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The problem of ageing water pipes manifesting leaks and breaks is common to municipalities throughout Canada, North America, and the world. Among them, the City of Toronto has been confronted with water main infrastructure problems, currently encountering a break rate of roughly two occurrences per week over a network of 5347 km. The appropriate corrective action, which aims to restore pipe integrity and prevent future breaks and leaks, should be decided based on a general knowledge of the state of deterioration of the water main network, a thorough understanding of the governing failure modes, and a clear identification of the problem areas. To achieve these goals, an extensive sampling and testing programme was undertaken by the University of Toronto in collaboration with the City of Toronto. The programme encompassed a period of three years, from 1998 to 2000, and involved the testing and analysis of 100 exhumed pipe samples, mostly cast iron, in the University's structural testing laboratories. The purpose of these tests was to ascertain the extent of material loss due to corrosion, the mechanical properties of the pipe material, and the mode of failure. Simultaneously, soil samples were extracted in the proximity of the sampled pipes, identified, and classified, and their corrosion aggressiveness was investigated through tests in the University's environmental and geotechnical engineering laboratories. The outcome of this interdisciplinary investigation, complemented by further research efforts, should lead to a clearer understanding of water main failure phenomena and contribute to the efforts of the many cities endeavouring to minimize the number of break occurrences and prioritize their maintenance and rehabilitation schedules.Key words: water mains, pipes, infrastructure, cast iron, ductile iron, corrosion, mechanical properties, soil properties, site sampling.Le problème des conduites d'eau vieillissantes, lieu de fuites ou de ruptures, est commun à travers les municipalités du Canada, de l'Amérique du Nord et du monde. Parmi elles, la Ville de Toronto a été confrontée à des problèmes d'infrastructure de ses conduites d'eau et enregistre actuellement une fréquence de rupture d'environ deux fois par semaine pour un réseau long de 5347 km. Une intervention appropriée, consistant en la restauration de l'intégrité des conduites et en la prévention des fuites et ruptures à venir, devrait s'appuyer sur une connaissance générale de l'état de détérioration du réseau de conduite d'eau, sur une compréhension approfondie des modes de rupture principaux, et sur une identification claire du domaine qui pose problème. Pour ce faire, un vaste programme d'échantillon nage et de test a été entrepris par l'Université de Toronto en collaboration avec la Ville de Toronto. Le programme a couvert une période de trois ans, de 1998 à 2000, et a impliqué le test et l'analyse de 100 échantillons de conduite sortis de terre, principalement en fonte, au sein des laboratoires de test de structures de l'Université. Le but de ces tests était d'établir l'étendue de la perte en matériau due à la corrosion, les propriétés mécaniques du matériau de la conduite et le mode de rupture. En même temps, des échantillons de sol ont été prélevés à proximité des conduites ayant servi à l'échantillonnage; ils ont été identifiés et classés, et leur agressivité en tant que corrosif a été étudiée au travers de tests réalisés dans les laboratoires de génie environnemental et géotechnique. Les résultats de cette enquête interdisciplinaire, complétée par des efforts de recherche ultérieurs, devrait déboucher sur une meilleure compréhension des phénomènes de rupture des conduites d'eau et venir en aide aux nombreuses villes qui s'efforcent de minimiser la fréquence des ruptures et de gérer au mieux leurs programmes de maintenance et de réhabilitation.Mots clés : conduites d'eau, tuyaux, infrastructure, fonte, fonte ductile, corrosion, propriétés mécaniques, propriétés du sol, échantillonnage du site.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]