidence and sediment accommodation is recorded in the middle unit of each megasequence and correlates with a notable abundance of fossil vertebrates suggesting a primary tectonic and basin-response control on fossil preservation. Seasonally dry climatic conditions were developed first in the northeastern region of the basin during the Pliensbachian, followed by basin-wide seasonal dryness during the Bajocian. Seasonally dry climatic conditions were permanently established across the basin by the Oxfordian and intensified during the Early Cretaceous. A seasonally dry climate from Oxfordian through the Early Cretaceous correlates positively with the widespread presence of fossil vertebrates and suggests an additional climatic control on fossil preservation.Des séquences sédimentaires (datant du Jurassique au Crétacé) de plusieurs kilomètres d'épaisseur affleurent dans les régions sud, nord-ouest et nord-est du bassin Junggar; elles présentent une stratigraphie régulière et corrélative qui comprend un empilement de quatre mégaséquences de 2[sup e] ordre : Badaowan, Sangonghe, Shishugou et Kalaza. Chacune comporte une discordance érosionnelle à la base ou une surface de discordance et des unités inférieures, médianes et supérieures que l'on interprète respectivement comme des prismes de progradation, de rétrogradation et d'aggradation. On interprète chaque mégaséquence comme la consignation d'un passage de tectonique active et de soulèvement à une quiescence tectonique avec les changements associés dans la réponse crustale et l'approvisionnement en sédiments. Une analyse des mégaséquences à la grandeur du bassin indique que la tectonique était intermittente et variait selon les régions. Une phase maximum de subsidence et d'accumulation de sédiments est consignée dans l'unité médiane de chaque mégaséquence et peut être mise en corrélation avec une abondance remarquable de vertébrés fossiles, suggérant ainsi une tectonique primaire et que la réponse du bassin contrôlait la préservation des fossiles. Des conditions climatiques saisonnières sèches se sont tout d'abord développées dans la région nord-est du bassin durant le Pliensbachien, suivies d'une sécheresse saisonnière dans tout le bassin au Bajocien. À l'Oxfordien, des conditions climatiques saisonnières sèches s'étaient établies en permanence à travers tout le bassin; ces conditions se sont intensifiées au Crétacé précoce. Un climat saisonnier sec de l'Oxfordien au Crétacé précoce peut être corrélé de façon positive avec la présence d'une grande étendue de vertébrés fossiles et suggère un contrôle climatique additionnel sur la préservation des fossiles.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Amongst the fossil material collected by the Sino-Soviet Expeditions (1959–1960) to the Alshan Desert, China, was a large, virtually complete ankylosaur skeleton. Gobisaurus domoculus gen. et sp. nov. closely resembles Shamosaurus scutatus, but is distinct in having an unfused basipterygoid–pterygoid contact and elongate premaxillary processes of the vomers. Although it is difficult to make a definitive taxonomic assignment without considering postcranial material, a preliminary phylogenetic analysis places Gobisaurus as the sister taxon of Shamosaurus, clustered as one of several successive outgroups of the Ankylosaurinae.Parmi le matériel fossilifère recueilli lors des expéditions sino-soviétiques (1959–1960) dans le désert d'Alshan, en Chine, se retrouvait un gros ankylosaure presque complet. Gobisaurus domoculus, n. gen. et n. sp, ressemble de près à Shamosaurus scutatus, mais il s'en distingue par le contact basiptérygoïde–ptérygoïde non soudé et des processus prémaxillaires des vomers allongés. Bien qu'il soit difficile de procéder à une affectation taxonomique définitive sans considérer le matériel postcranien, une analyse phylogénétique préliminaire définit Gobisaurus comme un taxon ayant un lien parental avec Shamosaurus, regroupé en tant qu'un de plusieurs exogroupes successifs d'Ankylosaurinae.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]