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Des études récentes réalisées sur les palais de Hampton Court et Kew Palace ont révélé l’histoire de la couleur des façades. Deux approches successives ont pu être définies. Au xvie siècle, on choisit de simuler une façade de brique par l’emploi de peintures rouge, blanche et noire. Cet usage met en avant la brique dans toute sa dimension décorative. Au xviie siècle, on s’intéresse plutôt à l’usage d’un enduit ocre rouge uniforme appelé « ruddle ». Cette pratique efface la présence de la brique et accentue l’impression d’homogénéité et de « monolithisme » des bâtiments. Cette intervention examine les origines possibles de ces traditions et expose les conséquences du rétablissement de la technique du « ruddling » à Kew Palace. The application of coloured limewashes as external surface finishes on many historic English buildings largely determined the original appearance and intended effect of their architecture. As the final stage in the process of construction, limewashes were more than the thin cosmetics which created the skin‑deep beauty of the building; they could articulate and emphasize chosen architectural elements, or conversely suppress the busy individual units of mural maonry in favour of revealing the entire building in a monolithic homogeneity of colour and texture. This paper examines some English brick buildings of c. 1500‑1650 with which the author is familiar, and asks of the surviving evidence to what extent, how and why colour was applied.