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This special issue reports on some of the results of a multi-disciplinary research program conducted in the Boreal Plains of northwest Alberta and northeast British Columbia. Several innovative approaches to conducting geoscientific research in this remote drift-covered region are presented, including geochemical analysis of bentonites for evaluating kimberlite potential, the use of electromagnetic surveys for mapping buried aggregate deposits, and paleo-topographic mapping techniques to define buried channels. Results of the program include the discovery of several large aggregate deposits, the first kimberlite indicator minerals in northeast British Columbia, a significant sphalerite dispersal train in northwest Alberta, the first documented report of kimberlite-sourced bentonites, and numerous previously unknown interglacial sites. Together these papers provide a greatly enhanced understanding of the glacial history, Quaternary stratigraphy, and kimberlite geology of northwest Alberta and northeast British Columbia and provide an improved framework for resource exploration in the region. Ce numéro spécial fait le point sur quelques résultats d’un programme de recherche multidisciplinaire effectué dans les plaines boréales du nord-ouest de l’Alberta et du nord-est de la Colombie-Britannique. Plusieurs approches innovatrices de recherche géoscientifique dans cette région éloignée recouverte de sédiments glaciaires sont présentées, incluant l’analyse géochimique des bentonites pour l’évaluation du potentiel kimberlitique, l’utilisation de relevés électromagnétiques pour cartographier des dépôts enfouis d’agrégats et des techniques de cartographie paléotopographique dans le but de définir des chenaux enfouis. Les résultats du programme comprennent la découverte de plusieurs grands dépôts d’agrégats, des premiers minéraux indicateurs de kimberlite dans le nord-est de la Colombie-Britannique, une traînée importante de dispersion glaciaire de sphalérite dans le nord-ouest de l’Alberta, la première documentation de bentonites dont la source est une kimberlite et de nombreux sites interglaciaires inconnus à ce jour. Ensemble, ces articles fournissent une bien meilleure compréhension de l’historique glaciaire, de la stratigraphie du Quaternaire et de la géologie des kimberlites dans le nord-ouest de l’Alberta et le nord-est de la Colombie-Britannique; ils fournissent aussi un meilleur encadrement d’exploration pour les ressources dans cette région. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Multiproxy analysis of a 38 m long sediment core recovered from the Vancouver Island margin (48.97°N, 127.04°W, water depth 1243 m) has yielded a millennial-scale history of upwelling and export production over the last ~50 ka. Higher concentrations of marine organic carbon, opal, and trace Mo suggest that production was higher, and sedimentary pore waters more anoxic, during the warm Holocene, Bølling–Allerød, and interstadial events between 31 and 44 ka BP. Relatively lower production and higher inputs of terrigenous organic matter occurred during the last glacial (14.7–31 ka BP; Cordilleran ice sheet proximal to coring site at ~19.5 ka BP) and from 44–50.4 ka BP. Enrichments in sedimentary δ15N during interstadial events are interpreted to reflect episodic delivery and upwelling of isotopically heavy nitrate to the surface waters and subsequent vectoring to the seafloor via settling planktonic detritus. Similar patterns are seen in southern California and other areas along the western margin of North America, implying that heavier nitrate generated by denitrification in the Eastern Tropical North Pacific has in the past been carried northward in the California Undercurrent at least as far as central Vancouver Island. This inference is consistent with modern hydrographic observations in the region. Comparison of the coherent Vancouver Island, Oregon, California, and northwest Mexico margin records with late Pleistocene climate history in Greenland reinforces the conclusion that a tight physical and biogeochemical coupling has existed for at least 50 ka between the North Atlantic and North American margin waters, including those off Vancouver Island. Une analyse de multiples indicateurs substituts dans une carotte de sédiments de 38 m prélevée à la limite de l’île de Vancouver (48,97°N, 127,04°O, profondeur d’eau de 1243 m) a donné un historique d’échelle millénaire de remontée d’eau et de production au cours des derniers 50 milliers d’années. Des concentrations plus élevées de carbone organique marin, d’opale et de traces de Mo suggèrent une la production plus élevée et des eaux de pores sédimentaires plus anoxiques au cours de l’Holocène chaud, du Bølling–Allerød et des événements interstadiaires il y a entre 31 et 44 milliers d’années avant le présent (ka BP). Il y avait relativement moins de production et plus d’intrants de matière organique terrigène durant la dernière période glaciaire (14,7–31 ka BP; l’Inlandsis de la Cordillère était