1. [uPA/PAI-1, Oncotype DX™, MammaPrint(®). Prognosis and predictive values for clinical utility in breast cancer management]
- Author
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Pierre-Jean Lamy, Anne-Gaëlle Le Corroller, Diana Kassab-Chahmi, Laetitia Verdoni, Julia Bonastre, Elisabeth Luporsi, Valérie Mazeau-Woynar, Frédéric Fina, Chafika Mazouni, Patricia de Cremoux, Jérôme Barrière, J. P. Peyrat, Jean-Pierre Bellocq, Pierre-Marie Martin, Gilles Romieu, Jérôme Chetritt, Anne-Sophie Gauchez, Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin [Nancy] (UNICANCER/ICL), UNICANCER, Service d'Anatomie Pathologique Générale [CHU Strasbourg], CHU Strasbourg-Hôpital de Hautepierre [Strasbourg], Centre de Lutte contre le Cancer Antoine Lacassagne [Nice] (UNICANCER/CAL), UNICANCER-Université Côte d'Azur (UCA), Institut Gustave Roussy (IGR), Institut d'Histopathologie [Nantes], Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale (SESSTIM - U912 INSERM - Aix Marseille Univ - IRD), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Aix Marseille Université (AMU)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Hôpital Saint-Louis, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Laboratoire de Transfert d'Oncologie Biologique [Hôpital Nord - APHM], Aix Marseille Université (AMU)-Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (APHM)- Hôpital Nord [CHU - APHM], Plateforme de radioactivité [Grenoble], Centre Hospitalier Universitaire [Grenoble] (CHU)-Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019])-Institut de Biologie et de Pathologie [CHU Grenoble] (IBP), UNICANCER - Institut régional du Cancer Montpellier Val d'Aurelle (ICM), CRLCC Val d'Aurelle - Paul Lamarque, Centre Régional de Lutte contre le Cancer Oscar Lambret [Lille] (UNICANCER/Lille), Université de Lille-UNICANCER, Institut National du Cancer [Boulogne Billancourt] (INC), L'Institut national du cancer a reçu le soutien financier d'Unicancer pour la conduite de ce projet., Université Côte d'Azur (UCA)-UNICANCER, Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Aix Marseille Université (AMU), Hôpital Nord [CHU - APHM]-Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (APHM)-Aix Marseille Université (AMU), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019])-Institut de Biologie et de Pathologie - IBP [CHU Grenoble]-Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes (CHU Grenoble Alpes), Université Lille Nord de France (COMUE)-UNICANCER, and Dupuis, Christine
- Subjects
Cancer Research ,Predictive value ,[SDV.CAN]Life Sciences [q-bio]/Cancer ,Pathology and Forensic Medicine ,03 medical and health sciences ,Breast cancer ,0302 clinical medicine ,[SDV.CAN] Life Sciences [q-bio]/Cancer ,Medicine ,Radiology, Nuclear Medicine and imaging ,skin and connective tissue diseases ,Cancer du sein ,Niveaux de preuve ,030304 developmental biology ,Biomarqueurs ,0303 health sciences ,business.industry ,Valeur pronostique ,Hematology ,General Medicine ,Prognosis ,Valeur prédictive ,3. Good health ,Levels of evidence ,Oncology ,Radiology Nuclear Medicine and imaging ,030220 oncology & carcinogenesis ,business ,Biomarkers - Abstract
CONTEXT AND AIMS:Breast cancer prognosis and predictive biomarkers development would allow sparing some patients from chemotherapy or identifying patients for whom chemotherapy would be indicated. In this context, in 2009, the French National Cancer Institute, a National Health and Science Agency dedicated to cancer, in collaboration with the French society of senology and breast pathology (SFSPM) published a report on the assessment of the prognostic and the predictive clinical validity of tissular biomarkers, uPA/PAI-1, Oncotype DX™ and MammaPrint(®), in breast cancer management. They concluded that only the uPA/PAI-1 prognosis value reached the highest level of evidence (LOE I according to Hayes 1998 classification). In 2012, it was decided to update this report since new data have emerged and because information disparities among clinicians have been identified. This article aims to present the main conclusions together with the levels of evidence associated with those conclusions.METHODS:The updating process was based on literature published since 2009 appraisal and on multidisciplinary and independent experts' opinion. The levels of evidence (LOE) used are those of the classification defined by Simon in 2009 (updated Hayes 1998 classification): LOE IA and LOE IB: high level of evidence; LOE IIB and LOE IIC: intermediate level of evidence; LOE IIIC and LOE IV-VD: low level of evidence.CONCLUSIONS:Among patients without lymph-node involvement, uPA/PAI-1, invasion process biomarkers, reach the highest level of evidence for 10 years recurrence free survival prognosis (LOE IA according to Simon). The predictive value to anthracyclins chemotherapy remains to be confirmed. Oncotype DX™ and MammaPrint(®) prognosis and predictive value do not reach the LOE I level. This updating' process confirms the 2009 levels of evidence for all the three biomarkers prognosis value. Besides, concerning Oncotype DX™ and MammaPrint(®), new data do not allow to conclude neither to their complementary clinical information to other clinicopathological existing biomarkers nor to a favorable cost-efficiency ratio in therapeutic decision making and this because of the methodological weakness and uncertainty that are identified in the selected studies. Practically, beyond the prognosis and predictive biomarkers validity, the clinical utility of a new biomarker for chemotherapy indication depends on its clinical added information with regard to validated biomarkers (HR, HER2 and Ki67) and to clinicopathological parameters. Since they are the sole validated biomarkers of the invasion process, uPA/PAI-1 could complete clinical information of other clinicopathological factors and consequently could confer an added clinical value. However, data concerning the impact of this information on chemotherapy clinical indication are lacking.Copyright © 2014. Published by Elsevier Masson SAS., IntroductionDans le cancer du sein, le développement des marqueurs biologiques pronostiques ou prédictifs a pour objectif de mieux identifier les patientes pour lesquelles un traitement par chimiothérapie pourrait être évité ou a contrario indiqué. Dans ce contexte, en 2009, l’Institut national du cancer (INCa), agence sanitaire et scientifique de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer, avait publié en partenariat avec la Société française de sénologie et de pathologie mammaire un rapport sur l’état des connaissances relatives aux biomarqueurs uPA/PAI-1, Oncotype DX™ et MammaPrint® dans la prise en charge du cancer du sein. Ce rapport avait montré que seule la valeur pronostique d’uPA/PAI-1 atteignait le plus haut niveau de preuve (LOE I selon la grille de Hayes 1998). En 2012, devant la parution de nouvelles publications et la divergence des messages diffusés sur les signatures moléculaires, il a été décidé d’actualiser le rapport de 2009. Cet article présente les principales conclusions accompagnées de leurs niveaux de preuve.MéthodeLe processus de mise à jour s’est appuyé sur l’analyse des données publiées depuis la recherche bibliographique de 2009, complétée par l’avis d’un groupe de travail multidisciplinaire indépendant. Les niveaux de preuve employés sont ceux de la classification définie par Simon en 2009 (grille de Hayes 1998 après mise à jour) : LOE IA et LOE IB : niveau de preuve élevé ; LOE IIB and LOE IIC : niveau de preuve intermédiaire ; LOE IIIC and LOE IV-VD : niveau de preuve faible.ConclusionsChez les patientes sans envahissement ganglionnaire (pN0), uPA/PAI-1, marqueurs d’invasion, ont un niveau de preuve élevé (LOE IA selon Simon) pour la valeur pronostique de la survie sans récidive à 10 ans. Il reste à confirmer leur valeur prédictive de réponse aux anthracyclines. Pour Oncotype DX™ et MammaPrint®, les valeurs pronostique et prédictive n’ont pas atteint à ce jour le niveau de preuve LOE I. Ce travail confirme les niveaux de preuve précédemment établis dans le rapport de 2009. Par ailleurs, les données ne permettent pas de conclure à une valeur ajoutée de Oncotype DX™ et MammaPrint® par rapport aux outils existants. Les données médico-économiques ne permettent pas de statuer sur le rapport coût/efficacité des stratégies utilisant ces tests dans la décision thérapeutique compte tenu d’un niveau de qualité insuffisant pour la plupart des études et d’une forte incertitude mise en évidence par les quelques études bien menées. En pratique, au-delà des niveaux de preuve attribuables à la valeur pronostique et prédictive d’un biomarqueur, l’utilité clinique d’un nouveau marqueur dans l’aide à la prescription d’une chimiothérapie repose sur sa valeur ajoutée par rapport aux marqueurs validés (RH, HER2 et les marqueurs de prolifération comme Ki67) et aux critères anatomo-cliniques. Puisqu’ils sont les seuls marqueurs validés à témoigner du processus d’invasion, uPA/PAI-1 peuvent apporter une information complémentaire et donc avoir une valeur ajoutée par rapport aux marqueurs existants. Les données de la littérature manquent pour apprécier le poids de cette valeur ajoutée dans la décision de prescrire ou non une chimiothérapie.
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- 2015
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