présent à proximité du site de carottage vers 19,5 ka BP) et de 44–50,4 ka BP. Des enrichissements en δ15N durant les événements interstadiaires sont interprétés comme le reflet de livraisons épisodiques et de la remontée de nitrate isotopiquement lourd vers les eaux de surface puis d’un cheminement vers le fond de l’océan avec les détritus de plancton. Des patrons similaires peuvent être constatés dans le sud de la Californie et à d’autres endroits le long de la bordure ouest de l’Amérique du Nord, impliquant que le nitrate plus lourd, généré par de la dénitrification dans l’Est tropical du Pacifique Nord, a jadis été porté vers le nord par le sous-courant de la Californie et s’est rendu au moins aussi loin que le centre de l’île de Vancouver. Cette inférence concorde avec les observations hydrographiques modernes dans la région. Une comparaison des données de bordure de l’île de Vancouver, de l’Oregon, de la Californie et du nord-ouest du Mexique, cohérentes avec l’historique climatique au Pléistocène tardif au Groenland, appuie la conclusion que, pour au moins 50 ka, il existait un jumelage physique et biogéochimique serré entre les eaux de bordure de l’Amérique du Nord et de l’Atlantique Nord, incluant les eaux au large de l’île de Vancouver. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A 40.32 m piston core recovered from Effingham Inlet, on the west coast of Vancouver Island, provides the basis for a high-resolution geochemical study of the last deglaciation and the Holocene. Glacial retreat, basin isolation, sea-level rise, and productivity variations are determined using proxies for sediment composition (K/Al, Fe/Al, Mg/Al), grain size (Ti/Al, Zr/Al), sedimentary redox conditions (Mo/Al, U/Al), and productivity (wt.% organic carbon, wt.% opal). As local ice retreated and marine waters inundated the basin, coarse-grained glacimarine sediments were replaced by finer grained, laminated, opal-rich sediments. During meltwater pulse-1a, the dominance of local crustal rise over eustatic sea-level rise resulted in the progressive restriction of ocean circulation in Effingham Inlet and the formation of a temporary freshwater lake. The transition into stable Holocene conditions was initiated at ~12 700 BP, which corresponds to the onset of the Younger Dryas, as identified by the Greenland Ice core Project (GRIP) ice core δ18O record and was completed by 10 700 BP, ~800 years after the GRIP ice core record stabilized. Holocene Mo/Al and U/Al ratios range between 12–35 (×104) and 1–3.4 (×104), respectively, indicating that although large-amplitude, high-frequency fluctuations occur, the sediments of Effingham Inlet inner basin have remained organic rich and oxygen depleted for the entire Holocene period. The combination of anoxic bottom waters and a Holocene sedimentation rate of 217 cm/ka have preserved a high-resolution record of environmental change in the northeast Pacific over the last 11 000 years. Une carotte de 40,32 m, prélevée au moyen d’un carottier à piston au passage Effingham, sur la Côte Ouest de Vancouver, fournit la base pour une étude géochimique très détaillée de la dernière déglaciation et de l’Holocène. Le retrait glaciaire, l’isolement du bassin, l’élévation du niveau de la mer et les variations de productivité sont déterminés en utilisant des substituts pour la composition des sédiments (K/Al, Fe/Al, Mg/Al), la granulométrie (Ti/Al, Zr/Al), les conditions d’oxydoréduction sédimentaires (Mo/Al, U/Al) et la productivité (% poids carbone organique, % poids opale). À mesure que la glace locale se retirait et que les eaux marines inondaient le bassin, des sédiments glaciomarins à grain grossier étaient remplacés par des sédiments laminés, à grain plus fin et riches en opale. Durant un épisode important de montée du niveau marin global (meltwater pulse 1A), la dominance de la montée locale de la croûte par rapport à la hausse eustatique du niveau de la mer a progressivement restreint la circulation de l’océan dans le passage Effingham et a conduit à la formation d’un lac temporaire d’eau douce. La transition vers les conditions stables à l’Holocène a débuté vers 12 700 BP, ce qui correspond au début du Dryas récent, tel qu’identifié par les enregistrements de δ18O dans les carottes de glace du projet GRIP (« Greenland Ice Core Project ), et qui était terminé à 10 700 BP, soit environ 800 ans après la stabilization des enregistrements dans les carottes de glace du GRIP. À l’Holocène, les rapports Mo/Al et U/Al varient respectivement entre 12–35 (×104) et 1–3,4 (×104), indiquant que, malgré l’occurrence de fluctuations de grande amplitude et de fréquence élevée, les sédiments du bassin interne du passage Effingham sont demeurés riches en matières organiques et pauvres en oxygène pour toute la période de l’Holocène. La combinaison d’eaux de fond anoxiques et d’un taux de sédimentation de 217 cm/ka à l’Holocène a préservé l’enregistrement très détaillé du changement environnemental dans le Nord-Est du Pacifique au cours des derniers 11 000 ans. [ABSTRACT FROM AUTHOR]